Imprimer cette page Fermer cette fenêtre

Posté le 01/10/2008 à 19h36 par Andrée Bonifay

Merci Gambi pour tout ces souvenirs. J'en ai mais pas d'aussi anciens. Mais là, je me régale

Andrée Bonifay

Posté le 01/10/2008 à 20h12 par Tilt

Citation :« Le 6 avril 1979, la même unité terroriste du Mossad, aujourd’hui soupçonnée d’avoir perpétré le carnage de la rue Copernic, a fait sauter l’usine – très étroitement gardiennée – de la CNIM, à La Seyne-sur-Mer, près de Toulon, dans le sud de la France, usine dans laquelle un consortium d’entreprises françaises construisait un réacteur nucléaire destiné à l’Irak.

http://www.webzinemaker.com/admi/m9/page.php3?num_web=28597&rubr=4&id=269757

Citation :April 1979 explosion at CNIM Industries plant in La Seyne-sur-Mer damages nuclear reactor destined for Iraq. Mossad is suspected.

"My cat's breath smells like cat food." (Ralph Wiggum)

Posté le 02/10/2008 à 09h43 par GAMBISTORTI

Merci LeBlatt d'apporter ces précisions. Moi je n'ai que de vagues souvenirs.

Posté le 02/10/2008 à 11h37 par GAMBISTORTI

Peut être avez vous remarqué, dans le cimetière de La Seyne, un carré toujours bien entretenu par "Le souvenir français" et comportant les tombes de soldats africains et russes morts pendant la guerre de 14/18 et vous avez du vous demander pourquoi.
A cette époque il y avait un important hôpital militaire à St Mandrier et les soldats blessés dans les combats y étaient rapatriés. Malheureusement, certains mourraient et ils étaient enterrés dans le cimetière de la ville parceque St Mandrier était à l'époque attaché à La Seyne.

Posté le 03/10/2008 à 18h04 par GAMBISTORTI

Journées tragiques.

La Seyne dut subir plusieurs bombardements durant la dernière guerre qui laissèrent ruines et nombreuses victimes. Partout on creusait des abris pour se protéger du souffle des bombes et dans les campagnes, les jardins, les seynois imaginaient bien des coins de replis en cas d'attaques aériennes.
Au quartier Barban où j'habitais, les hommes avaient creusé un énorme puits qui débouchait vers une galerie de sortie distante de plusieurs mètres.
Ce puits a longtemps été bouché par quelques planches disjointes mais son accés est depuis, bien cimenté.

La catastrophe de l'émissaire.

11juillet 1944.

Lors des alertes aériennes (aviations américaine ou anglaise) les seynois intra muros avaient la possibilité de "s'abriter" dans le boyau souterrain de l'émissaire commun en cours de construction.

Le lieu se situe au bout du boulevard Stalingrad ou se trouve de nos jours un service des eaux.
Le tunnel, qui part en pente douce mesure 2m,10 de haut sur 1m,80 et rejoint le second puits qui lui se situe à la colle d'Artaud à 1.500m environ.

Dés que l'alerte se produit, des centaines de gens se ruent dans le trou censé les protéger mais hélas, l'alerte finie, les personnes qui veulent sortir sont refoulés par d'autres qui, avertis d'une seconde alerte veulent aussi s'abriter.
C'est alors la panique, l'atroce rencontre de ceux qui veulent retrouver l'air libre et ceux qui veulent pénétrer.
On se bouscule, on se piétine, on bouche l'étroit boyau et on laisse hélas plus de cent victimes mortes asphyxiées.

Le nombre des victimes n'a jamais été officiellement établi, certains ont dit 92 victimes et d'autres 111. Il est vrai que certaines familles avaient dû emmener les corps chez eux.

Notre ville connut aussi aux siècles derniers d'autres terribles catastrophes avec les terribles épidémies de peste mais pour l'instant ça suffit, passons aux choses plus gaies.

Posté le 05/10/2008 à 11h29 par GAMBISTORTI

LA MECQUE.

Vous vous demandez certainement pourquoi notre ville est souvent affubé du nom de LA MECQUE.

Personne n'est sûr de l'origine de la légende, certains voulant faire un jeu de mots certainement disent que c'est qu'il y avait un MAT AU MAI (astuce) mais les historiens seynois optent pour une autre explication plus sérieuse.
A l'époque du bagne de Toulon, les forçats en instance de libération pouvaient sortir de la ville pour être employés dans la ville voisine, en l'occurence La Seyne.

Pour eux, notre ville représentait l'espoir suprème, la lumière, La Mecque.

Posté le 06/10/2008 à 20h24 par LoulouDesLilas

Sur l'emissaire, une anecdote complémentaire.
Un "ancien", disparu hélas, (prénommé Armand, mais je vais pas dire son nom) avait 20 ans à l'époque. Il faisait partie des "secouristes", chargés, triste besogne, d'enlever les corps.
Arrivés au vingtième, ou a peu près, ils saisissent un vieux, l'un par les jambes, l'autre par les bras.
Le "décédé" ouvre alors un oeil, et leur dit "Meffi, pitchoun, iou, siou pas mor" (Attention, petit, moi je suis pas mort).
Il m'a dit qu'ils ont presque failli le laisser tomber.....
Etonant, non, comme disait Desproges ????

Posté le 07/10/2008 à 10h31 par GAMBISTORTI

Puisqu'on est dans le macabre, encore une petite histoire.

Dans le cimetière de La Seyne il y a une tombe qui est située proche de l'entrée et contre le mur.
Il s'agit de la tombe de la Comtesse de Pézenas, une brave dame qui vivait dans une villa de Tamaris, mourrut aux alentours de 1850, victime d'un étouffement.
La nuit suivant son enterrement, des malandrins franchirent le mur du cimetière, ouvrirent le caveau et le cercueil pour dérober les bijoux de la défunte.
Ces vagabonds se transformèrent alors en sauveteurs car , en soulevant le "cadavre" celui ci cracha le noyau qui l'empêchait de respirer.
Notre Comtesse était sauvée et elle vécut encore de longues années.

Cette histoire incroyable est paraît t-il vraie et tous les historiens locaux l'ont rapportée.

Posté le 07/10/2008 à 12h19 par Placé Bo

gambi-storti a écrit : ... Ces vagabonds se transformèrent alors en sauveteurs car , en soulevant le "cadavre" celui ci cracha le noyau qui l'empêchait de respirer.
Notre Comtesse était sauvée et elle vécut encore de longues années...

Je suppose que le croque-mort a été viré

... Placébo

L'effet placebo
(du latin : « je plairai », sous-entendu : « à qui me demande de prescrire... »)

Posté le 07/10/2008 à 13h57 par LoulouDesLilas

Quant au docteur traitant, je t'en parle pas !!!!!