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Posté le 16/09/2009 à 12h30 par Andree

Voilà pourquoi je n'ai pas de télé. Je vie la vie en direct, et bien souvent on se moque de moi : pas de télé, pas de micro ondes, pas de lave vaisselle, etc.... Pure volonté de ma part

Posté le 16/09/2009 à 13h15 par DECONATOR

oh Andrée, heureusement tu as l'ADSL!

Posté le 16/09/2009 à 13h53 par Andree

Oui, et sans pédaler pour avoir l'électricité ! Mais je te rassure, je ne me ruine pas en électricité non plus. J'ai oublié de dire que je vais aussi abandonner la voiture, que je ne vais pratiquement jamais en grande surface, et que ma machine à laver le linge est presque neuve

Posté le 16/09/2009 à 18h33 par GAMBISTORTI

Si tu veux aller laver ton linge au lavoir des Moulières c'est pas la peine, le bassin est fermé.

Je suis seynois et j'en suis fier

Posté le 16/09/2009 à 19h21 par Andree

Ne rigoles pas, je suis sûre que j'aurais adoré ça. Surtout pour les commérages !

Posté le 17/09/2009 à 10h04 par GAMBISTORTI


Ce bassin des Moulières abandonné.

Oh! ne croyez pas qu'il sagit d'un vrai bassin comme on peut se l'imaginer.
C'est un site où coulait un ruisseau et où les "bugadières" montées de La Seyne venaient laver leur linge.

Aujourd'hui on a plus de trace du lavoir, plus de trace de la source mais il reste un site merveilleux, ses grands arbres et le tout petit conduit cimenté qui va jusqu'au pont de La Verne.

Situé à une vingtaine de mètres de la route de Janas on y accède facilement à pied mais je ne sais pas du tout à qui appartient ce site.
Si ce terrain est municipal, avec un bon nettoyage et l'apport de quelques bancs pour faire la causette et passer un agréable moment serait une bonne chose.

PS. Bugadière, du provençal Bugade = Lessive

Je suis seynois et j'en suis fier

Posté le 23/09/2009 à 12h19 par GAMBISTORTI

Histoire d'avant.

Ce chaud soleil revenu après les fortes pluies de ces derniers jours me rappelle que dans mes jeunes années, il y a prés de 60 ans, c'était la période ou les chasseurs et braconniers (j'en étais) allaient dans les campagnes à la recherche de ces fourmis ailées qu'on appellait ALUDES.
Ces aludes sortaient de leurs trous après la pluie
On les plaçait dans un étui de canne (bambou) pour les conserver et elles servaient ensuite d'appât pour caler les pièges à oiseaux.

De son aile brillante, la fourmi prisonniere attirait ainsi les rouges-gorges (rigaou) pinsons ou même les grives.

Certains braconniers posaient jusqu'à une centaine de piège le matin et repassaient deux heures après pour faire leur collecte.

Naturellement ce piégeage était formellement interdit et puni sévèrement mais il est sûr que les pandores qui connaissaient bien ces contrevenants se laissaient attendrir quelquefois avec une bonne brochette.

A La Seyne il y avait deux endroits ou l'on pouvait trouver facilement ces vendeurs d'aludes, c'était au Bar des Chasseurs, sur la route du Mai et à Janas même dans un autre bistrot.

Je suis seynois et j'en suis fier

Posté le 23/09/2009 à 13h33 par Lucien

C'est pour ça que de nos jours, ce qui surprends à Janas, c'est que l'on entends plus de chants d'oiseaux.

Posté le 30/09/2009 à 17h53 par GAMBISTORTI

L'histoire du jour ..............alors soyez sages

En route vers l'école
.

Le départ s'effectuait depuis le quartier Barban (tout près des tennis actuels) où vers 7h 45 la première raille arrivant de Pignet nous prenait au passage, ma frangine mon frère et moi.

Le grand Clément, Roger, Jeannot et Pierrot en étaient et tous, nous prenions la direction à grandes enjambées de la route du col d'Artaud.

Marius, Irma et Albert nous attendaient à quelques distance mais plus exactement c'était Marius et Irma, car le Albert, qui était plutôt allergique aux études nous faisait la scène tout les matin si bien que sa mère était obligé de le menacer du martinet pour qu'il se joigne à la bande.
Le théatre n'était pas fini car tout au long de la route, Albert pleurait ralait et refusait d'avancer si bien que quelqufois il réussissait à s'échapper pour retourner à la maison.

Arrivés au puits du col d'Artaud, Lilyane, Marcel, leur soeur dont j'ai oublié le prénom et Jojo grossissaient cette petite expédition avant d'atteindre la route du col à son sommet qui normalement était le point de ralliement avec l'autre raille qui arrivait de la direction de Six Fours.

Là ça n'était plus la même histoire eh oui!!! on ne rigolait plus parceque ces nouveaux arrivants étaient majoritairement des filles et nous, les filles, ça nous intéressait peut être plus que les poésie et les tables de multiplications.

Au point de jonction on ne se ratait jamais car nous avions un code. Une pierre posée dans un endroit déterminé servait de repère. Pierre posée, les filles étaient passée et pas de pierre on attendait quelques minutes.

André nous attendant un peu plus bas devant l'épicerie de sa maman plus une fille qui nous attendait à la fontaine, l'expédition enfin au complet pouvait continuer sa marche vers la Donicarde où la séparation fille garçon avait lieu, les unes Curie et les autres, Martini

J'aurais tout dit (presque) lorsque je vous aurais dit aussi que dans notre musette, en plus des livres cahiers et plumier nous avions aussi l'indispensable gamelle que nous déposions au bain marie en arrivant à Martini et qui était ouverte à la cantine, cantine où l'on ne nous servait que la soupe et le pain.

Ouf!!!! tu as compris petite, maintenant il y a le car et la voiture de maman, et gnagnagna et gnagnagna

Je suis seynois et j'en suis fier

Posté le 08/10/2009 à 11h36 par GAMBISTORTI

C'est l'automne pitchouns mais c'est plus l'automne comme avant, tout a changé. C'est la faute à Sarkosy encore il a voulu tout réformer et vlan! là il a réussi.
On a plus de pluie et quand y a plus de pluie, y a plus de pignens.
Plus de pissacans, de coulemelles et naturellement plus de safranés.
Petan ces sorties qu'on faisait à la recherche des champignons. Sorties entre copains de boulot, sorties en famille ou tout simplement, en couple.

Tè, une histoire que m'a raconté un jour le pauvre Loulou (pas le notre)

"J'étais parti un jour aux Mayons aque ma femme et un collègue d'atelier et figure toi que eux, ils sont allés chercher derrière la colline et moi j'ai pris l'autre direction.
En arrivant l'après midi ils avaient fait fanny, rien, quedalle, pas même l'ombre d'un morvellous et moi j'ai rempli le cageot"

Il y a des gens comme ça, ils trouveraient de l'eau aux Sablettes

Je suis seynois et j'en suis fier