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Posté le 13/02/2014 à 16h36 par Nicky

Incendie sur un chantier de déconstruction navale à La Seyne ...


Incendie sur le chantier de déconstruction de l'ex-Saône, dans l'enceinte de Brégaillon (photo: Nice-Matin/Reporter Mobile/"Michael")
Un incendie s'est déclaré ce jeudi en début d'après-midi sur le chantier de déconstruction de l'ex-Saône, dans l'enceinte de Brégaillon à La Seyne-sur-mer. La fumée est visible au dessus de la Rade

Des résidus de soute auraient pris feu sur le chantier. Une équipe de Foselev (en charge du chantier de déconstruction) était sur place à 15h39 ainsi que les sapeurs-pompiers ... C'est la deuxième fois en quelques semaines, qu'un incendie de ce type se déclare...
source: var matin

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Posté le 15/05/2014 à 15h35 par Nicky

Ca avance, la Déconstruction à Brégaillon ... Photos du 14/05/2014 ...


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Posté le 28/05/2014 à 22h11 par Nicky

Vidéo: La Déconstruction navale à La Seyne - Reportage France3 ...

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Posté le 03/06/2014 à 15h55 par Nicky

« La déconstruction navale a un avenir à Brégaillon »


Le directeur de Foselev Marine, Philippe Larue à bord du dock flottant qui a accueilli le démantèlement de trois bâtiments de la Marine (photo: Dominique Leriche)
Depuis plusieurs semaines, les salariés de Foselev Marine remettent le dock flottant en condition de reprendre la mer. Les grues ont été descendues, les plates-formes rentrées… Le bâtiment est sur le point de rejoindre son port d'attache, en Croatie

Pendant dix mois, c'est là qu'ont été démantelés la Saône, l'Argenset, la Dives. « La déconstruction de la Saône - 160 mètres, 10 000 tonnes -nous a mobilisés pendant huit mois explique Philippe Larue, directeur de Foselev Marine, une des deux entreprises retenues par la Marine nationale pour mener le chantier à bien. Il y avait peu de documentations sur ce bâtiment, nous y sommes allés un peu à l'aveugle… Nous avons eu de mauvaises surprises(dont deux incendies liés à des résidus de pétrole, sans gravité ndlr). Chacun des deux autres bâtiments- 2 000 tonnes - a été démantelé en trois semaines seulement. »

« On met la ferraille en condition »

Au total, une trentaine d'ouvriers de Foselev Marine a travaillé sur ce chantier, avec, à leurs côtés, une vingtaine d'ouvriers pour le désamiantage, sans oublier les dockers, « répartis en deux équipes, détaille Philippe Larue. Une du matin et une du soir… »

Si la déconstruction navale s'est achevée depuis près d'un mois maintenant, l'activité n'a pas entièrement cessé. « On met la ferraille en condition », explique Philippe Larue. En l'occurrence, la ferraille est découpée en « petits morceaux » avant d'être acheminée chez un aciériste. Encore un « gros mois de travail »sur le site de Brégaillon.

Ensuite ? Il faudra attendre, éventuellement, de prochains contrats. Car ce chantier était le premier du genre.

D'autres depuis sont « en cours de chiffrage. » On sait également qu'une société franco-belge a obtenu un marché. Le Commandant Rivière, qui servait de brise-lames à l'école de plongée de Saint-Mandrier, va prochainement rejoindre la Belgique pour y être démantelé.

«Ce chantier de déconstruction navale est une totale réussite », estime encore Philippe Larue, On a tenu les délais, avec zéro impact sur l'environnement et zéro impact sur l'humain.»

Reste donc à trouver comment pérenniser l'activité. « C'est possible à condition que tout le monde joue le jeu», analyse Philippe Larue.

D'autres bâtiments militaires, retirés du service actif depuis de nombreuses années, attendent leur démantèlement au mouillage dans la rade de Toulon. L'Orage, l'Ouragan etc. « ainsi que de plus petites embarcations. Mais ça fait du volume...», ajoute le chef d'entreprise. Un volume suffisant pour assurer la filière pour 5 ans. Et ce ne serait qu'un début.
source: K.M. - var matin

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Posté le 07/06/2014 à 11h11 par Nicky

Des fumées incommodent des habitants de Brégaillon ...


Les fumées montaient depuis le tas de ferraille (vestiges de La Saône) stocké sur le site de Foselev. Police municipale et pompiers sont venus sur place (photo: M. G.)
Vendredi matin à Brégaillon, un épais panache de fumée se dégageait du site de Foselev où se poursuit le chantier de déconstruction des « vieilles coques » de la Marine

Face à l'ampleur des fumées, mais aussi en raison des odeurs fortes qui les accompagnent, un groupe de riverains vient faire part de son agacement.« Ça prend à la gorge. C'est irrespirable dans le quartier. Je m'inquiète pour ma santé, d'autant que ça fait des mois que ça dure. Désormais, je me calfeutre chez moi pour ne pas subir ça », commente un adhérent du CIL Brégaillon. Il est vrai que le vent d'Est qui soufflait ramenait ces fumées sur la colline, incommodant nombre de riverains.

Inquiets, ces derniers ont appelé la police municipale. Claude Astore, adjoint au maire en charge de la sécurité, confirme : « La police municipale a fait des constatations sur ces fumées dérangeantes qui émanaient du site. Les pompiers sont même venus pour circonscrire le point chaud. S'agissant d'une installation classée, la Ville n'a pas grande latitude pour intervenir. En revanche, nous transmettons ces éléments à la Dréal (1) pour savoir si toutes les normes de sécurité sont bien respectées sur le site ».

« Un échauffement dans le tas de métal »

Pour sa part, Philippe Larue, directeur de Foselev, assure que les fumées observées sont dégagées « par l'oxycoupage des plaques de tôle. Hier matin, le panache était plus abondant que d'habitude, notamment à cause du vent. Vous savez, quand on découpe du métal, il y a toujours des points chauds car les tôles portent encore du revêtement (laine de verre, bois, etc.). D'ordinaire, nous arrivons à maîtriser. Mais hier, nous avons dû appeler les pompiers. En aucun cas il ne s'agit de brûler volontairement des tôles (qui sont conditionnées pour partir après la découpe) ou des câbles (qui sont évacués en déchetterie) ».

Un pompier intervenu sur place confirme que la fumée était due à « un échauffement dans le tas de ferraille. Des déchets se consumaient, sans doute le calorifugage (les matériaux d'isolation) des plaques de tôles ».Côté CCI, on indique que les fumées étaient liées à l'embrasement « d'éléments de plastique de caoutchouc qui se trouvaient dans le tas de tôles ».

Difficile pour autant d'apaiser la colère des riverains. « On parle des chantiers indiens qui polluent, mais là, ce n'est pas mieux ! En se comportant comme ça, nous n'accepterons pas que cela continue durant des années si l'activité devait être pérennisée», lance un membre du CIL Brégaillon. « Il est normal que les gens soient inquiets ou gênés, répond Philippe Larue. Il reste encore un à deux mois de travail sur ce chantier ».

1. Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement.
source: M.G. - var matin

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