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Posté le 10/08/2011 à 01h36 par Nicky

Audio-Diapo: En Duplex avec Marc Vuillemot, Maire de La Seyne et la Place Bourradet


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Posté le 10/08/2011 à 01h38 par Nicky

Jour 9 : c'est repos !.. et interviews à Saint-Marcel


Une bonne tablée, un soir d'été sous les étoiles entouré par de fidèles compagnons : quoi de plus agréable pour le maire quand on vient de pédaler sur plus de 400 kilomètres. Pour fêter son départ de la « team », Nathalie Mille a concocté hier soir un repas « quatre étoiles » pour ses co-équipiers qu'elle a quittés avec regret ce matin. Au menu : rôti de porc au citron, purée maison, et tarte au sucre de Bresse (une spécialité locale).

Après une bonne nuit de sommeil, le réveil a sonné tôt pour Marc qui a répondu aux questions d'un journaliste de Radio Bresse Bourgogne.

Les muscles du maire ont souffert, et dans ce cas très précis, le repos n'est pas toujours salvateur. Tant et si bien que Marc a du enfourcher un peu le vélo ce matin pour calmer ses douleurs au mollet. Puis il était temps pour l'équipe de parcourir la presse local et l'article du journal Saône et Loire.

Alors que toutes les bourses du monde dévissent, et que le système capitaliste pédale dans le semoule, l'équipe poursuit son objectif : porter la bonne parole à la Capitale et au-delà, défendre bec et ongle le service public avec un grand S. Car il s'agit bel et bien de refuser haut et fort que l'accès au soin pour tous soit restreint dans un pays où on a inventé la Sécurité sociale. Un système de protection sociale envié par bon nombre de pays au monde et notamment les Etats-unis qui s'en inspirent pour mettre en place la mesure phare des promesses de campagne de Barack Obama : la réforme du système de santé publique. Alors que le Gouvernement du pays le plus libéral au monde se bat malgré la crise monétaire pour offrir à ses administrés un système de protection, notre Gouvernement démantèle et détricote maille par maille notre système social au nom du sacro saint « rendement ».

La croisade est à mi-chemin. Le 17 août, à 17 heures, la « team » rassemblera sur la parvis de Notre-Dame de Paris les fidèles d'une société plus solidaire, plus... fraternelle, plus républicaine en somme. Autour de Marc, les coisés du service public, la coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité, le réseau citoyens résistants, la coordination hôpital Hôtel Dieu et le docteur Jedrec, président de l'association de praticiens Perspective Santé. Loin d'être un voeux pieux, le maire se rendra au ministère de la Santé le même jour en fin de matinée espérant être reçu. A suivre ! Mais en attendant, il est temps pour la team de savourer une après-midi de farniente et une bonne nuit de sommeil. Car demain, à l'aube, ça va pédaler jusqu'à Arnay-le-Duc (Côte d'or).



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Posté le 11/08/2011 à 02h10 par Nicky

Saint-Marcel, du jaune au tricolore


Une pause et ça repart ! Enfin, une pause... bien remplie quand même par les visites, l'accueil toujours aussi chaleureux du public, les journalistes... Et pour finir, du nouveau côté Ministère. Le récit quotidien de Marc Vuillemot.

J'aurai tout de même effectué 3720 mètres à vélo pour ce jour de repos de mi-parcours. C'était ce matin pour aller acheter "Le journal de Saône-et-Loire", principal quotidien local, qui nous a consacré sa "une" et la moitié d'une page départementale.

En l'absence de Christophe Sirugue, député-maire de Chalon-sur-Saône, en vacances pour quelques jours, c'est l'un de ses adjoints, Gérard Bouillet, qui est venu aujourd'hui à notre rencontre. Et ce sont toujours les mêmes préoccupations des élus locaux qui sont exprimées, celles de voir pris en compte les besoins fondamentaux de leurs concitoyens par la puissance publique, au premier chef celle de l'État, en garantissant au moins une couverture territoriale égalitaire, ne laissant personne au bord du chemin, ni du fait des ressources de chacun, ni du fait du lieu de résidence, ni du fait des petits arrangements qui, hélas, existent aussi pour mieux doter ou moins handicaper tel coin au détriment de tel autre. A mille lieues de ce qu'ont voulu ceux qui ont fondé les principes républicains !

Ici, ce sont les hôpitaux de Montceau-les-Mines et du Creusot en danger face à la création d'un établissement neuf entrainant la suppression de services de proximité, ce sont tous les habitants du département toujours en attente d'un hélicoptère, qui souffrent de l'application de la loi Bachelot. Cette loi qu'il faudra, si une alternance survient heureusement en 2012, je ne le redirai jamais assez tant mon périple m'en convainc un peu plus chaque jour, décider d'abroger purement et simplement, tout comme il faudrait rayer d'un trait les Agences Régionales de la Santé pour redonner à l'Administration de la République, même avec les défauts qui peuvent être les siens, les moyens s'accomplir sa mission de gestion suivant la volonté politique citoyenne qui émergera des urnes.

Sinon, la routine : interviews radiophoniques, de la presse écrite et du Net, rencontres avec des habitants et des vacanciers. Et, continuellement, la même adhésion à notre démarche...

Au chapitre de l'anecdote, ce n'est pas que les tons jaune et orange de nos tee-shirts et nos "Cabamions" nous lassent, mais nous avons décidé, tant nous sommes interpelés sur des enjeux liés au délitement du substrat républicain, d'ajouter sur nos vélos et sur nos véhicules suiveurs... des drapeaux bleu, blanc, rouge, symboles justement de notre République mise à mal. La ville de Chalon aurait bien voulu nous en offrir, mais ils étaient bien trop grands pour nos véhicules. Nous nous sommes donc résolus à en acheter et, souriez, c'est dans un magasin de matériel festif, de farces et attrapes, que nous avons pu en faire l'acquisition...

Pourtant, même si la bonne humeur préside à notre périple, il n'y a franchement pas de quoi rigoler ! Allez, à demain !

Ah oui, j'oubliais. Un rien ! Ça y est : je serai reçu au Ministère de la Santé le mercredi 17 août à 10 heures 30. Comme quoi, tout arrive...
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Posté le 11/08/2011 à 02h13 par Nicky

Jour 10 : Arnay-le-Duc (10 août) Bienvenue chez les Bourguignons


Parti très tôt ce matin de Saint-Marcel, Marc Vuillemot est arrivé à 10h30 ce matin à Arnay-le-Duc. Avec leur 4L customisée, des militants de l'Union syndicale "Solidarité 71" Saône et Loire ont suivi la "caravane du Tour" et usé de leurs cordes vocales pour suppporter Marc au guidon (voir la vidéo ci-dessous).

Un article dans le Monde

Dès son arrivée au camping de l'Etang de Fouché à Arnay-le-Duc, Marc Vuilemot était déjà sollicité par une journaliste de Radio France Bleu Bourgogne qui souhaitait avoir son interview pour son journal de la mi-journée. Côté médias, hier, c'est une journaliste du journal Le Monde, Justine Gay, qui l'interrogeait sur son périple dans le cadre d'un article à paraître prochainement dans le plus prestigieux des quotidiens français.

En fin d'après-midi, le maire a rendez-vous sur la place de la mairie d'Arnay-le-Duc avec le conseiller général du canton d'Arnay, Pierre Gobbo, le maire de la commune voisine Chenôve, Jean Emonin et son adjoint, Thierry Faconnel. Demain, à l'aube, départ vers Avallon.
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Posté le 11/08/2011 à 02h26 par Nicky

Remise de pétitions ...

Jeudi 11 août à 9h30 sur le marché du Brusc
à 14h30 en mairie de Saint-Anne d'Evenos
Ce jeudi 11 août à 9h30, Catherine Sias, responsable six-fournaise du collectif varois de défense de l'accès aux soins, remettra à Raphaële Le Guen, Première adjointe, des pétitions contre la fermeture de la maternité sur le marché du Brusc à Six-Fours.

A 14h30, Marcel Leguay, maire de Saint-Anne d'Evenos, remettra pareillement à la Première adjointe les pétitions de ses administrés en l'hôtel de ville de Saint-Anne d'Evenos.

Rappelons que les permanences recueillant les signatures se poursuivent tous les jours place Laïk de 10 heures à 12 heures et Esplanade Boeuf aux Sablettes de 18 heures à 20 heures. Un grand rassemblement se tiendra enfin parc de la Navale, mercredi 17 août à 17 heures.

Les rendez-vous du 17 août 2011 ...


A Paris :

Marc Vuillemot sera reçu au Ministère de la Santé le mercredi 17 août à 10 heures 30.

A 15h, il sera reçu à la mairie de Paris par Anne Hidalgo, première adjointe à la mairie de Paris et élue du XVème arrondissement .

A 17 heures, un rassemblement citoyen avec la coordination des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité, le réseau Ctiyoens résistans et la coordination hôpital Dieu ainsi que l'assocation de praticiens Perspective Santé aura lieu sur le parvis de Nôtre-Dame de Paris.

Le soir, à 19 heures, Marc Vuillemot sera reçu par Harlem Désir au siège du parti socialiste rue de Solférino

A La Seyne :

Le 17 Août, un rassemblement citoyen intitulé "Pour que vive l'hôpital de toutes les communes du Var" aura lieu sur le parc de la Navale à partir de 17 heures

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Posté le 11/08/2011 à 14h27 par Nicky

Chaud et froid ...


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Marc Vuillemot raconte la journée du 10 août, périple de Saint-Marcel (71) vers Arnay-le-Duc (21), entre efforts sur le vélo et chaleur des rencontres, indignation et combat pour les services publics...

Si l'on vous conseille un jour d'emprunter à vélo la côte de La Rochepot pour gagner Arnay-le-Duc (21) depuis Chalon-sur-Saône, réfléchissez à deux fois. Plus sournoise que les montées du Camp-du-Castellet, du Col de l'Ange et de La Bouilladisse réunies ! A moins que ce ne soient nos mollets et nos cuisses qui commencent à encaisser les contrecoups des efforts que nous leur réclamons quotidiennement... Ou que le moral ait été mis à l'épreuve par l'interdiction que la raison nous imposait de ne pas mettre pied à terre pour goûter les crus prestigieux de Bourgogne qui jalonnent de façon provocante la route nationale 6...

Mais, bon, nous sommes bien parvenus à notre étape, bout du nez, doigts et orteils un peu gourds du fait du froid (9°C au départ et 14°C à l'arrivée...). Les radios locales (Radio Bresse et France Bleu Bourgogne) et la presse locale (Le Journal de Saône-et-Loire, Infos Chalon et Le Bien Public) semblent avoir bien fait leur travail, tant le nombre de gestes amicaux de conducteurs de camions et de voitures ont été nombreux ! Sans compter les militants de la Coalition Solidarité Santé qui nous ont accompagnés avec leur vieille 4L bariolée au klaxon sûrement non homologué jusqu'aux confins du département de Saône-et-Loire.

J'ai l'impression de me répéter, mais, ici comme ailleurs, l'accueil aura été des plus chaleureux. Deux heures d'échanges sur la place du village. Entre républicains. De droite et de gauche, tous autant scandalisés du sort que l'on réserve aux services publics : Jean Esmonin, maire et conseiller général (PS) de Chenôve, Thierry Falconet, adjoint au maire (PS) de Chenôve, Marie-Bernadette Dufour, maire (SE) de Clomot et présidente de la communauté de communes du Pays d'Arnay, Claude Chave et Pierre Decoince, respectivement maire (SE) et ancien maire (SE) d'Arnay-le-Duc, Pierre Gobbo, maire (DVG) de Lacanche et conseiller général du canton d'Arnay, qui lutte pour la préservation du bureau de poste de son village, des responsables associatifs (Patrick Bligny, Raymond Thierry et Paul Elrhechaoui, présidents des clubs sportifs locaux), des agents de services publics, tel Gilles Grandbauche, qui se battent contre la fermeture de l'antenne locale d'ERDF, éloignant un peu plus les citoyens de leurs droits aux réponses de proximité à leurs besoins de base. Et ces Britanniques, Néerlandais, Allemands, qui viennent nous trouver au camping pour apporter leurs témoignages des ravages qu'ils connaissent dans leurs pays qui, sur plus d'un point, ont hélas pris de l'avance sur le démantèlement du service public...

On va peut-être nous dire, un de ces jours, que la crise financière qui s'aggrave justifie cet effort de réduction des déficits publics, vil et fallacieux prétexte à la liquidation des réponses égalitaires aux besoins de nos concitoyens. Ce serait honteux. Quel effort demander à un peuple que l'on priverait de l'assurance que ses besoins vitaux de base seront assurés par la solidarité nationale alors que les plus riches accumulent les profits comme jamais ? Quelle société moderne, riche des acquis de sa science et de sa technique, le tolérerait ? Honte à une Europe et une France qui accepteraient ça !
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Posté le 11/08/2011 à 19h36 par Nicky

Jour 11 : Avallon ...


Marc Vuillemot est arrivé en hautes terres bourguignonnes ce midi. Accueilli par Roland Enes, adjoint au maire d'Avallon.

A 10 heures, ce matin, il posait pied à terre pour répondre aux questions de la radio NRJ et... changé sa batterie. Une heure plus tard, rebelotte avec la radio France Bleu Auxerre.

Cette après-midi, pas de sieste pour le maire. Il a rendez-vous à 16 heures avec Roman Le Goaster, journaliste à l'Yonne Républicaine. La fin du périple approche. Plus que 3 étapes. L'agenda parisien est déjà bien chargé. Le 17 août sera vraiment la journée de la maternité seynoise. A Paris, avec la remise par le maire des pétitions ( 18238 à ce jour) au ministère de la Santé et sur le parvis de Notre-Dame pour le rassemblement citoyen et, à La Seyne où un même rassemblement solidaire est organisé sur le Parc de la Navale à 17h.

A Paris, comme à La Seyne, venez nombreux défendre votre maternité !.. voir ci-dessus ...
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Posté le 12/08/2011 à 10h11 par Nicky

Maternité de La Seyne: le ministère est prêt à rouvrir une concertation


Jean-Sébastien Vialatte, Député-maire (UMP) de Six-Fours : « Le ministère est prêt à rouvrir une concertation sur la maternité » - Agrandir - cliquez ici
Jean-Sébastien Vialatte, Député-maire (UMP) de Six-Fours : « Le ministère est prêt à rouvrir une concertation sur la maternité »

Avez-vous un commentaire à faire sur l’initiative de Marc Vuillemot?

Je dirais simplement que c’est un beau coup de publicité. Cette communication est plutôt bien jouée du point de vue de la médiatisation puisque l’information est reprise par la presse nationale.

Le maire de La Seyne sera reçu le 17 août au ministère en compagnie d’Arthur Paecht. Souhaiteriez-vous être associé à cette entrevue?

Marc Vuillemot sera reçu au ministère de la Santé mais je ne pense pas qu’il soit reçu par le ministre lui-même. Il faut dire qu’il arrive en plein mois d’août à Paris, et que ce n’est pas forcément la date la plus opportune pour être reçu par le ministre. Pour le reste, je ne demande pas à être associé à ce rendez-vous. Je n’ai pas besoin de faire du vélo pour rencontrer le ministre de la santé. Je le vois toutes les semaines à l’Assemblée, je l’appelle quand je le souhaite et nous sommes en contact régulier pour traiter des dossiers que je suis (…).

Quels échos avez-vous du ministère à propos du périple de Marc Vuillemot ?

Je suis en contact permanent avec le cabinet du ministre et je sais que, compte tenu de l’émotion suscitée par cette question au sein de la population, le ministère est prêt à rouvrir une concertation pour répondre aux inquiétudes, et réexpliquer les enjeux et les avantages du dispositif proposé.

Quels sont ces « avantages » ?

Nous sommes la dernière agglomération de cette taille en France à ne pas avoir de maternité de niveau 3. Et faute de plateau technique adapté, 150 nouveaux-nés partent chaque année à Marseille et à Nice. Ils sont séparés de leur famille durant des semaines voire des mois. Cela provoque des ruptures graves du lien familial, sans parler des difficultés matérielles pour les familles. Par ailleurs, le regroupement des services sur Sainte-Musse présente un avantage en terme d’organisation car cela permet d’assurer dans de meilleures conditions les permanences d’obstétriciens.

Votre avis est donc définitif quant à la fermeture de la maternité seynoise?

Que les choses soient claires : je suis favorable au regroupement des services sur Sainte-Musse. Mais à deux conditions : qu’on aboutisse bien à une maternité de niveau trois à Sainte-Musse, et que l’hôpital de La Seyne reste un hôpital de proximité dans lequel se poursuivent les consultations d’obstétrique et de péri-natalité. Mais s’il n’y a pas de maternité de niveau 3 à Sainte-Musse, je suis contre la fermeture de la maternité de La Seyne. Du reste, ma fille va accoucher dans quinze jours à l’hôpital George-Sand; je n’ai donc rien contre cet établissement.

Vous nous indiquez que le ministère pourrait rouvrir une concertation. Seriez-vous prêt à vous impliquer dans cette démarche?

Bien sûr, je suis prêt à m’impliquer car les gens ne sont pas forcément bien informés et il y a un vrai besoin d’expliquer.
source: M. G. - var matin

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Posté le 12/08/2011 à 10h39 par PRETORIUS

En gardant la maternité à la Seyne et avec une maternité de niveau 3 à Toulon, les 150 nouveaux-nés à risque pourront aller à Toulon au lieu de Marseille et Nice.

La Maternité de La Seyne est aussi celle de l'ouest Varois, c'est celle des Six-Fournais, celle des Sanariens, celle des Bandolais...

Le problème c'est que pour qu'une maternité de niveau 3 soit rentable il faut un certain nombre de naissances par an, ce qui n'est pas le cas actuellement.

La seule façon pour qu'il y ai rentabilité c'est de suprimer la maternité Seynoise.

Il faut que les choses soient claires, ce n'est pas une question de santé publique mais plutôt une question de rentabilité.

Les Seynois l'ont bien compris et c'est pour cela qu'ils se mobilisent et pas seulement les Seynois.

Posté le 12/08/2011 à 10h46 par Nicky

"On va la sauver notre maternité !"


Marc Vuillemot réagit, entre humour et colère, à une lettre reçue hier de l'Agence régionale de la santé (ARS), et il évoque avec émotion l'accueil réservé à l'équipe "Sauvons la maternité" par la Ville d'Avallon. Récit.

J'hésite encore entre colère et éclat de rire. J'ai reçu aujourd'hui un courrier de l'Agence Régionale de la Santé (ARS), à qui je ne demandais rien, tant je n'attends plus rien d'elle et tant je crois qu'il est temps de "parler politique" (au plus noble sens du terme) avec de vrais interlocuteurs politiques, ce qui a motivé ma démarche de me rendre au Ministère de la Santé. Ce courrier, donc, me conduit à confirmer ce que je m'évertue à penser et à dire depuis des semaines, et en particulier depuis que je chemine à bicyclette au travers de notre belle France et que mon opinion se conforte à l'écoute des nombreux élus et citoyens, engagés ou non, divers dans leurs sensibilités, mais unanimement républicains, que je rencontre à chacune de mes haltes.

Ce que je m'évertue à penser et à dire, c'est que la question de la maternité de La Seyne et de l'Ouest Var n'est pas, pour l'élu de la République que je suis, une question relevant de la science technique médicale, mais un vrai et gravissime enjeu d'aménagement du territoire pour répondre à l'obligation impérieuse qui s'impose à tous les acteurs publics de traduire dans leurs actes les principes suprêmes qui sont gravés dans le marbre de la Constitution de notre pays. En l'occurrence, l'Égalité, l'une des trois valeurs inscrites aux frontons de nos édifices publics. Et, en particulier, l'égalité territoriale face à l'accès aux soins.

Alors, dans ce courrier en forme de réponse à des questions que je n'ai jamais posées, et dont le maire que je suis se moque éperdument car, au contraire des technocrates qui me l'ont adressé, il est, fort heureusement dans notre système démocratique, permis d'être élu sans avoir à passer un permis de l'être, on m'explique que ce serait aux personnels hospitaliers de décider de ce qui est bon pour nos concitoyens.

Halte-là !

Non, Messieurs-Dames les rédacteurs de cette missive en forme de note technique, vous êtes gravement hors sujet. Et je ne vous permets ni me donner de leçons de pourcentages de tels spécialistes disponibles, ni surtout de m'expliquer que la voix de fonctionnaires hospitaliers, dont je respecte par ailleurs la science et le savoir-faire, vaut plus et mieux que celles des élus du peuple que mes collègues et moi sommes le temps de nos mandats. Et vous considérez que leurs avis feraient force de règle à appliquer ! Et vous voudriez me le faire admettre ! Vous mériteriez une fessée déculottée pour n'avoir pas repassé votre leçon de B.A. BA d'éducation civique !

Moi, simplement, je vais plaider pour la République appliquée à tous les coins de son territoire. Appliquée, en particulier, lorsque des milliers de ses citoyens clament une volonté, lorsque des milliers d'entre eux, résidant dans des quartiers populaires en cours de rénovation urbaine, voient dans la présence d'un service public hospitalier de proximité une reconnaissance de leur dignité durement bafouée par leur situation sociale et économique, et lorsque les instances délibérantes des assemblées légitimement élues de nos communes, unanimes au-delà de leurs diversités politiques, votent solennellement pour porter les paroles de leurs populations.

Nous sommes en France. La France de la République Française. Sauf révolution qui m'aurait échappé entre deux coups de pédale, c'est une démocratie, c'est-à-dire un système dans lequel le pouvoir est exercé par des élus, par délégation du peuple, et non par des techniciens, aussi compétents fussent-ils, et respectés, d'ailleurs, pour leurs compétences. Je ne vous répondrai donc pas. D'ailleurs, je ne vous ai rien demandé et je n'ai rien à vous dire. C'est à des décideurs politiques que je vais m'adresser. Et c'est à eux que vous devrez obéir, car c'est ainsi que doit être l'ordre des choses dans notre démocratie.

Et, au fond, votre pitoyable "note de service" me conforte, ô combien, dans la légitimité de ma démarche, fut-elle pittoresque. Pittoresque, mais politique.

Allez, venons-en aux choses importantes du jour.

@ suivre ...