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GAMBISTORTI
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Date du message : dimanche 12 juin 2011 à 20h52


cl a écrit : Il y avait un autre professeur d'ajustage (1968/69) qui avait subi un accident en construisant un moteur je crois, il portait sans cesse des lunettes

C'etait a l'époque des Brondello, Alliéta, Bazzuchi, Christol..

Fouques ?

Je suis seynois et j'en suis fier

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cl
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Date du message : dimanche 12 juin 2011 à 21h08


Bonjour Gambi

En effet, c'était bien Foucques... Il m'impressionnait

Blanchard était devenu professeur de maths et un de ses fils est photographe a var matin je crois

bien content de te savoir en forme

Des nouvelles de Lucien

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GAMBISTORTI
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Date du message : lundi 13 juin 2011 à 10h17


Trés gentil Mr Fouque, il avait un sérieux handicap à la vue mais je ne sais pas quelle en était la cause.
Tu as oublié Jaine un trés bon prof pour les traceurs tôliers et un bricoleur de génie.
Le pauvre Diamanti a connu une mort atroce au travail. Il a été intoxiqué alors qu'il exécutait des soudures pour un travail que lui avait demandé la direction. Local mal ventilé peut être mais en tout cas l'affaire a vite été étouffée par la direction.

A cette époque, la direction savait bien que la plupart des moniteurs étaient des techniciens de génie et elle ne se privait pas de leur confier des travaux particuliers.
On a même fabriqué des rondelles (pigeons je crois) pour le tir au ball trap. On avait un moule dans lequel on versait une étrange mixture noirâtre. C'était pour le directeur Mr Vayssiéres.
Il y avait aussi un trés vieux prof d'ébénisterie qui s'appelait Brottino et lui aussi était un véritable artiste.

Je suis seynois et j'en suis fier

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cl
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Date du message : lundi 13 juin 2011 à 13h44


Salut Gambi

en 1968, il n'y avait plus de menuiserie mais il y avait electricité. Tout le monde voulait aller en electricite (pas de bruits ni de poussiéres, une belle blouse blanche..) Seulement on ne leur a jamais dit que la plupart irait travailler a la CIEL (20% de moins sur le salaire) et qu'ils iraient a bord tirer des cables toute la journée..
Le pire c'était la SAMIC... j'ai jamais compris comment les peintres (noirs et arabes) pouvait descendre dans les trous avec un masque pour peindre toute la journée
un jour j'ai rencontré un chef d'équipe SAMIC, un sarde un peu givré, " quand j'ai un probléme avec un peintre, je le fait descendre dans un trou et je ferme l'arrivée d'air" me dit-il en riant. Des fous il y en avait ...

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Andree
Marraine du Gobie Bleu

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Date du message : lundi 13 juin 2011 à 14h15


Mon père a travaillé pour la SAMIC... Je m'abstiendrais de dire ce que je pense du sombre personnage qui en était à la tête. Et dire que je n'ai entendu que du bien de lui au décès de ce personnage !

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GAMBISTORTI
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Date du message : lundi 13 juin 2011 à 17h56


cl a écrit : Salut Gambi

en 1968, il n'y avait plus de menuiserie mais il y avait electricité. Tout le monde voulait aller en electricite (pas de bruits ni de poussiéres, une belle blouse blanche..) Seulement on ne leur a jamais dit que la plupart irait travailler a la CIEL (20% de moins sur le salaire) et qu'ils iraient a bord tirer des cables toute la journée..
Le pire c'était la SAMIC... j'ai jamais compris comment les peintres (noirs et arabes) pouvait descendre dans les trous avec un masque pour peindre toute la journée
un jour j'ai rencontré un chef d'équipe SAMIC, un sarde un peu givré, " quand j'ai un probléme avec un peintre, je le fait descendre dans un trou et je ferme l'arrivée d'air" me dit-il en riant. Des fous il y en avait ...

En première année on faisait ajustage, menuiserie et chaudronnnerie et en fin d'année on te versait dans un métier qui te convenait le mieux et en fin d'année les meilleurs en ajustage et en dessin pouvaient choisir deux options en plus tourneurs ou traceurs.
Moi je voulais être ajusteur comme mais Christol et les autres profs avaient décidé de me faire apprendre le métier de tourneur comme mon frère qui était trois ans avant.
Il n'était pas content le frangin il râlait tout les jours en disant que c'était un métier d'esclave car toujours attaché à ta machine sans pouvoir marcher.
Barré comme ajusteur j'ai préféré la section serrurerie avec Turrière et je ne le regrette pas.
En principe les serruriers étaient les plus mauvais et personne ne voulait faire ce métier et ils avaient tort. Je trouve que ce métier porte un mauvais nom car jamais on a travaillé sur des serrures.
On faisait de la forge en plus des travaux de limage et ça me plaisait bien.
On travaillait le fer sous toutes ses formes, à chaud et à froid.
Je pense que nous avions une formation trés complète car en plus on avait les mêmes cours de math, de français et d'histoire comme les autres.
Pourquoi disait t-on serrurier, le terme à lui seul faisait moyen âge et plus tard d'ailleurs on l'a changé avec celui de ferreur.

Je suis seynois et j'en suis fier

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cl
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Date du message : lundi 13 juin 2011 à 21h16


Nous aussi nous avions la 1ére année pour ..choisir ! Les plus mauvais comme moi n'avait que la soudure et les meilleurs l'electricité et le tournage. Comme le dit gambi, ces deux metiers s'avérait etre des piéges. le tourneur était vissé a sa machine...
Apres quelques mois de soudage, nous avons été dirigés vers la chaudronnerie car les apprentis n'étaient pas de bons soudeurs sur les travaux. J'ai beaucoup aimé la chaudronnerie; j'aimais le tracage et les épures, le faconnage..
Rien a voir avec la suite, apres le CAP car sur les travaux nous etions tous des charpentiers toliers et les toles ne faisaient pas 2 mm d'épaisseur.
heureusement quelques temps plus tard, j'ai abandonné les coins, la ligne, le marteau et le verin de 50t pour le blanc; la lignole et le pointeau...

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GAMBISTORTI
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Date du message : mardi 14 juin 2011 à 18h33


Andree a écrit : Mon père a travaillé pour la SAMIC... Je m'abstiendrais de dire ce que je pense du sombre personnage qui en était à la tête. Et dire que je n'ai entendu que du bien de lui au décès de ce personnage !

J'ai travaillé sur le premier escalator qui a été fait à La Seyne.

C'était un premier prototype qui était destiné au centre commercial Parly II à Versailles.Quelle merde!!! On peut dire qu'on a essuyé les plâtres. C'était une structure légère qu'on a eu du mal à monter, il se tordait de partout, enfin on l'a réalisé et on est allé le monter à Versailles.
Chaque matin on faisait 3 km à pieds pour nous rendre au boulôt et pareil le soir. Le midi on mangeait dans une cantine où se retrouvaient toutes les corpos et il y avait naturellement deux services.
ESPIONNAGE INDUSTRIE .
Nous avions un petit problème de galets sur notre engin, le caoutchouc sautait assez souvent alors nous avions été chargés d'aller faucher deux galets chez le concurrent pour les comparer aux notres.

Aux dernières nouvelles notre escalator tourne toujours aux galeries Lafayette de PARLY II.

Je suis seynois et j'en suis fier

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Valério Capobianco
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Date du message : samedi 30 juillet 2011 à 16h07


J'avais le même, pour ce qui me concerne, c'était dans les années 1967-1969 et je me souviens même de la pièce de chaudronnerie que j'ai aussi exécutée à cette époque.
Je me souviens de Mr Guérazzi en 1ère année Gravier en seconde et Bazzuchi en 3ème.
Le directeur était Mr Christol (qui faisait de magnifiques cercles à main levée pendant ses cours de géométrie)! Mr Brondello était son adjoint et aussi Mr Aliéta prof de gym qui nous faisait marcher au pas pendant les séances( ça nous a bien aidé quand on est parti faire notre service militaire)...

Valério

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clo
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Date du message : dimanche 28 août 2011 à 11h36


En effet...

Pour Christol c'était qd même un bon poete ! il n'etait pas a sa place dans ce monde de brute lire le poeme sur les cales

Pour Alliéta, moi je l'aimais bien , avec lui c'etait souvent le foot et l'UNSS j'étais le gardien de but et nous avions une belle équipe (avec Albertini et Cardi, Nicod...)

moi je suis a la recherche de ma piéce en cuivre (lampe d'aladin) qui a ete vendu lors de la liquidation
j'offre forte récompense (sérieusement)

cl