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Nicky
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Date du message : samedi 29 septembre 2007 à 12h06


Prêts à la grève de la faim pour leurs amis morts au feu

L'instruction sur la mort des pompiers varois brûlés vifs en 2003 piétine

Tout sera fait pour retrouver les coupables, les punir." Le 4 septembre 2003, Nicolas Sarkozy, ministre de l'Intérieur, assure avec fermeté, aux obsèques des trois pompiers de la Seyne-sur-Mer, pris au piège, trois jours plus tôt, dans leur camion sur la route de La Môle, que tout sera mis en oeuvre pour expliquer le drame.

Quatre ans plus tard, 15 de leurs collègues promettent d'entamer une grève de la faim, mi-octobre, si "la chape de plomb" qui pèse sur l'instruction n'est pas levée.
"Une instruction peut prendre du temps, mais là, nous avons le sentiment que le dossier est bloqué", explique Franck Gracianio, le responsable du Syndicat autonome (SA) des sapeurs pompiers du Var, partie civile.

"Des réponses claires"
Pourquoil'instruction ne progresse pas ? Les sapeurs- pompiers du Var ont décidé de poser la question haut et fort. Ils ont adressé un courrier à Michèle Alliot-Marie rappelant les propos de Nicolas Sarkozy. "Nous espérions sincèrement que sa déclaration pour la "manifestation de la vérité" dépasserait le cadre du discours."

Une pétition est en ligne sur le site du syndicat. Mais surtout, un appel à la grève a été lancé tandis qu'un rassemblement, en tenue de feu, aura lieu vendredi devant le tribunal de Draguignan. "Nous respecterons quatre minutes de silence pour les quatre ans écoulés puis nous demanderons à être reçus par le juge d'instruction. Si ce n'est pas le cas ou si les réponses que nous attendons n'arrivent pas, nous entamerons un mouvement de grève de la faim", prévient Franck Graciano.

Car les collègues, comme les proches de Michel Giovannini, Patrick Zedda et Georges Lahaye, les trois pères de famille décédés, ne cessent de s'interroger. Pourquoi a-t-on dit que les bandes d'enregistrement des liaisons radio avaient disparu puis, 22 mois plus tard, qu'elles avaient été retrouvées… inexploitables ? Pourquoi le camion des trois victimes était-il en plein coeur du brasieralors qu'il était réservé à des missions préventives? Pourquoi tant de difficultés pour le faire expertiser? Pourquoi cette succession d'ordres et de contre-ordres la nuit du drame?

"J'étais sur le feu. C'était la guerre. J'admets que la situation était exceptionnelle. Mais ce que l'on veut, ce sont des explications, surtout pas qu'on nous dise: ils sont morts, c'est la fatalité", insiste Franck Graciano. "Les familles ne seront pas laissées à la porte du palais", assure Christian Girard, le procureur du TGI de Draguignan. Il concède que ce dossier, désormais suivi par deux juges d'instruction, est "ancien, compliqué, délicat".

Mais il regrette "que l'on cherche à le faire dévier sur une faute de commandement, alors que le juge semble l'avoir écarté puisqu'il n'y a pas eu de mise en examen".Le dossier se refermerait-il sur un non- lieu? Ce serait une "injustice" intolérable pour les familles comme pour les pompiers qui les soutiennent.

source: Dominique Arnoult - LaProvence.com

...cordialement...Nicky...


Tout le monde savait que c' était impossible
Il est venu un imbécile qui ne le savait pas et qui l'a fait.