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Nicky
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Date du message : mercredi 16 janvier 2008 à 01h52


« Le Conseil municipal de La Seyne, réuni en séance publique le 20 décembre 2007, a appris que les menaces de fermeture qui pesaient sur l’Institut Michel Pacha, seule station de physiologie marine au monde, se précisaient.


Le Conseil municipal demande instamment au Ministre délégué à l’Enseignement supérieur et à la Recherche de faire sursoir à sa fermeture programmée, de le maintenir dans ses activités de recherches et de lui donner les moyens nécessaires pour poursuivre sa réhabilitation et conforter ses installations.

Dans le cas où l’Institut viendrait à être mis en vente, la Ville de La Seyne fera valoir son droit de préemption pour acquérir l’Institut Michel Pacha, qui depuis plus d’un siècle fait partie du patrimoine seynois,(afin d’y faire perdurer des activités de recherche) ». source: site officiel

...cordialement...Nicky...


Tout le monde savait que c' était impossible
Il est venu un imbécile qui ne le savait pas et qui l'a fait.

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Nicky
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Date du message : jeudi 7 février 2008 à 15h21


La Seyne : Le laboratoire de biologie de Michel Pacha fermera le 1er mars
Gérard Brichon conteste les propos du vice-président de l'Université de Lyon, selon qui « il fallait trouver environ 1 million d'euros pour remettre les locaux aux normes de sécurité exigées » : Photo Laurent Martinat

L'Université de Lyon confirme sa décision de fermer l'institut à Tamaris. Son directeur, Gérard Brichon, s'insurge.

La décision est ferme et définitive. Selon Joseph Liéto, vice-président du conseil d'administration de l'Université de Lyon : « Le 1er mars prochain, le laboratoire de biologie de l'Institut Michel Pacha fermera ses portes ». Les menaces à peine voilées évoquées ces dernières semaines, sont devenues effectives. La visite des lieux de la commission chargée de dresser un état des lieux le 28 janvier dernier, n'a fait que conforter l'Université dans ce choix.

« Nous avons sur ce dossier une réflexion de sécurité. Les stagiaires et le personnel sont-ils en sécurité dans ce laboratoire ? La réponse est non. À partir de là, notre conseil scientifique chargé d'évaluer et de donner son avis a fait son travail. Entre le coût de la remise en sécurité, le nombre de personnes impliquées, la qualité des travaux et les partenariats, il nous fallait trouver environ 1 million d'euros pour remettre les locaux aux normes de sécurité exigées. La décision d'arrêter les recherches en biologie prend en compte tout cela. »

Des fûts radioactifs

Joseph Liéto précise que début 2007 à Lyon au sein de l'Université, 540 chimistes ont été déplacés. « Ils travaillaient également dans des locaux non adaptés et que nous remettons aux normes. »

Le vice-président « conçoit l'aspect humain que cette mesure peut générer » pour Gérard Brichon, maître de conférences et directeur de l'Institut Pacha. Toutefois, reprend-il, « nous ne pouvions plus travailler comme dans les années 70. On ne peut pas faire n'importe quoi avec l'argent public dont nous sommes comptables. Il nous faut faire des choix. L'Institut Michel Pacha est un legs. Le bâtiment a été loué au CNRS (qui poursuit le projet Antarès Ndla) jusqu'à fin 2010. Nous honorerons ce bail puisque les locaux occupés par le CNRS sont aux normes » (ce que contredit Gérard Brichon Ndla). « La recherche en biologie est terminée pour raisons de sécurité (normes électriques, stockage de produits chimiques, aération, ventilation) et de coûts » insiste Joseph Liéto. « Nous n'avons pas les moyens de remonter pareille structure. Je dois vous avouer que nous avons même retrouvé sur place des fûts radioactifs. »

Quid de l'avenir des lieux ? « Nous en sommes au début d'une réflexion engagée aussi avec les collectivités locales. Vendre ne serait peut-être pas une bonne solution. On réfléchit à d'autres idées. Quant au Fond d'archives de l'établissement, il est évident que nous conservons les collections. »

« Un calcul mesquin »

Un discours que ne veut pas entendre Gérard Brichon, très remonté.

« S'ils veulent fermer, qu'ils ferment. L'Université est dirigée par un médecin, un de ses vice-présidents est également médecin. Ils veulent absolument favoriser la médecine, ils ne tiennent pas compte que dans le mot université il y a univers c'est-à-dire chimie, mathématiques? », gronde le responsable.

« Je maintiens que cette décision de fermeture était déjà prise sous l'ancien directeur. Le laboratoire est aux normes. Certes, il pourrait l'être davantage avec des hottes plus modernes. De plus, c'est un mauvais coup porté à la ville. J'estime que c'est une c? de perdre cette station marine. La bioluminescence appartient au patrimoine seynois » (le professeur Raphaël Dubois en était un des scientifiques les plus pointus. Physiologiste, en 1891 il fonda avec Michel Pacha l'Institut qui porte son nom à Tamaris, Ndla). « C'est un calcul mesquin que fait l'Université. Pour moi, la lutte continue elle va même s'intensifier. On nous a tellement menti à ce sujet. »
source: Christian Pichard - Var Matin - maville.com

...cordialement...Nicky...


Tout le monde savait que c' était impossible
Il est venu un imbécile qui ne le savait pas et qui l'a fait.

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Nicky
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Date du message : vendredi 8 février 2008 à 17h52



source: Var Matin

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Nicky
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Date du message : lundi 12 mai 2008 à 00h27


Recherches L'élaboration d'une convention avec l'Université du Sud Toulon-Var, la communauté d'agglomération TPM et le propriétaire du site semble en réflexion
Un partenariat pour sauvegarder l'Institut Pacha


Gérard Brichon est toujours déterminé à sauver le laboratoire de physiologie marine. Un vaste partenariat pourrait voir le jour - Photo: Laurent Martinat

Annoncée par l'Université de Lyon pour le premier mars dernier, la fermeture de l'institut Michel Pacha n'a pas été officialisée (1). « Je n'ai reçu aucune notification de l'université de Lyon, je suis donc toujours directeur de l'institut ! » affirme en effet, Gérard Brichon, directeur de l'institut depuis 40 ans et qui a bien la ferme intention de rester jusqu'en août 2009, « comme la loi m'y autorise ».

Créé il y a plus d'un siècle, l'institut Michel Pacha était à l'origine un laboratoire de physiologie marine de la faculté des Sciences de Lyon. Il est depuis, passé sous l'obédience de l'Université Claude Bernard-Lyon 1. Depuis 2003, l'institut abrite la station à terre d'Antarès, dont la rumeur de départ circule déjà... « Normal, selon Gérard Brichon, puisque l'institut est supposé fermer ses portes. »

Créer un conseil scientifique et de gestion en partenariat

Alors que les associations de défense du patrimoine ont alerté l'opinion publique, saisi les politiques, la mobilisation gagne les collectivités locales, régionales.

Ainsi, affirme Gérard Brichon loin de se satisfaire de la mesure injustifiée selon lui, de la vice-présidence de l'Université de Lyon, une convention de partenariat réunissant la communauté d'agglomération Toulon Provence Méditerranée, l'Université de Toulon et du Var et encore l'Institut de médecine naval de l'hôpital Sainte-Anne pourrait voir le jour avec la collaboration de l'Université de Lyon.

« L'objectif est, assure Gérard Brichon, de créer un conseil scientifique et un conseil de gestion au sein desquels l'université de Lyon serait partie prenante puisque propriétaire, par legs, de l'institut. »

C'est dans cet esprit qu'un courrier a été adressé à l'Université de Lyon, afin d'élaborer une convention d'objectifs et de moyens. D'autant que, avec le pôle de compétitivité mer de la communauté d'agglomération Toulon Provence Méditerranée, du futur pôle mer de la ville de La Seyne (lire par ailleurs) ou encore de l'ouverture d'un cycle biologie à l'université du Sud Toulon Var, la vocation en biologie et physiologie marine de l'institut Michel Pacha pourrait trouver là une nouvelle dimension en matière de recherches.

« C'est ça ou une vacuité »

Le site n'accueillait-il pas, depuis 5 ans et jusqu'à l'année dernière, les étudiants en masters « régulation physiologique en environnement extrême » et « adaptation aux milieux extrêmes » de l'Université de Lyon ?

« 95 % de la biodiversité est marine, seuls 5 % de recherches sont menées sur ce thème... Se rapprocher de l'université du Sud Toulon Var permettrait de développer de nouvelles filières d'études et de recherches... et ce serait plus cohérent. » Une solution à laquelle doit réfléchir l'Université de Lyon. Joseph Liéto déclarait en effet, voilà un peu plus d'un mois, en être « au début d'une réflexion engagée avec les collectivités locales » (2).

« De toute façon, conclut Gérard Brichon, c'est ça ou une vacuité ». Auquel cas l'Université de Lyon n'assurant plus ses devoirs, les héritiers de Michel Pacha pourraient prétendre à reprendre les clés du bâtiment...

1. du 7 février dernier.
2. Nous n'avons pas pu joindre le vice-président de l'Université de Lyon Joseph Liéto.
source: K.M. - Var Matin

...cordialement...Nicky...

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Nicky
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Date du message : mercredi 28 mai 2008 à 13h43


L’institut Michel-Pacha officiellement fermé.

Son directeur Gérard Brichon a reçu hier par mail l’arrêté confirmant la fermeture de l’institut « à compter du 1er mai ». Dès hier soir, cette nouvelle a suscité une vive émotion auprès des nombreux soutiens de la vénérable institution. Plus d’infos … à suivre …

...cordialement...Nicky...

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Nicky
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Date du message : jeudi 29 mai 2008 à 08h41


L'Institut Michel-Pacha fermé depuis le premier mai
émoi - Le couperet est tombé. L'Université de Lyon a signé l'arrêt de mort de la station de physiologie marine. Cent huit années d'activités scientifiques s'achèvent ainsi


Photo: Dominique Leriche - Aux dires de Gérard Brichon : « L'Institut ne coûte que 30 000 euros par an à l'Université. C'est le budget pour l'eau, le chauffage, l'électricité et l'entretien des huit chambres qui logent les étudiants. Tout le reste, le fonctionnement du labo et les travaux de recherche, est autofinancé. »
C'est par un e-mail laconique signé de Joseph Liéto vice-président du Conseil d'administration de l'Université Claude Bernard Lyon 1, (1) reproduisant « l'arrêté portant interruption des activités d'enseignement et de recherche au sein du site universitaire de Tamaris », que lundi dernier (26 mai), Gérard Brichon directeur du site a appris la fermeture du laboratoire de l'Institut Michel Pacha à compter du... 1er mai 2008.l n'en est encore pas revenu. « C'est plutôt cavalier de m'apprendre cela alors que la décision est prise depuis déjà plusieurs semaines. » Pareille issue ne constitue cependant pas une surprise.

En octobre 2007 à la rentrée, l'Université avait demandé à ce que le site ne reçoive plus ses étudiants en master « régulations physiologiques en environnements extrême » ou en master professionnel « technologies en physiologie et biochimie marines ». Début 2008, il n'en restait qu'un. « Dire qu'on en accueillait plusieurs chaque année depuis quinze ans ».

Mise aux normes

Afin de justifier sa position, le Conseil d'administration s'est appuyé sur les conclusions de la commission de sécurité, de passage à Tamaris en début d'année, qui a pointé des conditions d'hygiène et de sécurité défaillantes. Ce que ne conteste pas Gérard Brichon : « Certes, l'électricité, la porte d'entrée des escaliers qui ne s'ouvre pas dans le bon sens et des escaliers en bois dangereux en cas d'incendie, méritent d'être repris. Mais je constate qu'une somme conséquente d'argent public a été utilisée il y a seulement 18 mois pour remettre le labo aux normes. » Pour le Docteur et Maître de conférence, « l'Université de Lyon veut se débarrasser de la biologie. Pourtant, nous sommes à la pointe dans notre domaine. » Gérard Brichon a même proposé l'instauration d'une convention de partenariat avec TPM, l'Université de Toulon et du Var et l'Institut de médecine naval de l'hôpital Sainte-Anne.

Transfert

Dans les cinq articles constituant l'arrêté, il est encore stipulé que « les personnels seront réaffectés dans les services de l'établissement au sein du domaine scientifique de la Doua à Villeurbanne, au plus tard le 1er septembre prochain. »

Que les activités de recherche menées (au premier étage du second bâtiment, NDLA) par le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) dans le cadre du programme Antarès peuvent être maintenues, sous sa responsabilité et dans le respect des prescriptions d'hygiène et de sécurité définies en annexe du présent arrêté. Une convention de mise à disposition du site sera proposée au CNRS étant acquis que l'Université de Lyon demeure propriétaire du bien immobilier ».

Enfin, « les biens mobiliers qui ne sont pas nécessaires au maintien ou à l'extension des activités scientifiques menées par le CNRS seront également transférés à Villeurbanne ». Ce qui fait dire à Gérard Brichon : « Lors du déménagement, il s'agira que ce qui est du patrimoine de la commune demeure ici, notamment le fond d'archives ».

Le Maître de conférence tient à remercier les différentes équipes municipales qui se sont succédé et ont apporté leur soutien à l'Institut, mais aussi Gilles Vincent, maire de Saint-Mandrier, conseiller général et président du Contrat de baie, ainsi que toutes les personnes et associations qui se sont mobilisées autour de l'Institut.

C'était bien. Point final.

(1) Joseph Liéto et Lionel Collet président de l'Université de Lyon n'ont pu être joints hier.
source: Var matin

...cordialement...Nicky...

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Date du message : jeudi 29 mai 2008 à 09h17


"une décision très dommageable" pour Marc Vuillemot


source: Var matin

...cordialement...Nicky...

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mariethe
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Date du message : samedi 31 mai 2008 à 15h12


C'est déplorable Dès qu'il y a quelque chose de bien, il faut qu'il y ait des empêcheurs de tourner en rond !!!

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Nicky
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Date du message : mardi 8 juillet 2008 à 00h14


La Seyne: L'institut Michel-Pacha dans le giron de l'université Toulon-Var ?
sciences - Alors que le laboratoire est inutilisable après le déménagement, la faculté varoise fait part de son grand intérêt pour ce patrimoine scientifique et culturel


Photo : Laurent Martinat - Dégoûté de voir comment sont traitées ces décennies de recherche, Gérard Brichon espère voir finalement une issue heureuse à la longue histoire de l'institut Pacha. « Mais n'est-il pas déjà trop tard ? » s'interroge-t-il devant un appareil rendu inutilisable.
Le déménagement de l'institut de physiologie marine de l'institut Michel-Pacha est achevé. « Avec maladresse, ils ont par exemple détruit un appareil parfaitement fonctionnel, constate Gérard Brichon, toujours directeur des lieux. Les locaux ressemblent à une bataille sur la Marne, et je dénonce une nouvelle fois avec force la disparition d'un bel outil de travail, ancré dans l'histoire de la commune. »

Alors qu'il ressent « un désintérêt général » sur la question, le directeur déplore aussi « de n'être informé de rien. J'ai appris la fermeture par voie de presse, j'ignorais l'arrivée des déménageurs... L'université me traite avec dédain, cela est peut-être dû à mon âge. Mais justement : ma carrière est derrière moi, et je n'ai plus peur de me faire des ennemis... »

« Fortement intéressés »

Dans le désarroi qui l'habite, Gérard Brichon pourrait trouver une raison d'espérer issue de la faculté varoise.

« Nous sommes fortement intéressés par cet institut, confie en effet Laroussi Oueslati, président de l'université du sud Toulon-Var. Je suis personnellement ce dossier pour lequel je suis en contact avec le président de l'université de Lyon. L'institut pourrait venir compléter le réseau de nos neuf laboratoires de recherches en sciences et technologies. »

En toute cohérence, le laboratoire s'intégrerait ainsi parfaitement dans le pôle de compétitivité mer prévu dans le secteur.

Bien sûr, de nombreuses interrogations subsistent, à commencer par la volonté des responsables de l'université de Lyon. « Nous devons nous réunir dès la semaine prochaine pour les convaincre et établir ensemble les conditions possibles du transfert. Pour nous, la question est aussi : rapatrie-t-on un laboratoire ou une structure fédérative ? », observe Laroussi Oueslati.

La ville, TPM, les conseils général et régional appelés en soutien

La situation financière de l'université impose aussi la mise en place d'un réseau efficace : « Cette opération implique des moyens financiers, techniques et humains. Nous sommes ainsi à la recherche de soutiens auprès de la commune, de TPM et des conseils général et régional. »

Le président de « Sud-Toulon-Var » n'oublie pas non plus l'autre enjeu du dossier. « L'institut de physiologie marine Michel-Pacha présente un grand intérêt sur le plan scientifique, mais il ne faut pas non plus oublier l'aspect patrimonial et culturel des lieux, qu'il convient de réhabiliter. Il faudra aussi se poser les questions des coûts à ce niveau. »

Le laboratoire, qui s'est confondu avec l'histoire de La Seyne pendant plus d'un siècle, n'est peut-être pas irrémédiablement condamné. Les regards, notamment celui de Gérard Brichon, se tournent désormais vers les instances dirigeantes de l'université de Lyon et « les responsables politiques de La Seyne et de l'aire toulonnaise, qui doivent enfin s'impliquer, s'engager plus en avant pour que soit préservé ce précieux outil », comme le fait remarquer Gérard Brichon.
source: P. Zamari - Var Matin

...cordialement...Nicky...