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Nicky
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Date du message : vendredi 13 juin 2008 à 01h07


La Seyne: Pour la JSS, la meilleure défense c'est l'attaque- 1ère Partie -
L'association, dont l'exercice financier affiche un important déficit, répond aux interrogations et en appelle aux pouvoirs publics afin de préserver son action


Photo : RPM - L'encadrement de «la J», permanents et bénévoles, fait front devant l'adversité, et ce déficit record. Elle souligne notamment le rôle social majeur qu'elle joue à Berthe.
« Si on doit recentrer nos activités, nous le ferons... » mais cela ne sera pas sans casse prévient la Jeunesse sportive seynoise. L'association qui, dans un quartier dit « prioritaire », travaille autant sur le terrain du football que dans l'accompagnement socio-éducatif n'élude pas ses difficultés financières : « C'est même nous qui en avons informé le préfet du Var et la Ville par l'intermédiaire du cabinet du maire » explique Raphaël Stéphan, directeur de la Jeunesse sportive seynoise.

Mais l'association n'accepte pas en revanche, que certains jettent l'opprobre sur son intégrité comme sur ses missions. « Le conseil d'administration s'est porté caution à hauteur de 150 000 e», explique Raphaël Stéphan, directeur de la JSS. La preuve de la bonne foi de l'équipe d'encadrement dont la structure est confrontée à un déficit que ses partenaires financiers n'entendent pas combler.

60 % du budget constitués par la masse salariale

La demande de subvention de droit commun (l'association formule également des demandes de subventions dans le cadre de la politique de la ville, à hauteur de 200 000e) s'élevait à plus de 128 000 e, soit l'équivalent du « besoin de fonds de roulement » ajoute Raphaël Stéphan... L'attribution de 40 000 e ne couvre pas le déficit.

Comment l'association s'est-elle retrouvée dans de telles difficultés avec un budget de l'ordre de 900 000 e ? « 80 % de notre budget vient des finances publiques », 20 % du sponsoring et des licences... dont 40 % restent impayées en fin d'exercice. Et 60 % du dit budget « constituent la masse salariale ».

Or, à l'heure où la JSS lançait ses « chantiers d'insertion » (agréées par l'Éducation nationale dans le cadre du CUCS) permettant à une trentaine de jeunes d'être formés aux métiers du sport, les subventions publiques ont été diminuées : « la municipalité alors a réduit sa participation, certes de 2000 e seulement (de 14 000, la subvention de droit commun est passée à 12 000 e), mais en parallèle, le conseil général ne renouvelait pas sa participation de 30 000 e » explique Raphaël Stephan. L'association qui affichait, au 31 mai 2006, un solde positif de plus de 13 000 e, s'est retrouvée l'année suivante avec un exercice déficitaire de plus de 75 000 e.

La structure a alors revu ses ambitions à la baisse (le nombre de jeunes en chantier d'insertion est passé de 30 à une dizaine...) cela n'a pas suffi à redresser la situation. Les comptes 2008 ne sont pas encore validés mais laisseraient apparaître un solde négatif proche des 100 000 e.
source: K. M. - Var Matin

...cordialement...Nicky...

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Nicky
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Date du message : vendredi 13 juin 2008 à 01h08


La Seyne: Pour la JSS, la meilleure défense c'est l'attaque- 2ème Partie -
« Nous ne pourrons pas nous substituer à l'action publique »
Aujourd'hui, prise dans une spirale financière dont elle espère sortir au plus vite, l'association présidée par Raymond Janouzzi, déplore le traitement dont elle a fait l'objet par le passé. « La cité était laissée pour compte », insiste d'ailleurs Jean-Marie Ferrero, éducateur depuis 40 ans. « Pourquoi les élus n'ont-ils pas rempli leur rôle ? » poursuit Raphaël Stéphan. En substance : pourquoi n'ont-ils pas pris la mesure du travail effectué dans le quartier ?

Fort de 265 jours d'activités par an, de 398 licenciés, la JSS défend les « réelles utilités des actions que nous menons ». D'espérer que cela au moins, transparaisse dans les conclusions de l'audit.

Reste que, « s'il faut recentrer nos activités, nous réorganiser administrativement, nous le ferons. Mais nous ne pourrons plus alors, nous substituer à l'action publique ».

C'est une réunion des différents partenaires dans le cadre de la politique de la ville qui a incité la ville à diligenter l'audit, qui doit débuter la semaine prochaine. « La Région avait émis quelques réserves sur certains projets de la JSS lors de l'examen des demandes de subvention (la JSS sollicitait un financement de l'ordre de 200 000e), explique Rachid Maziane, adjoint au maire délégué à la politique de la ville et l'habitat. Elle avait même initié un audit entre 2006 et 2007. Notre objectif est aujourd'hui, de vérifier de l'intérêt des projets développés en cours ou potentiels, afin d'assurer le bon fonctionnement de l'association ».

La ville a initié l'audit de concert avec ses partenaires : Région, Direction départementale de la jeunesse et des sports et donc conseil général, communauté d'agglomération. « Nous voulons mener une analyse collective, poursuit Rachid Maziane, que l'ensemble des partenaires prennent des positions communes eut égard les préconisations de l'audit » et que l'analyse financière qui sera menée au sein de la structure soit la plus proche des besoins. « Si la JSS est confrontée à une hausse des charges sans rentrée de produits, alors il faudra envisager une réduction des charges » poursuit Rachid Maziane.

Pour autant, « l'audit ne signifie pas manque de confiance dans l'équipe dirigeante, ajoute l'élu à la politique de la ville. Nous voulons justement accompagner la JSS et lui éviter un redressement financier. Si on ne s'en préoccupe pas aujourd'hui, nous ne pourrons pas sauver la structure. »

D'autant que les moyens financiers des partenaires ne sont pas extensibles et n'ont pas à se substituer à une mauvaise gestion budgétaire.

Pour la municipalité , « l'audit ne traduit pas un manque de confiance »

Le prix des licences

Lors de la séance du conseil municipal, la question a été clairement posée : comment se fait-il que certains licenciés paient 130 e ? « Il s'agit, précise Jean-Marie Ferrero, éducateur de l'équipe première seniors, du montant de la licence pour les jeunes inscrit au centre éducatif d'enseignement au football ». Prix qui comprend la licence, mais aussi l'équipement complet : tenue pendant les matches, survêtements d'entraînement etc. « à la différence des autres licenciés qui ne disposent, en payant leur licence, que du short du maillot et de la paire de bas. »

Ainsi, les débutants-poussins s'acquittent de 65 e pour la licence annuelle, les 10 - 18 ans 95 e, (loisirs ou compétitions) avec 32 e pris en charge par la CAF. « Il faut aussi savoir qu'une licence nous est facturée 20 e par la fédération » conclut Raphaël Stephan.
source: K. M. - Var Matin

...cordialement...Nicky...