Place Bourradet: Un nouvel Avenir pour les Maisons des XVII et XVIIIe

La Seyne: Place Bourradet, un nouvel avenir pour des maisons des XVII et XVIIIe
Plus qu'une simple requalification, la rénovation des maisons de l'îlot Bourradet porte un projet à la fois culturel et social qui va redonner vie au quartier

Le projet de rénovations des maisons de la place Bourradet prévoit des services administratifs avec la maison de l'habitat, des animations associatives et culturelles avec la maison de l'image et du patrimoine, et également des logements.
La place Bourradet a été rénovée, les maisons qui la bordent vont l'être à leur tour dans le cadre d'un projet culturel et social.

Datées des XVII et XVIIIe siècles, ces maisons étaient situées sur l'ancienne darse du port, à l'époque où la mer remontait jusqu'à ce bout de rade, qui a donné son nom à la place Bourradet. Intéressantes sur le plan architectural, elles disposent d'éléments comme des fenêtres à meneaux de pierre ou un escalier à gypserie que la ville souhaite désormais préserver et mettre en valeur.

Une maison de l'habitat et une maison de l'image et du patrimoine

La première des maisons, située sur une parcelle entre les rues Bourradet, Evenos et République, abritera la maison de l'habitat. « Les Seynois qui voudront rénover leur maison y trouveront les services du centre ancien, de l'aménagement urbain, de l'ADIL, du Pact Arim... » indique l'adjointe chargée du patrimoine et de la culture, Florence Cyrulnik.

La seconde, constituée par un ensemble situé 2 rue Denfert Rochereau et 10 rue Clément, accueillera une maison de l'image et du patrimoine. Il s'agira de mettre en valeur un secteur associatif dynamique, celui de la production audiovisuelle ainsi que le patrimoine général de la ville. « Cela fait des années que les ateliers de l'image existent, poursuit l'adjointe. Il ne manquait qu'un lieu pour ces activités audiovisuelles à La Seyne. C'est un secteur très dynamique, porté par un collectif formé de la Cie Embruns, de Créa 7e art et de 7e Vague. Pour la maison du patrimoine, on imagine des animations qui changent, avec une programmation régulièrement renouvelée. Ce sera aussi un lieu de réunion en centre-ville pour les associations. »

Une aide de la Région

Le fait que ce projet implique à la fois une présence administrative et une nouvelle dynamique associative et culturelle dans un centre-ville à l'abandon vaut à la ville une aide de la région. « Ce qui motive leur aide, confirme Florence Cyrulnik, c'est la vision culturelle et sociale du projet dans un centre-ville paupérisé. »

Le montant total de presque 2,2 millions d'euros est cofinancé par la ville (20 %), TPM (20 %), le conseil régional (30 %) et le conseil général (30 %). L'appel d'offres pour la maison du patrimoine a déjà été lancé. Les travaux débuteront « dès cette année » annonce Florence Cyrulnik.

Le projet prévoit aussi des logements dans les étages supérieurs des maisons. « ça en fait un projet cohérent. Quand les lieux ne sont plus à l'abandon, il y a des fréquentations qui n'ont plus lieu, soutient Florence Cyrulnik. Avec ces trois maisons et ces logements, le quartier va se trouver sécurisé. Nous apportons des services en centre-ville, une vie associative et culturelle, des animations périodiques adaptées aux lieux. »
source: Caroline Martinat - Var Matin

Sur cette place Bouradet il on avait élevé, en 1866 un obélisque pour rendre hommage aux victimes des épidémies qui avaient fait des centaines de morts dans la cité.
Malheureusement, cette colonne fut enlevée l'année suivante et transportée dans notre cimetière où elle se trouve toujours.
Monsieur Baudoin dans sa fabuleuse "Histoire de La Seyne" déclare que ce fut une trés grosse erreur et je partage son avis.
Il serait trés facile à l'heure actuelle de réimplanter ce monument à sa place d'origine. Ce serai chose facile à notre époque car pour l'opération, un camion grue suffirait.

On peut trouver la photo de cet obélisque en cliquant simplement. obélisque la seyne sur mer.

Merci Nicky si tu peux nous mettre la photo

gambi-storti a écrit : Sur cette place Bouradet il on avait élevé, en 1866 un obélisque pour rendre hommage aux victimes des épidémies qui avaient fait des centaines de morts dans la cité.

Merci Nicky. Je suis persuadé que cet obélisque, une fois bien lavé au Karcher devrait revenir en ville.
Paris a bien le sien ????

Il faudrait lancer une pétition pour l'obélisque.

source: - Var Matin

Il a raison ce monsieur. Il serait plus agréable de le voir revenir en ville.

pourquoi faire ? Il est bien au cimetière il rend hommage aux morts d'épidémie et est dans le cimétière ?
pourquoi faire encore des frais pour déplacer cet obélisque - et le mettre sur une place toute rénovée dans l'objectif n'est pas de rappeler les morts seynois - qu'on se souvienne du passé c'est une chose normale mais les personnes qui veulent voir cet ouvrage peuvent aller au cimetière - d'ailleurs des petits livrets avaient été distribués par la commune avec un paragraphe sur cet obélisque

Je ne suis pas pour des dépenses supplémentaires, loin de là, il y en a assez comme ça, mais vous connaissez beaucoup de personnes allant visiter le cimetière ?
Même notre monument aux Morts, il faut être de La Seyne pour savoir où il se trouve.
Souhaitons en effet que ces bâtisses conservent leur aspect original et qu'aucun architecte n'ait l'idée saugrenue de les défigurer, genre gare de Toulon par exemple.

Centre ancien : un toit pour le patrimoine, l'image et l'habitat

Rénovation: Les travaux d'aménagement des trois bâtiments, place Bourradet commenceront le lundi 3 novembre et devraient s'achever en mai 2010

Photo : Dominique Leriche - Florence Cyrulnik sur la place Bourradet devant les futurs bâtiments rénovés : à gauche, la maison de l'habitat, au fond à gauche, la maison du patrimoine, à droite, celle de l'image.
On est très content que cette place se remette à vivre ». Florence Cyrulnik, adjointe au patrimoine et à la culture, s'est félicitée de voir que la place Bourradet se refait une beauté au fil des ans.

Ainsi, après la remise en état de la place proprement dite, c'est au tour des bâtiments qui entourent le site de se faire un lifting. Trois d'entre eux vont ainsi être rénovés et rebaptisés. Le premier s'appellera la maison du patrimoine, le second se nommera la maison de l'habitat et enfin le troisième, la maison de l'image. Tout est fait pour que ce lieu soit un véritable espace de vie.

Et un et deux et trois

La maison de l'habitat, mise au service de la population, est « un guichet unique », souligne l'élue. Ce guichet permettra, à ceux qui le souhaitent, de poser des questions directement liées à la rénovation urbaine. Cette maison servira de permanence à plusieurs acteurs de la rénovation urbaine comme l'Opah Ru (1), le Pact Arim (2) ou encore l'Adil (3). Elle pourra accueillir aussi des expositions sur les futurs projets menés sur le centre ancien.

La maison du patrimoine aura une vocation associative. Elle sera ouverte aux habitants et liée à la vie culturelle du centre ancien, dans le but de « créer un réseau associatif », explique l'élue. Trois niveaux ont été programmés dans cette maison. Le rez-de-chaussée (50 m2 environ) sera un lieu d'exposition, de réunion et d'animation pour les associations spécialisées dans le patrimoine et la culture. Aux étages supérieurs, il y aura des bureaux. « L'objectif est de réunir les associations qui ont une activité patrimoniale », rappelle Florence Cyrulnik.

Enfin la maison de l'image servira de cadre aux associations directement impliquées sur le patrimoine et l'exploitation de l'image.

Un projet d'envergure

C'est un véritable projet d'envergure qui, ne l'oublions pas, avait été lancé par la municipalité précédente.

Les premiers travaux vont débuter lundi 3 novembre pour s'achever en mai 2010. « Nous voulons redonner une qualité de vie et des animations et récréer ainsi un lien social », argumente Florence Cyrulnik. Ainsi la rénovation du centre ancien se poursuit. Et en grand, s'il-vous-plait ! Michel PASQUINI

1. Opah Ru : Opération programmée d'amélioration de l'habitat du renouvellement urbain
2. Pact Arim : programme action contre les taudis association de restauration immobilière
3. Adil : agence départementale pour l'information sur le logement.
source: Var Matin

gambi-storti a écrit :Sur cette place Bouradet il on avait élevé, en 1866 un obélisque pour rendre hommage aux victimes des épidémies qui avaient fait des centaines de morts dans la cité. Malheureusement, cette colonne fut enlevée l'année suivante et transportée dans notre cimetière où elle se trouve toujours. Monsieur Baudoin dans sa fabuleuse "Histoire de La Seyne" déclare que ce fut une trés grosse erreur et je partage son avis. Il serait trés facile à l'heure actuelle de réimplanter ce monument à sa place d'origine. Ce serai chose facile à notre époque car pour l'opération, un camion grue suffirait.

Mme Cyrulnik n’est pas du tout contre l’idée de réimplanter l'obélisque à sa place d'origine, aujourd’hui la Place Martel Esprit ancien "quartier Bouradet" …
… il faut voir avec les aménagements de futurs festivités organisés sur cette place …