Grève de la fonction publique du jeudi 20 novembre
Ecoles :une solution d'accueil concertée
Le jeudi 20 novembre, le personnel municipal devait être redéployé afin de recevoir les enfants dont les parents n’auraient pu assurer la garde par leurs propres moyens sur sites *.
Or, un mouvement de grève des personnels municipaux a été notifié à la Ville ce mardi 18 novembre en début d'après-midi.
En conséquence, le dispositif se limitera à l'ouverture de trois centres d'accueil : le centre de loisirs de Jean Zay pour 80 enfants, le centre de la Dominante pour 100 enfants, et la base de Janas pour 80 enfants. Il n'y aura ni restauration, ni garderie. Les horaires d'accueil seront donc : 8h30 – 11h30 / 13h30 – 16h30.
La municipalité prie la population de bien vouloir l’en excuser par avance.
*L’information concernant le taux de grévistes par site (écoles) permettant aux services municipaux de réagir est communiqué comme à chaque fois seulement 48h avant le jour dit de la grève par les services de l’Inspection d’Académie.
Une décision concertée : retour sur la réunion de samedi 15 novembre où les élus de la Seyne-sur-Mer ont rencontré les fédérations de parents d’élèves et les syndicats d’agents communaux afin de proposer une solution aux familles.
Les représentants des parents d'élèves, des enseignants et des personnels communaux ont été conviés par le maire Marc VUILLEMOT à une rencontre samedi 15 novembre à 9 heures à la cantine Renan.
15 écoles étaient représentées par 24 parents, 6 enseignants dont 2 représentants SNUIPP-FSU et 2 représentants CGT des personnels communaux ainsi que la déléguée FCPE.
Les élus ont animé la rencontre (Christine SAMPERE adjointe à l'éducation, Philippe MIGNONI 2ème adjoint, Solange ANDRIEU adjointe aux solidarités, Annie GHIBAUDO MARTIN adjointe à la santé, Christian BIANCHI adjoint de quartier, Malika RIEMER, Graziella GAUJAC, Danièle DIMO, Christian BARLO, conseillers municipaux), rappelant leur opposition à cette loi anticonstitutionnelle ("casse"de la grève), les termes de la loi, les difficultés de son application et le risque encouru de sa non application.
Mme SAMPERE a insisté sur la priorité de satisfaire avant tout les besoins de la population, consciente des problèmes que rencontrent notamment les parents isolés, ou n'ayant aucune famille ni ami pouvant les aider. L'idée de solidarité entre les parents a obtenu une adhésion totale de l'assemblée, qui souhaite voir se tisser des réseaux de parents autour de la défense de l'Ecole publique. Les représentants de parents d'élèves vont organiser des réunions d'information et de partage afin dans un premier temps de créer ou renforcer cette solidarité. Le niveau de réflexion politique des parents face aux réformes de l'Education nationale a été accueilli avec satisfaction par les représentants des enseignants : menace qui pèse sur l'école maternelle, les RASED, les nombreuses suppressions de postes...
La tenue d'une assemblée générale à l'initiative des élus est souhaitée par les parents d'élèves présents. L'idée d'un référendum sur l'opportunité de la mise en place d'un service minimum dans les écoles a été évoquée. L'important restant de communiquer largement sur les réformes annoncées, les parents souhaitant que la municipalité continue de participer à l'information de la population.
A noter également que la municipalité et l’ensemble des acteurs de la communauté éducative continueront à envisager tous les moyens de remettre en cause « la loi sur le service minimum dans un cadre juridique européen ».
source: Service Communication