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Nicky
webmaster

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Date du message : mardi 30 décembre 2008 à 03h11


L'huître de Tamaris se fait une place sur les plateaux du réveillon


Photo : R. Barsotti
Ces huîtres varoises viennent de Bouzigues, dans l'Hérault, mais sont affinées tout au long de l'année dans les parcs de la baie du Lazaret à La Seyne-sur-Mer. Elles sont plus iodées et moins salées que leurs homologues de l'Atlantique.

Envie d'originalité pour le réveillon de la Saint-Sylvestre ? Essayez les huîtres... varoises ! À La Seyne-sur-Mer, une douzaine de conchyliculteurs produisent tout au long de l'année des mollusques bivalves.

Les huîtres de Tamaris n'ont certes pas la renommée de celles du bassin d'Arcachon ou des Marennes d'Oléron. D'ailleurs, elles ne naissent pas ici. Elles sont souvent issues de l'étang de Thau à Bouzigues (Hérault), mais sont affinées dans les parcs de la baie du Lazaret. Et depuis quelques années, elles sont de plus en plus appréciées des amateurs locaux. « Notre produit a un goût très particulier. L'huître est plus iodée et moins salée que celle d'Atlantique. ça la rend très goûteuse », décortique Sylvie, qui travaille dans l'exploitation de sa fille. A 27 ans, Céline Fraissard est la plus jeune conchylicultrice de Tamaris.

Vendues uniquement sur les marchés

Du producteur au consommateur, sans passer par la case réfrigérateur : c'est l'atout fraîcheur mis en avant par ces producteurs locaux. « Les huîtres sont sorties de l'eau, elles passent ensuite 48 heures dans des bassins de purification. Une fois épurées, elles sont vendues le matin même », explique la jeune femme. « On vend nos huîtres uniquement sur les marchés. A la halle aux poissons de La Seyne, sur le cours Lafayette à Toulon et à La Capte, à Hyères », ajoute Sylvie. Les mollusques qui ne trouvent pas acheteur sont remis à la mer.

Des ventes un peu moins bonnes à Noël

Crise oblige, les ventes d'huîtres pour les fêtes de Noël ont été un peu moins bonnes qu'espéré. « C'est dommage car si cette année le coquillage est magnifique, les clients ne sont pas au rendez-vous, note Céline Fraissard. Mais depuis trois ans, notre chiffre d'affaires est en constante progression. Nous en vendons tout au long de l'année, l'huître locale est en train de devenir un produit porteur », ajoute la conchylicultrice.

Sa petite entreprise familiale, lancée il y a quatre ans, produit chaque année quelque 15 tonnes d'huîtres. L'huître de Tamaris est vendue environ 5,50 euros la douzaine. A déguster sans modération !
source: Olivier Marino - var matin

...cordialement...Nicky...

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RONCHON
Visiteur


Date du message : mardi 30 décembre 2008 à 09h34


Au sujet des huitres, savez vous que dans notre notre rade on trouvait encore il y a une cinquantaine d'années des huitres sauvages de trois fois plus grosses que celles d"élevage.
Elles n'étaieient pas fameuses car trop grosses et trop iodées mais il nous arrivait d'en ramasser dans les fonds au large de l'Eguillette.
Les moules rouges, trés bonnes et trés goÛteuses se ramassaient elles à Balaguier mais le saccage a eu raison d'elles de même que les praires à Tamaris.

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Andree83
Membre

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Date du message : mercredi 11 août 2021 à 16h11


Sylvie Arnaud

Bonjour,
c'est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris ce matin la disparition de Sylvie, qui était la précédente gérante du Restaurant "Le Ponton" à St Elme, et qui vendait également ses coquillages sous les halles de la poissonnerie Rue République à la Seyne, face à Jean Luc Galli, poissonnier. Mais on pouvait également la retrouver sur le cours Lafayette à Toulon.
Toujours souriante malgré les aléas de la vie, Sylvie accompagnait nos dégustations de coquillages au bord de l'eau, chez elle.
Sous les Halles, je l'ai toujours vue. Elle y était depuis plus de 35 ans.
Hélas, la maladie ne faisant de cadeau à personne, ne lui en a pas fait non plus, et c'est après un combat de presque deux ans qu'elle nous a quitté dimanche.
Jean Luc et Nathalie étaient très tristes en évoquant son départ ce matin, mais je pense à tous ses amis (es) qui se faisaient un plaisir de la rencontrer au détour de ce lieu ou de son cher "Ponton".
Sylvie était la gentillesse même, et très travailleuse.
Nous sommes nombreux à avoir du chagrin aujourd'hui.