Pour une architecture et une urbanisation autrement ! »
Article proposé par Christian Barlo
° Dans le cadre d’un « nouveau contrat municipal local » l’intérêt d’une architecture et d’une urbanisation autrement pour une qualité de l’habitat s’impose.
° Les sept ans de politique de marchandisation du territoire communal de M. Arthur PAECHT et de son équipe, son urbanisation à marches forcées avec ses conséquences d’anarchie des promoteurs immobiliers dans la démolition, la construction du n’importe quoi et à n’importe quel lieu dans de nombreux quartiers a complètement défiguré notre ville.
° En ce début du 21e siècle dès que l’on demande aux populations de s’exprimer sur le dossier de l’habitat et du logement nous pensons tous plus ou moins que nous sommes face à une véritable machine à produire de l’inégalité avec un système qui s’avère au bord de l’implosion générale.
° Chacun le sait et malheureusement se tait et pourtant toutes les enquêtes d’opinions sérieuses le montrent, invariablement le sujet du logement trône toujours en tête des préoccupations majeures des citoyennes et des citoyens.
° Jadis l’accession au logement quels que soient sa forme et son type symbolisait le rattachement concret à une assise sociale au même titre que le travail en particulier et force est de constater que désormais aujourd’hui l’atomisation sociale a complètement déstructuré cette aspiration.
° Il n’est un secret pour personne que près de un million et demi de personnes sont en attente d’un HLM.
° A la Seyne sur mer les destructions de tours sans aucune équivalence de reconstruction de logements sociaux fait que nombreux sont les Seynoises et les Seynois qui ont de plus en plus de difficultés à l’accès à un véritable toit.
° Comme quoi sept ans après, l’urbanisation à la sauce d’Arthur PAECHT n’a rien réglé bien au contraire et au détriment du devenir de notre ville…
° Alors « Faire la ville de demain, implique-t-il de continuer à détruire celle d’hier ? »
° Pour Catherine TRICOT, architecte en charge de la rénovation du quartier GREMILLON à Bobigny en Seine St Denis : « L’enjeu de la rénovation urbaine à Bobigny est de densifier un territoire en pleine transformation. Cela passe plutôt par la transformation que la démolition. Nous ne voulons pas dévaloriser, ni stigmatiser l’existant, mais pointer bien au contraire sa nécessité d’évolution, de modernisation tout en respectant la culture populaire et la mémoire du quartier. Pour l’architecte, la mixité sociale est une mise en question : « Voulons-nous ou non introduire des classes moyennes dans les quartiers populaires ? » En réalité par mépris de la population qui compose initialement ces quartiers et pour leur apprendre la civilisation, de quoi s’inquiéter de constater une éviction toujours plus grande des classes populaires. » Fin de citations.
° A regarder de plus près la ville est de partout en crise.
° Ce qui a été démoli, mal reconstruit et construit sans aucun discernement des lieux, de son environnement et des intérêts des populations concernées nous contente en fait énormément.
° Sans pour autant avoir pu s’exprimer ouvertement un propriétaire seynois qui, du jour au lendemain s’est vu imposer un immeuble à proximité, sait aujourd’hui que son patrimoine personnel, maison ou villa a perdu de sa valeur.
° L’étalement urbain s’est fait au détriment des paysages naturels, dispendieux en terme de réseaux sans pour autant favoriser, bien au contraire, les relations humaines.
... à suivre ...