Mais au fait, Y A T-IL DU FRÊT DANS CE RAFIOT ???
Bécasse
Visiteur
Date du message : jeudi 15 janvier 2009 à 19h52
Lucien
Modérateur - SAPEURS POMPIERS
Date du message : jeudi 15 janvier 2009 à 20h09
Citation :Est ce qu'il y a une réelle activité sur ce port de commerce?Au port de Brégaillon, oui, mais ce bateau là est amarré, à ce qui fut l'ancien quai d'armement des chantiers, regardes bien la photo, donc isolé et à l'écart. Les gars sont des marins, pas des chargés de communication, si personne ne le fait à leur place, ils subissent la situation. Il est vrai toutefois qu'il a fallu que ça soit médiatisé pour que la CCI bouge un peu.
Citation :Mais au fait, Y A T-IL DU FRÊT DANS CE RAFIOT ???Je vois à quoi tu penses : une bonne cargaison de postes FV, appareils ménagers ou autres babioles Il est vide
Message modifié le jeudi 15 janvier 2009 à 20h11 par Lucien
Date du message : jeudi 15 janvier 2009 à 20h57
bécasse,
t'es bloqué sans salaire depuis 4 mois il y a de la marchandise sur le bateau
tu fais quoi
toi je sais pas
mais moi je vends pour me payer et nourrir ma famille
alors tu crois qu'il y a encore quelque chose sur le bateau
Bécasse
Visiteur
Date du message : jeudi 15 janvier 2009 à 21h07
Il y a toujours quelque chose à vendre sur un batau et de belles choses.
Des lampes tempête, beaucoup d'objets en cuivre etc etc ..........
Date du message : jeudi 15 janvier 2009 à 21h36
chiche on y va
LoulouDesLilas
Visiteur
Date du message : mardi 20 janvier 2009 à 11h06
Nous sommes allés voir les "marins abandonnés" de l'ITALRORO, avec des syndicalistes.
L'interview est ici :
Marins en rade
Plus tu pedales moins fort, moins tu avances plus vite !!
Nicky
webmaster
Date du message : lundi 2 février 2009 à 00h15
Le Secours populaire ravitaille les marins de l'Italroro One
Photo : Rina Uzan - Les bénévoles du Secours populaire ont apporté près de 300 kg de nourriture et pour 250 euros de produits de première nécessité aux onze marins de l'Italroro One.
Dix bénévoles de l'association caritative se sont spontanément présentés devant le bateau hier matin pour apporter vivres et produits du quotidien
Des légumes, des fruits, du lait, de la viande, du fromage, du pain, mais aussi des vêtements, des savons, du dentifrice, des brosses à dents, des produits d'entretien, du papier toilette et des cartes téléphoniques... Les bénévoles du Secours populaire de Var et de La Seyne sont venus, spontanément, ravitailler hier matin les onze marins restants de l'Italroro One, bloqués dans la rade depuis le 24 octobre 2008 (1).
« On a apporté 300 kg de nourriture et pour environ 250 euros de produits d'hygiène », raconte Jo Seghi. « On a surtout acheté des trucs dont ils avaient grand besoin », ajoute le secrétaire général du Secours Populaire du Var.
« Ils ont besoin d'un contact humain »
Hier, sur les coups de onze heures du matin, sous un vent glacial et une pluie fine, les bénévoles ont déchargé le camion de ses précieuses victuailles. Avant d'organiser une chaîne humaine pour remonter les précieuses offrandes dans les entrailles de l'immense navire.
Les denrées, des produits frais mais aussi congelés, ont immédiatement été stockées dans la cambuse. Elles viennent s'ajouter aux quatre palettes de vivres livrées le 14 janvier dernier par Puglia Navigazione, le futur ex-armateur.
L'équipage, visiblement très ému par ce geste de solidarité, a trinqué à l'honneur de ses bienfaiteurs d'un jour. Les marins en ont profiter pour témoigner leur reconnaissance envers la chambre de commerce et d'industrie du Var et « la gentillesse » de son chef d'exploitation des ports, Luc Pointard, qui a veillé à l'approvisionnement du bateau et a permis aux hommes de joindre leurs familles par téléphone.
« Leur situation est très émouvante, témoigne Jo Seghi. En réalité, ce dont ils ont le plus besoin, c'est d'une relation amicale, car ils manquent cruellement de contact », juge le secrétaire général du Secours Populaire du Var, avant de promettre de revenir à plusieurs afin d'organiser un grand banquet accompagné de spécialités locales !
source: O. Marino - var matin
sagamore
Admin - Forum UL CGT
Date du message : lundi 2 février 2009 à 01h08
Je confirme : La CCI se conduit de la meilleure façon possible pour ces marins, ça nous avait été confirmé lors de notre visite.
Plus tu pedales moins fort, moins tu avances plus vite !!
Nicky
webmaster
Date du message : samedi 7 février 2009 à 00h17
Jamel Omrani, président-directeur général d'OM Roroline réagit
Photo : doc - Le P.-D. G. d'OM Roroline, Jamel Omrani, en compagnie des élus lors de l'inauguration officielle de la ligne le 25 octobre 2008.
Quelle sortie de crise pour les marins de l'Italroro One ? Dans un courrier électronique adressé à notre rédaction, en réaction à l'article paru dans nos colonnes le lundi 2 février, Jamel Omrani, président-directeur général d'OM Roroline, fait le point sur la situation actuelle des marins et de sa société, opératrice de la ligne commerciale Brégaillon-Sousse.
Malgré son inauguration officielle le 25 octobre dernier, la liaison vers la Tunisie n'a toujours pas démarré. Et si les propos du p.-d.-g. sont volontaires, sa marge de manoeuvre semble plus étroite. Revue des sujets abordés.
L'achat des navires : « Notre société a investi dans une politique d'achat des navires et nous ne pouvons plus nous permettre de faire plus de fautes avec les clients sur cette ligne. Jusqu'à présent, nous avons respecté toutes nos obligations avec Puglia navigazione », affirme Jamel Omrani qui précise que l'achat n'est toutefois pas finalisé.
La situation des marins : « Nous suivons les marins, nous sommes en contact avec leurs employeurs à Manille pour essayer de prolonger leurs contrats de travail. Notre but, c'est qu'ils gardent leurs droits (sic) chez Puglia Navigazione. »
L'ouverture de la ligne : « Il nous est très difficile pour l'instant de donner une date pour l'ouverture de la ligne tant que tous les problèmes juridiques ne sont pas résolus. Nos équipes, employés, agents et fournisseurs sont également en train d'attendre. Nous espérons que la situation va se débloquer le plus tôt possible ».
source: O. M. - var matin
Nicky
webmaster
Date du message : mercredi 18 février 2009 à 00h06
Le Secours populaire ravitaille les marins de « l'ItalRoro One »
Photo : Eric Estrade - Nappe blanche et couverts en argent, les marins de l'ItalRoro One, avaient souhaité accueillir leurs invités en grande pompe, hier.
Hier, la dizaine de marins, bloquée depuis le 24 octobre à bord du navire ItalRoro One (voir encadré) a eu la visite du Secours populaire français. « Pour la deuxième fois depuis le début du mois (ndlr, le 1er février), nous ravitaillons le navire en denrées et produits de première nécessité. Nous avons apporté du riz, des steaks, des poulets ou encore des crevettes » a souligné Jo Seghi, secrétaire du SPF du Var, présent sur site avec plusieurs de ses collaborateurs et collaboratrices, qui outre la nourriture, ont également apporté un peu de chaleur humaine à ces marins en détresse.
De la convivialité d'abord
Hier, à l'intérieur du navire, à deux pas des cuisines, régnait une atmosphère sereine. On était loin d'imaginer que ce navire « fantôme » pouvait se transformer, l'espace de quelques heures, en véritable cantine chaleureuse où la joie de vivre se faisait sentir. Entre deux plats confectionnés par Greta et Imélda, l'une Roumaine, l'autre Philippine, mijotés avec goût par Benjamin, le chef cuisinier philippin du navire, on avait fait en sorte d'oublier la galère des marins du navire. L'ambiance était détendue, le sourire de rigueur. Nappes blanches posées avec soin sur chaque table, couverts en argent, les marins de l'ItalRoro One, avaient souhaité accueillir leurs invités en grande pompe. « Vous voyez l'accueil que l'on a eu. C'est fabuleux pour des marins emprisonnés depuis des mois » explique l'un des membres du Secours populaire français. « Ce n'est pas facile, mais on essaye de leur faire oublier les problèmes qu'ils endurent » ajoutait cet autre membre. « Ils avaient besoin de contact » soulignait Jo Seghi. A ses côtés, Luciano, le mécanicien roumain retrouvait un peu de chaleur et de confiance. Il souriait. Son seul espoir ? Quitter ce port d'attache pour rejoindre sa famille et ses amis. Luciano, comme la plupart des marins de l'ItalRoro One, restent prudents quant à un éventuel départ. Ils espèrent une issue rapide à ce conflit qui dure depuis longtemps. Et si les marins ont par habitude d'être fort mentalement, hier ceux de l'ItalRoro One, avaient un pincement au coeur en voyant s'éloigner leurs amis du SPF. « On les quitte, mais on reviendra si le besoin s'en fait sentir » ajoutait Jo Seghi en distribuant une carte de téléphone. « A tour de rôle, ils pourront téléphoner à leur famille durant 25 minutes par semaine ». Un cadeau qu'ont apprécié ces marins en détresse.
source: Michel Pasquini - var matin