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Nicky
webmaster

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Date du message : vendredi 23 janvier 2009 à 12h31


Les recruteurs se servent de Google et de Facebook


On nous parle de plus en plus d’informations confidentielles sur Internet et de vie privée, mais voilà que les réseaux sociaux sont de plus en plus présents dans notre vie quotidienne et la CNIL s’inquiète sur ce phénomène. Selon une étude d’août 2008 du cabinet de recrutement Robert Half, 94% des DRH français utilisent de moins en moins les modes traditionnels de sélection, comme la vérification des curriculum vitae. Même si certains résistent encore par principe, la plupart des recruteurs n’hésitent plus à chercher sur Internet des informations personnelles sur les postulants à un emploi.

Pour Albert Paoli, directeur du cabinet de recrutement AP Conseil, entrer le nom d’un candidat dans le premier moteur de recherche mondial Google ou le réseau social Facebook, pour y dénicher des informations, est devenu un réflexe dans sa procédure de sélection des candidats qu’il propose aux PME et PMI. Le déclic : "mon fils m’a raconté que dans son entreprise, le patron regardait systématiquement les pages Facebook des candidats. Il a même créé une fausse page Facebook pour avoir des informations sur les personnes qu’il veut recruter".

Etat-civil, études, centres d’intérêt, photos, vidéos, vie privée : Google, Facebook ou d’autres sites comme "Les copains d’avant" sont une mine d’informations pour les recruteurs dans leur quête de l’oiseau rare. "Il est plus intéressant d’avoir des références autres que celles fournies par le CV."

Officiellement les grandes entreprises condamnent le procédé et affirment ne pas y avoir recours. "Pour recruter nous passons par des cabinets. Ils utilisent tout ce qui est à disposition sur internet pour recruter le candidat qui correspond au poste", reconnaît-on à EDF. Mais officieusement, certains se confient : "Pour un poste de management, il est un peu inquiétant quand on constate, en entrant le nom du candidat dans Google, qu’il n’y a rien sur lui. Il est important qu’une personne ait une vitrine. Dans le cas contraire c’est mauvais signe", avoue, sous couvert d’anonymat, un DRH d’une entreprise du CAC 40.

"Si j’ai deux candidats en face de moi, l’un avec des articles sur Google et l’autre non, mon intérêt va être fortement tourné vers le premier", renchérit M. Verdier.
Les limites des chasseurs de tête ? Ne pas rapporter tous les détails de la vie privée des candidats à leurs clients.
Source : AFP

...cordialement...Nicky...

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Nicky
webmaster

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Date du message : vendredi 23 janvier 2009 à 12h33


CNIL a écrit :Facebook et vie privée, face à face blanc

16/01/2008 - Internet

Facebook, et plus largement les réseaux sociaux sur internet, sont source de nouveaux enjeux en terme de protection de la vie privée. Ils offrent des services innovants, et généralement gratuits, souvent en contrepartie d’une utilisation commerciale de vos données personnelles. Une fois en ligne, les informations vous concernant sont plus ou moins largement diffusées, indexées et analysées. La vigilance s’impose

La CNIL se doit de rencontrer et conseiller les professionnels et plus particulièrement ceux qui développent des technologies innovantes impliquant le traitement de données personnelles. A ce titre, des représentants de la CNIL ont rencontré à l’automne dernier des représentants de Facebook afin d’évaluer les risques qu’un tel service peut comporter au regard de la protection des données.

Récemment, la CNIL a adressé un courrier à Facebook afin d’obtenir des compléments d’informations sur les fichiers mis en œuvre. Il est ainsi demandé des précisions sur les durées de conservations des :

* données personnelles des membres de Facebook ;
* adresses IP traitées ;
* adresses de courrier électronique des personnes invitées par un membre.

De même, la Commission a souhaité avoir des informations sur la manière dont Facebook analyse les profils de ses membres afin de leur délivrer des publicités ciblées. Enfin, elle a souligné que les personnes concernées doivent être informées de la finalité des fichiers, des destinataires des données et de l’existence d’un droit d’accès et de rectification.

En effet, comme l’utilisateur ne maîtrise pas assez ces nouveaux outils, il apprend trop souvent à s’en servir à ses dépens. Par exemple, même quand l’outil est paramétrable, la configuration par défaut favorise souvent une diffusion très large des données, si bien que des informations devant rester dans la sphère privée se retrouvent souvent exposées à tous sur Internet.

L’utilisateur n’est donc pas toujours conscient qu’en dévoilant des données sur sa vie privée, ses habitudes de vie, ses loisirs, voire ses opinions politiques ou religieuses, il permet aux sites de se constituer de formidables gisements de données susceptibles ainsi de provoquer de multiples sollicitations commerciales.

C’est pourquoi, la CNIL rappelle aux internautes qu’une grande vigilance s’impose concernant la nature des données mises en ligne et le choix des personnes qui pourront y accéder. En effet, la réputation de l’internaute peut être mise en cause, dans sa sphère privée ou professionnelle.
source: www.cnil.fr

...cordialement...Nicky...