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Nicky
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Date du message : mercredi 4 février 2009 à 00h12


La mairie et l'office public sollicitent le plan de relance


Photo: Rina Uzan
Le maire et président de l'office public de l'habitat Marc Vuillemot a annoncé, hier, que ses services avaient sollicité les subventions complémentaires s'intégrant dans le plan de relance dévoilé lundi par le Premier ministre François Fillon. « Ces opérations, conformément à ce qu'attend l'État, sont essentielles à notre programme de rénovation urbaine, et peuvent être lancées dès 2009, voire immédiatement pour certaines », précisait notamment le maire.
source: var matin

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Nicky
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Date du message : jeudi 5 février 2009 à 07h03


La rénovation urbaine bonifiée grâce au plan de relance ?


Photo : Rina Uzan
Les réhabilitations des cités HLM du Mont-des-Oiseaux (ci-dessus) et de la Présentation pourraient débuter dès 2009, si l'État répond positivement aux demandes de l'office et de la municipalité.
«Même si l'on porte un regard critique sur ce plan, il a le mérite d'exister. A La Seyne, la conjonction de situations est telle que nous émettons la volonté d'y prendre part, dans l'intérêt du citoyen comme dans celui du BTP, et donc de l'économie et de l'emploi. » Marc Vuillemot, en tant que maire et président de l'office, a annoncé aux côtés de Rachid Maziane, adjoint à la politique de la ville, et Jean-Luc Bruno, vice-président de l'OPH (1), la participation de la commune au plan de relance annoncé lundi par François Fillon. « C'est un levier que nous souhaitons pouvoir activer ».

Les critères d'éligibilité

L'enveloppe « rénovation urbaine » du plan de relance de l'économie, d'un montant total de 350 millions d'euros, est destinée aux « opérations fondamentales déprogrammées ou en risque de déprogrammation pour des raisons financières », ainsi que pour les « opérations conventionnées, bloquées pour des surcoûts non provisionnés ». Ces travaux doivent être impérativement engagés dès 2009.

Mont-des-Oiseaux et Présentation

Les réhabilitations de ces deux cités se heurtent à l'absence de second projet Anru (Agence nationale pour la rénovation urbaine), annoncé en juillet, ainsi qu'à un problème technique de financement (faisant partie d'une ZUS (2), leurs réhabilitations ne peuvent être financées par les règles de droit commun).

« Toutes les études préparatoires et techniques ont été réalisées, la concertation est prête à démarrer, les travaux pourraient donc démarrer en fin d'année », précise Jean-Luc Bruno.

Réhabilitations à Berthe

Les travaux de réhabilitation du Floréal étaient prévus fin 2009. « Grâce à l'efficacité et à la réactivité des services de l'office, il sera possible, si la subvention nous est attribuée, de débuter avant la fin de l'année les travaux au Messidor, au Fructidor, au Vendémiaire et au Germinal », observe Marc Vuillemot. « Par ailleurs, cette subvention nous permettrait d'allouer 20 000 euros par logement, contre 13 000 actuellement prévus. Ceci dans le but notamment d'améliorer la performance énergétique des bâtiments. » Ce qui induirait moins de charges pour les locataires, et de nouvelles subventions pour l'office, de la région au titre de la performance énergétique et de TPM au titre du fonds d'aide à l'habitat.

Groupe scolaire Giono-Malraux

Le chantier de la restructuration des deux écoles en une seule, assortie de la création d'un Centre de loisirs sans hébergement (CLSH) et d'un jardin récréatif ouvert aux activités périscolaires est imminent. « La subvention permettrait de réduire l'effort de la ville, qui pourra de ce fait engager plus rapidement d'autres opérations, telle que la réhabilitation du centre Nelson-Mandela. »

1. Office public de l'habitat.
2. Zone urbaine sensible.
source: var matin

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Nicky
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Date du message : mardi 12 mai 2009 à 03h41


Plan de relance : 5,3 ME qui tombent à pic


La future bibliothèque Jules-Renard, au coeur du quartier Berthe bénéficiera des fonds du plan de relance.
Dans le cadre du volet rénovation urbaine du plan de relance de l'économie proposé par le gouvernement en début d'année, la ville et l'office public de l'habitat ont obtenu une subvention complémentaire de l'agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) d'un montant de 5,336 millions d'euros.

Nous revenons aujourd'hui sur les projets qui ont été retenus et sur ceux qui ne l'ont pas été, ainsi que sur la façon dont La Seyne a pu obtenir 53 % des crédits distribués dans toute la région. Voici les réponses croisées d'Olivier Andrau, président de la commission d'attribution des logements et du directeur de l'OPH Joël Canapa.

Les projets retenus

La réalisation de l'opération bibliothèque à Berthe, place Schoelcher est associée à la création de logements sociaux et de commerces. Les crédits obtenus dans le cadre du plan de relance permettent de financer 50 % du surcoût constaté par rapport à la convention initiale.

La réhabilitation des logements au Messidor, au Floréal, au Fructidor et au Vendémiaire constitue « le coeur du plan de relance », indique Joël Canapa. « Le montant moyen affecté à la rénovation de chaque appartement était de 12 500 euros, il monte à 20 000 euros environ. » L'ANRU finance 40 % du montant complémentaire. Pour le reste, l'opération va profiter de l'effet « levier » des financements supplémentaires (lire page suivante).

Dernier projet retenu : la création d'une résidence sociale pour accueillir une partie des résidents du foyer de travailleurs migrants, sur la base de 30 % du montant des travaux. « La structure actuelle est hors normes, en terme de sécurité et de confort », notent Olivier Andrau et Joël Canapa.

Les projets recalés

La ville avait aussi listé dans sa demande la relocalisation des services techniques de l'office et la réhabilitation du Mont des Oiseaux et de la Présentation. « Même si les projets n'ont pas été retenus dans ce cadre, les opérations se feront, avec d'autres financements qui sont à l'étude », précise Joël Canapa. « Plan de relance ou pas, il faut

faire ces réhabilitations, il y a une vraie urgence », affirme Olivier Andrau. « Elles sont prévues depuis six ans et les dossiers ont été réactualisés. On lancera la concertation dès que possible. »

Pourquoi les crédits ont été obtenus

Pour bénéficier d'une partie de l'enveloppe de 350 millions d'euros supplémentaire proposée au titre de l'ANRU, il fallait répondre à à plusieurs conditions. Les travaux proposés devaient pouvoir débuter avant la fin de l'année 2009 et l'argent débloqué devait permettre un effet levier. Il pouvait aussi s'agir d'un projet existant, bloqué faute de financement parce que son coût avait augmenté de façon conséquente. C'était le cas de la bibliothèque.

« Nous avons donc regardé tout ce qui était déjà prévu, les projets pour lesquels les études étaient bouclées ou dont on pouvait avancer le timing en ne gardant que les délais incompressibles liés aux appels d'offres et aux concertations légales », explique Joël Canapa. « Nous avons su anticiper dès le mois de janvier pour être prêts à entrer dans la phase pratique quand la notification est tombée le 31 mars. C'est une vraie course contre la montre. Pour chaque chantier qui n'aurait pas débuté à la fin de l'année, nous perdrions les crédits correspondants. »

Voila pour les conditions « techniques » de l'obtention de ces crédits. Le directeur de l'office voit aussi dans le choix du projet seynois « la reconnaissance du gros travail fait ces dernières années par un office qui n'est pas passé loin de la fusion obligatoire ».
soure: Caroline Martinat - var matin

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