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Nicky
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Date du message : jeudi 26 février 2009 à 20h22


Arrêt « temporaire » de la ligne Toulon-Rome

Communiqué de Marc Vuillemot, Maire de La Seyne sur Mer-Vice Président de TPM
Marc Vuillemot a écrit :Je souhaite exprimer ma vive inquiétude devant l'interruption brutale hier de la ligne Toulon/ Brégaillon/ Rome, à compter de demain, vendredi 27 février.

La raison invoquée, la conjoncture économique actuelle, ne peut que susciter mes craintes les plus vives quant à l'avenir de cette interruption annoncée comme temporaire.

En effet, ce trafic représente une part très importante de l'activité du port de Brégaillon et sa fermeture aurait des conséquences immédiates sur l'emploi local et particulièrement celui des dockers.

En tant que maire, je suis très attentif à cette situation et je tiens à exprimer avant tout ma solidarité aux salariés concernés. En tant que vice-président de TPM, je me rapproche dès à présent de mes collègues du Syndicat Mixte des Ports du Levant.

Marc VUILLEMOT

...cordialement...Nicky...

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Nicky
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Date du message : samedi 28 février 2009 à 00h07


L'arrêt de la ligne vers Rome déstabilise l'économie locale


Photo : archive Rina Uzan - Selon la CCIV, l'autoroute de la mer Brégaillon - Rome est une illustration concrète des engagements gouvernementaux du Grenelle de l'environnement. La chambre de commerce espère retrouver son client dans les meilleurs délais et se dit confiante dans le potentiel du trafic portuaire.
L'annonce surprise, hier, de la suspension de la liaison maritime entre Brégaillon et Rome fait tanguer l'économie portuaire de la rade. La municipalité seynoise s'inquiète déjà des « conséquences immédiates » sur l'emploi local de la décision prise par Grimaldi, l'opérateur de la ligne.

Dockers, transporteurs maritimes, agents portuaires... dans le port de commerce de Brégaillon environ 190 personnes travaillent sur cette « autoroute de la mer ».

Officiellement, cette suspension est une conséquence directe de la crise actuelle. La chambre de commerce et d'industrie du Var, qui regrette cette décision, évoque un déficit de remplissage de la ligne, majoritairement constitué du trafic de véhicules neufs.

La ligne ne serait plus en équilibre

Difficile d'avoir plus d'explications de la part de la compagnie Grimaldi. Le directeur de la ligne, Paul Kyprianou, était hier injoignable.

Mais une source anonyme, proche de l'entreprise, confirme les difficultés financières de Grimaldi : « La ligne n'est plus en équilibre. L'entreprise perd de l'argent mais je ne pense pas que la volonté de Grimaldi soit d'arrêter complètement la liaison. L'idée, c'est plutôt de laisser passer la tempête... »

Cette décision prise, a priori de manière unilatérale, ne fait pas que des heureux. « Ce n'est pas une bonne nouvelle. Nous regrettons vraiment de l'apprendre du jour au lendemain et d'être mis devant le fait accompli », vitupère un responsable de la société Gefco SA qui préfère également rester anonyme. La filiale transport du groupe PSA Peugeot Citroën fait transiter dans les deux sens près de 25 000 voitures neuves par an. « Malgré la crise, nous continuons d'acheminer des véhicules. Maintenant, nous allons devoir dérouter nos voitures. À terme, si la situation perdure nous devrons trouver d'autres solutions car ce n'est pas pour ça que la liaison s'arrête », explique le cadre de la filiale seynoise qui pointe en filigrane le sujet sensible des subventions européennes. La fin des aides de l'UE

raison de la suspension ?

La société Grimaldi a bénéficié pendant plusieurs années d'aides financières de la part de l'Europe pour développer cette rotation, symbole d'un nouveau mode de transport.

Une véritable autoroute de la mer, fierté du port de Brégaillon.

Aujourd'hui, la crise économique et la fin de ces aides auraient précipité la décision de suspendre la ligne. « Si cette réalité est avérée. S'il est confirmé que la compagnie a bénéficié d'appuis européens et qu'aujourd'hui, elle décide d'arrêter la ligne et de changer ses activités, elle ferait preuve, dans le contexte actuel, d'une réelle malhonnêteté morale et sociale », lançait hier au conditionnel le maire de La Seyne. Marc Vuillemot, qui veut tirer l'histoire au clair, a promis de saisir Jacques Barrault sur la question. L'ancien commissaire européen français aux transports (aujourd'hui à la justice) s'était rendu à La Seyne, il y a quelques semaines... Affaire à suivre.
source: Olivier Marino - var matin

...cordialement...Nicky...

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anne marie andrau
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Date du message : samedi 28 février 2009 à 20h09


Désastreux pour l'économie locale et vraiment enquiquinant pour les fidèles de cette ligne qui nous permettait d'atteindre Rome en 1h de route seulement. Enchantés par cette ligne,nous avions réservé, une fois de plus, des billets pour fin mai et un message laissé sur notre répondeur nous a averti vendredi après-midi de l'annulation de la réservation, sans explication, en nous laissant le choix entre un remboursement intégral (tout de même! que de bonté!) ou alors -on croit rêver- un billet pour Civitavecchia via... Barcelone.

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AIE
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Date du message : samedi 28 février 2009 à 20h49


pourquoi faire simple, on connaît la suite

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Nicky
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Date du message : vendredi 6 mars 2009 à 02h26


Les dockers menacent de bloquer les ports de Brégaillon et de Toulon


Photo : Richard Barsotti
Assommés par la nouvelle subite de l'arrêt de la ligne, les dockers naviguent entre incompréhension et colère mais sont bien décidés à se battre pour leurs emplois.
Les dockers du port de commerce de Brégaillon, directement menacés par la fermeture de la ligne maritime entre Toulon et Rome, ont décidé de se mettre en grève. Hier, ils ont empêché les camions de la société Gefco SA, filiale transport de PSA, de repartir avec les véhicules neufs entreposés à côté des quais. Lundi matin, ils bloqueront les accès au port de commerce et menacent déjà de paralyser celui de Toulon et les bateaux de la Corsica Ferries.

Les dockers (treize à plein-temps et trente occasionnels) s'insurgent contre la suspension surprise annoncée la semaine passée de l'autoroute de la mer entre Brégaillon et Civitavecchia en Italie. Ils craignent pour leurs emplois.

Déjà trois agents maritimes licenciés

Quelque 190 personnes travaillent à l'exploitation de cette ligne. Trois agents maritimes de la société MedLines, chargés notamment de la logistique et des réservations, auraient déjà été licenciés. « La destruction des emplois, ça suffit. Le port se meurt petit à petit alors que nous disposons avec la sortie d'autoroute toute proche et la gare d'un emplacement stratégique. Nous avons tout ici pour développer l'activité de fret », explique Marcel Graziani, un responsable CGT. Les dockers accusent la chambre de commerce et d'industrie du Var, gestionnaire du port, de n'avoir jamais rien fait pour développer le frêt. « Les grues sont dans un état lamentable, l'extension du quai, on l'a jamais vu. En revanche les plaquettes de promotion de la première autoroute de la mer en France sont très belles », ironisent-ils.

Les décideurs politiques ne sont pas non plus épargnés. « Il y a eu le Grenelle de l'environnement, tout le monde parle de développer l'activité maritime et le merroutage et derrière on arrête une ligne. Quel paradoxe. Pourtant économiquement, les enjeux sont énormes », ajoute Gérard Luiggi, délégué syndical FO à la DDEA (Direction départementale de l'équipement et de l'agriculture).

Réunion décisive pour les emplois ce matin

L'arrêt de la rotation a déjà réduit de 33 % l'activité (les remorques) du Comptoir général maritime varois (la filiale du groupe Bolloré qui emploie les dockers). Hier, le responsable de la CGMV à Brégaillon n'écartait malheureusement pas l'hypothèse du chômage. « C'est dans l'ordre du possible », concède Gilles Durix qui ne disposait d'aucune information de la part de sa direction.

Les dockers doivent rencontrer ce matin le directeur des opérations portuaires Europe (OPE) descendu de Nantes. Et ils sont prêts à se battre. « La lutte paie, on l'a vu aux Antilles. Car demain si l'activité s'arrête, nous, on est morts. On est déterminés. »
source: Olivier Marino - var matin

...cordialement...Nicky...

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Nicky
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Date du message : samedi 7 mars 2009 à 00h15


Les dockers dans l'impasse


Photo : Éric Estrade
Le maire, Marc Vuillemot, a reçu hier pendant plus d'une heure, les dockers dans son bureau, pour leur apporter son soutien. Il a promis de sensibiliser tous les élus concernés.
La réunion de crise, organisée hier matin, entre la direction nantaise du comptoir général maritime varois (CGMV) et les dockers n'a pas rassuré les débardeurs du port de commerce de Brégaillon. « Ça va très mal, nous n'avons obtenu aucune garantie », lance Yves Pasqualini, secrétaire CGT, à la sortie de l'entrevue.

De son côté, la direction de la filiale du groupe Bolloré affirme pourtant qu'il n'y aura « pas de licenciement dans l'immédiat et que toutes les possibilités sont étudiées pour l'éviter ». Des propos qui ne convainquent les dockers. « Dans l'immédiat ? Ça veut dire quoi l'immédiat ? Dans une semaine nous discuterons des licenciements car ils nous ont dit qu'ils ne pourront pas garder tout le monde », rétorque Marcel Graziani.

Un nouveau trafic trouvé

Pour l'heure, la CGMV cherche à attirer des clients pour faire travailler ses dockers. Un nouveau trafic d'enduits de façade doit débuter le 23 mars avec une rotation de 14 bateaux dans l'année. La filiale transport de PSA, Gefco travaille avec LD Lines (Louis Dreyfus) à la mise en place d'une rotation hebdomadaire vers l'Italie pour acheminer les véhicules neufs Citröen. Mais même si cette ligne est installée, elle ne remplacera pas en volume l'activité générée par les trois rotations vers Rome.

Le maire de La Seyne, Marc Vuillemot, a apporté son soutien hier matin aux dockers. Le premier magistrat a promis de sensibiliser tous les élus concernés : le président de région Michel Vauzelle, le député-maire de la circonscription, Jean-Sébastien Vialatte, ainsi qu'Hubert Falco, secrétaire d'état, maire de Toulon et président de TPM.

Vigilante, la chambre de commerce et d'industrie du Var entend garder le contact avec les dockers qui ont décidé de maintenir le blocus du port de Brégaillon lundi à partir de 6 h du matin.
source; O. M. - var matin

...cordialement...Nicky...

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Nicky
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Date du message : lundi 9 mars 2009 à 14h29


Toulon -La Seyne: le port bloqué par les dockers

Le port de commerce de Toulon-La Seyne-sur-Mer-Brégaillon est bloqué depuis ce matin par une vingtaine de dockers, inquiets des conséquences de la suspension d'une ligne reliant le Var à l'Italie, a-t-on appris auprès de la capitainerie.

"Les accès au port sont bloqués depuis ce matin 6H00", a précisé à l'AFP Thierry Hervé, commandant du port.

La suspension de l'unique "autoroute de la mer" entre la France et l'Italie reliant les ports de Toulon et de Civitavecchia (sud de Rome) depuis le jeudi 26 février est à l'origine de ce mouvement social.

Les dockers réclament la mise en oeuvre des financements nécessaires à la réouverture immédiate de cette liaison suspendue en raison de la mauvaise conjoncture selon l'opérateur GLD Lines.

Ils revendiquent aussi le maintien de tous les emplois sur le site: 13 permanents et 30 journaliers.

Une délégation doit être reçue dans l'après-midi par un représentant de la communauté de communes Toulon Provence Méditerranée (TPM).
sorce: AFP

...cordialement...Nicky...

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sagamore
Admin - Forum UL CGT

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Date du message : lundi 9 mars 2009 à 20h02


Effectivement, les dockers sont passés à l'action.
La réunion avec TPM n' pas donné grand chose, dans la mesure où les "institutions" se renvoient la balle (TPM, Chambre de Commerce, Compagnies de Navigation)
En attendant, les cinq salarié(e)s de la MedLine (qui s'occupaient des billets, des voyageurs, du fret, etc..) sont convoqués à des entretiens "préalables" au licenciement (économique) à partir de Mercredi.
Bravo la Grimaldi, qui est partie chercher des subventions ailleurs... Mais elle n'est pas la seule responsable.

Le secrétaire de L'union départementale avec le responsable des dockers CGT, Yves Pasqualini apporte le soutien de la CGT Var


MARC Louis, secrétaire de l'UL CGT La Seyne et Ouest Var

Plus tu pedales moins fort, moins tu avances plus vite !!

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Nicky
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Date du message : mardi 10 mars 2009 à 00h14


Le blocus du port prolongé


Photo : Rina Uzan
Les blocus du port de commerce de Brégaillon est effectif depuis hier 6 heures du matin et sera maintenu aujourd'hui. Après sa visite aux dockers, le maire de La Seyne Marc Vuillemot est intervenu auprès des élus de TPM. Les dockers ont finalement été reçus dans l'après-midi par Christiane Hummel.
En décidant de bloquer hier matin l'accès au site de Brégaillon, les dockers du port de commerce ont engagé une difficile bataille pour la sauvegarde de leurs emplois menacés à la suite de la suspension de la ligne de fret vers Rome. Déroulé de cette première journée d'actions.

6 h : le blocus est effectif mais les premiers dockers sont arrivés dès 16 heures la veille. Ils ont installé deux énormes machines Belotti (1) et un container devant le portail d'entrée du site de Brégaillon. Ils dressent leurs banderoles et allument des braseros. La journée va être longue.

7 h : Marc Vuillemot, le maire de La Seyne, et plusieurs de ses adjoints viennent à la rencontre de la trentaine de grévistes sur place (notre photo ci-dessous). Le maire promet d'aller plaider leur cause à la réunion bimensuelle des maires de TPM à 9 h.

8 h15 : les premiers employés du site, estimé à environ 300, arrivent à Brégaillon, mais sont stoppés par les blocs de bétons entreposés par les dockers. Ils signent une feuille de présence et discutent dans le calme. Gilles Durix, le directeur seynois de la CGMV (Comptoir général maritime varois), l'employeur des dockers, arrive également sur site.

11 h : le premier magistrat seynois retourne auprès des dockers. Ils seront reçus dans l'après-midi par des élus de TPM. Les maires de l'agglomération ont unanimement décidé d'aider les dockers occasionnels à retrouver au plus vite un emploi. Hubert Falco demande l'envoi d'une lettre aux entreprises qui auraient besoin de manutentionnaires. Le président de TPM souhaite être sollicité de manière formelle par les dockers au sujet du merroutage. Objectif : que le gouvernement puisse réfléchir aux mesures pour inciter les entreprises de transports à utiliser la mer plutôt que l'A8.

14 h 30 : les dockers rencontrent Christiane Hummel, sénateur-maire et première vice-présidente de TPM. Elle représente Hubert Falco reparti à Paris pour ses obligations ministérielles.

17 h : la réunion prend fin. Les dockers ont le sentiment d'avoir été entendu, mais restent quand même dans l'expectative. Ils souhaiteraient que les remorques embarquées sur le port de Toulon soient rapatriées à Brégaillon et se demandent comment la société Grimaldi a pu partir du jour au lendemain sans avoir de comptes à rendre.

18 h 30 : les dockers décident de maintenir le blocus, mais n'envisagent pas encore de l'étendre aux CNIM ou à France Télécom Marine, comme cela avait été envisagé plus tôt. Ils se réuniront aujourd'hui dans la matinée pour décider des actions à suivre.

1. Machine servant à déplacer les containers.
source: var matin

...cordialement...Nicky...

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baugar
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Date du message : mardi 10 mars 2009 à 08h30


pour ce faire une autre idée
la marseillaise

Il paraît que la crise rend les riches plus riches et les pauvres plus pauvres. Je ne vois pas en quoi c'est une crise. Depuis que je suis petit, c'est comme ça.