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sagamore
Admin - Forum UL CGT

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Date du message : jeudi 12 mars 2009 à 01h29


Alors je splique...
"Panem et circenses" : "du pain et des jeux". Expression latine employé par les nobles romains qui pensaient qu'on pouvait avoir la paix avec le peuple en lui donnant un peu de pain et des jeux (de cirque). Ca a marché, à part avec Spartacus.
"Si vis pacem, para bellum" latin également : "Si tu veux la paix prépare la guerre"
D'où "si tu veux du pain, arrête de regarder le foot à la télé " : "si vis PANEM, stoppa mirare foutbalum at televisionem "..
Notons au passage qu'on dit panem bagnam, à l'accusatif. A la rigueur panis bagnum, au nominatif, mais JAMAIS panis bagna, car bagna est soit féminin, soit nominatif pluriel...
Je parie que d'aucuns vont aller vérifier dans un Gaffiot antique.

Plus tu pedales moins fort, moins tu avances plus vite !!

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Nicky
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Date du message : jeudi 12 mars 2009 à 02h06


...cordialement...Nicky...

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Nicky
webmaster

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Date du message : jeudi 12 mars 2009 à 04h00


Toulon - La Seyne: Le port de commerce de Brégaillon débloqué


Le port de Brégaillon - Photo : JEAN-LOUIS VENNE
Depuis lundi, les dockers bloquaient le port de Brégaillon, à la Seyne-sur-Mer. Cette action fait suite à la fermeture de la ligne Toulon - Civitavecchia, exploitée depuis 2005 par GLD Lines. Avec l'arrêt des rotations du roulier Sorrento, les dockers craignaient pour leur avenir.

A l'issue d'une réunion de négociation, ils ont obtenu le maintien des salaires et des emplois, ainsi qu'un plan de formation. Les grévistes ont, par conséquent, décidé de suspendre le blocage du port.
Une délégation doit être reçue aujourd'hui par le préfet du Var, afin d'examiner l'avenir du port de commerce.
source: www.meretmarine.com

...cordialement...Nicky...

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baugar
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Date du message : jeudi 12 mars 2009 à 06h16


je me suis peut être mal fait comprendre mais qui finance le club de l om et qui paie ainsi les joueurs s'il y a du fric pour les joueurs de l om pourquoi n y aurais t il pas de fric pour le port de commerce
dreyfus

Il paraît que la crise rend les riches plus riches et les pauvres plus pauvres. Je ne vois pas en quoi c'est une crise. Depuis que je suis petit, c'est comme ça.

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Céline
Visiteur


Date du message : jeudi 12 mars 2009 à 15h17


baugar a écrit :je me suis peut être mal fait comprendre mais
Essayes avec des petites choses comme ça : " ! ? . , ; ' : "
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Nicky
webmaster

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Date du message : lundi 15 juin 2009 à 00h13


Port de Brégaillon : un avenir entre deux eaux


Photo : So. B
Le port de Brégaillon fait vivre 13 dockers permanents plus 30 dockers occasionnels. La ligne La Seyne-Rome, lancée en avril 2005 et arrêtée le 25 février dernier, a transporté environ 25 000 véhicules neufs, 16 000 camions et 7 000 véhicules de tourisme, selon des chiffres de la Chambre de commerce.
Les dockers du port, en chômage partiel depuis le mois de mars, s'inquiètent et s'insurgent contre l'absence de perspectives pour le fret

Des semaines à regarder les quais du port à vide, « nous avons eu seulement quelques jours de travail par ci par là, mais rien de sérieux ». Les dockers professionnels du port de Brégaillon trouvent le temps long, très long. Ils viennent de lancer un coup de gueule, histoire de rappeler que ni le port ni ses dockers ne veulent se laisser mourir. La semaine dernière, une mauvaise nouvelle leur est arrivée sous la forme d'un courrier signée de la sénatrice du Var, Christiane Hummel.

L'élue venait les informer que la ligne Toulon/Rome « n'avait, a priori, pas été retenue dans les autoroutes de la mer du Grenelle de la mer ». Christiane Hummel a plaidé la cause du port de Brégaillon auprès du ministère de l'Écologie, « je viens de relancer les services [du ministre] afin de savoir si les éléments que j'ai transmis ont permis une évolution sur le dossier » (1).

Une « boulette » ?

Les dockers éprouvent le sentiment désagréable qu'on ne s'est pas suffisamment battu pour le transport de fret à Brégaillon.

« À mon avis, c'est de l'ordre de la boulette », s'emporte Gérard Luiggi, du syndicat FO.

« Brégaillon était la seule autoroute de la mer de France et on l'oublie dans le Grenelle de la mer ! »

Le sujet avait pourtant été évoqué cet hiver, après l'arrêt de la ligne La Seyne-Rome par la compagnie Grimaldi, « faute de rentabilité, après la chute du marché des voitures neuves ».

Début mars, les dockers avaient bloqué le port pendant cinq jours, puis signé un protocole d'accord, assorti d'un chômage partiel avec maintien du salaire.

Pas de nouvelles...

Deux mois plus tard, c'est-à-dire début mai, les dockers se sont ouvertement inquiétés de ne « rien voir venir ». Ils ont donc signé et envoyé un courrier aux édiles locaux, départementaux et régionaux.

« Nous n'avons eu aucune proposition de réunion, aucune réponse sur vos propositions d'intervention », écrivaient-ils. « Nous avons décidé de vous adresser, à chacun, un même courrier, vous demandant de respecter vos engagements. »

Le ton est donné. La seule réponse viendra de la sénatrice.

Sur les quais du port, la patience cède le pas à la colère. « Les subventions du Grenelle de la mer auraient permis de rétablir une ligne de fret.

Pendant la crise, on donne des milliards à l'industrie automobile, mais pas à l'emploi industriel ? » s'interroge sans ménagement Kadda Zerga, secrétaire du syndicat FO. « Quel est le devenir du port, des grues ? On voudrait des réponses ! »

Les dockers voient d'un mauvais oeil l'ouverture de nouvelles lignes de fret par Grimaldi... mais entre l'Espagne et l'Italie. « On les voit passer les bateaux, mais ils ne viennent plus ici ».

... mais des pistes

Les revendications syndicales sont les mêmes depuis des années. « Nous demandons qu'on investisse dans la mise aux normes du port, dans la création d'un second poste de débarquement de fret ».

Du côté de la Chambre de commerce, gestionnaire du port, le discours est moins catastrophique. « Si les pistes sont bonnes, elles sont mises entre parenthèses à cause de la crise. Mais nous n'avons aucun doute que cela se réamorce. Ce genre de ligne se fera, cela correspond à une prise de conscience collective, notamment après les élections européennes ».

Au port, les dockers menacent d'une action forte s'ils n'ont pas du concret. Ils redoutent de futures procédures de licenciement. La relance arrivera-t-elle à temps ?

(1) Il n'a pas été possible à var matin de joindre ni Christiane Hummel, ni le ministère de l'Écologie à ce sujet.
source:
var matin

...cordialement...Nicky...

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Nicky
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Date du message : mardi 30 juin 2009 à 00h12


Les dockers réclament une table ronde avec les décideurs


Photo : Magali Ruffato
Après Toulon-Provence-Méditerranée, les dockers se sont rendus à la Chambre de commerce et d'industrie afin d'en savoir plus sur l'avenir du port.
Quel avenir pour le port de Brégaillon ? Dans l'expectative depuis près de quatre mois et l'arrêt soudain de la ligne pour Rome, ses dockers professionnels n'ont toujours pas obtenu de réponse claire à leur question.

Hier, ils sont pourtant allés la poser à Toulon-Provence-Méditerranée le matin et à la Chambre de commerce et d'industrie du Var (CCIV) l'après-midi. Une première délégation a été reçue à 8 h 30 par Hubert Falco, Christiane Hummel, Jean-Paul Arnaud et Philippe Schiltz, respectivement président, vice-présidente, directeur général des services et directeur de cabinet de TPM. « Hubert Falco nous a affirmé qu'il n'était pas question de fermer le port pour le fret et qu'il avait au contraire pour projet de le développer, mais que la CCIV faisait obstacle et qu'il faudrait l'évincer de la gestion du port », rapporte Gérard Luiggi, délégué FO et porte-parole des dockers. Des propos sur la CCIV que nous a démentis le président de TPM, qui nous a en revanche confirmé toute la place de Brégaillon dans « le grand projet de la rade ».

Une grue est nécessaire

Quoi qu'il en soit, les dockers se sont rendus dans la foulée à la CCIV pour solliciter une audience. Et une seconde délégation a été reçue à 15 h 30 par Jacques Bianchi, Antoine Breschi, Dominique Poggi et Luc Pointard, président, directeur général, président honoraire (et ex-président) et chef d'exploitation des ports de la CCIV.

Sur la non-fermeture du port, Jacques Bianchi s'est montré tout aussi affirmatif. Et sur son développement, il a assuré : « Plus on développe l'économie du département, mieux je me porte. »

« On cherche une activité pour vous faire travailler et effectuer des investissements, mais on n'en trouve pas », a précisé le président de la CCIV.

« Plein de projets n'aboutiront pas si on n'a pas une nouvelle grue », a estimé Marcel Graziani, délégué syndical des dockers.

Mais « la grue n'est pas un problème » selon Jacques Bianchi : « Si on trouve une activité nécessitant une grue, on en louera une en attendant d'en acheter une pour une activité continue. »

Travailler avec la Marine ?

« Prêt à aller voir qui vous voulez dans le monde maritime », le président de la CCIV s'est engagé à envoyer un courrier à Marine nationale : « S'il faut mettre le port de Brégaillon à disposition de la Marine pour que vous travailliez, je signe tout de suite. » En attendant, les dockers n'écriront en revanche pas au président de la CCIV, comme il leur a proposé : « Pas pour faire de la littérature, pour vous sortir de la m... »

Ils préfèrent revoir et Jacques Bianchi et Hubert Falco autour de la même table afin de parler tous ensemble. « Je viendrai », a promis le président de la CCIV.

« On appellera Hubert Falco dès demain matin (aujourd'hui) », a conclu Gérard Luiggi.
source: Sébastien Hénot - var matin

...cordialement...Nicky...

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Nicky
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Date du message : jeudi 9 juillet 2009 à 00h11


Les dockers de Brégaillon veulent occuper le terrain


Les dockers demandent à être associés aux débats qui les concernent, c'est-à-dire sur l'avenir du port de fret de Brégaillon, dont la ligne régulière vers Rome s'est brusquement arrêtée en février dernier.
Dans la foulée d'une rencontre avec le maire, les dockers seynois espèrent être mieux représentés. En attendant de débattre sur le fond de l'avenir du fret. La rencontre a duré plus d'une heure et la petite délégation de cinq dockers en est ressortie assez satisfaite. Mardi après-midi, le maire Marc Vuillemot a reçu les professionnels du port de transport de fret de Brégaillon.

L'activité principale du port, l'autoroute de la mer vers Rome, est fermée depuis février dernier, mettant une quarantaine de dockers au chômage.

Être présent et ne rien lâcher

Première avancée, selon les dockers, le maire a demandé qu'un docker seynois assiste dorénavant au conseil portuaire de la rade, dont la prochaine séance se tient ce matin à Toulon.

« Environ la moitié de l'ordre du jour sera consacrée à Brégaillon. Il est normal que les dockers puissent intervenir et porter leur expertise », défend Gérard Luiggi, délégué syndical FO.

Deux questions, brûlantes pour les dockers, doivent être abordées. D'abord, le devenir des deux grues, indispensables au levage, et dont l'une ne fonctionne plus. Ensuite, la construction d'un deuxième poste « roro » qui permettrait à deux navires d'accoster simultanément. « Pour nous, l'important est d'être présent, de ne rien lâcher, et de le montrer. »

« Je ne m'y opposerai pas »

Du côté de l'autorité portuaire (1), le message n'est pas totalement passé. « Nous n'avons pas connaissance d'une telle demande », indique Robert Cavanna, président du conseil portuaire, qui précise dans la foulée qu'il « ne [s'opposera] pas à la présence d'un docker seynois ».

Quant à l'ordre du jour, l'élu toulonnais tempère : « Nous allons certes discuter de l'avenir du levage à Brégaillon et étudier la possibilité d'un second poste "roro", mais il n'y aura aucun vote sur Brégaillon ». Il ne devrait s'agir « que » d'une « information apportée par la Chambre de commerce », gestionnaire du port de fret.

Vers une réunion inédite de tous les acteurs

Selon les dockers, la mobilisation porte pourtant ses fruits. Alors qu'ils se trouvaient mardi dans le bureau de Marc Vuillemot, les dockers auraient obtenu confirmation qu'une réunion « à plusieurs voix » se tiendrait sur l'avenir de Brégaillon. « Même si Hubert Falco n'est pas présent, il sera représenté par Christiane Hummel, sénatrice ». Réunion qui amènerait également autour de la table le président de la Chambre de commerce, le maire de La Seyne et surtout les dockers. « Nous voulons mettre face à face ceux qui souffrent et ceux qui nous font tourner en rond, plaide Gérard Luiggi. Les dockers occasionnels doivent vivre avec 400 euros par mois. Il faut trouver des solutions immédiates. »

Cette rencontre, inédite, permettra peut-être de déboucher l'horizon du fret à Brégaillon, dont le trafic est aujourd'hui quasi nul. Rendez-vous sera probablement pris pour la rentrée prochaine.

1. Le Syndicat mixte varois des ports du levant aménage et exploite les ports de la rade, le plus souvent gérés en concession.
source: Sonia Bonnin - var matin

...cordialement...Nicky...

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Nicky
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Date du message : mercredi 15 juillet 2009 à 00h05


Ils croyaient partir à Rome ils restent à quai...


Photo : Dominique Leriche
Les six amis avaient acheté leurs billets pour Rome trois jours avant la fermeture de la ligne.
«On est doublement floué : on n'a pas pu partir en voyage et on ne nous a toujours pas remboursé nos billets », constate amèrement Marie-Magdeleine Georges. Cette Six-Fournaise, par ailleurs présidente de l'antenne seynoise de France Adot 83, est une « victime collatérale » de l'arrêt brutal de la ligne maritime par la compagnie GLD Lines, qui assurait la liaison entre le port de Brégaillon et Civitavecchia (Rome).

Avec cinq autres amis résidant entre Toulon et La Seyne, elle avait programmé son voyage du 29 avril au 6 mai. « C'était la première fois que nous empruntions cette ligne. J'ai acheté les billets pour tout le monde le 23 février. Je suis venue directement à l'agence du port de Brégaillon. C'était trois jours avant que la compagnie ne cesse les rotations », explique Marie-Magdeleine Georges.

Quelques jours après en effet, son ami, Jean-Pierre Lutz, qui devait aussi participer au voyage, apprend que GLD Lines a jeté l'éponge. « On l'a su par hasard, jamais on ne nous a téléphoné ni écrit », précise Mme Georges, scandalisée par la « négligence » de la compagnie.

Bref, « tous les chemins mènent à Rome », comme dit le vieux proverbe, sauf en partant de La Seyne.

Le petit groupe n'est donc jamais parti en vacances. En revanche, leur compte en banque dit le contraire : les billets (190 euros par personne, soit 1 140 euros en tout) ne leur ont jamais été remboursés.

Parcours du combattant

Commence alors un véritable parcours du combattant pour récupérer la somme engagée. « Je suis revenue au bureau de GLD Lines, à Brégaillon, où l'on m'a fait signer un papier demandant le remboursement des billets. J'ai fait cette demande le 2 mars. Depuis, silence total... », explique Mme Georges. Elle décide alors de prendre contact avec « La Méridionale », compagnie marseillaise partenaire de GLD Lines pour la liaison Marseille- Rome (1). « On m'a dit que j'allais être remboursée avec un surplus de 10 %, comme cela était indiqué dans mon contrat. On m'a donné une adresse où écrire en Italie, à Naples. Je n'ai pas eu de réponse. J'ai téléphoné ensuite à Montpellier (agence de voyage qui proposait aussi des billets pour la ligne La Seyne-Rome, Ndlr) où l'on m'a conseillé d'envoyer un courrier en recommandé à Naples. Je viens juste de recevoir l'accusé de réception, mais toujours pas de remboursement », poursuit-elle.

Jointe par téléphone, l'agence de Naples de la compagnie Grimaldi confirme que les passagers seront tous remboursés après réception du courrier de réclamation.

En retournant au port de Brégaillon vendredi dernier, le groupe a rencontré Luc Pointard, chef d'exploitation plaisance et commerce pour le compte de la CCIV (Chambre de commerce et d'industrie du Var), qui s'est montré rassurant : « Vous n'avez pas affaire à une compagnie fantôme. Grimaldi, c'est du sérieux », leur a-t-il affirmé. « Pour la CCIV aussi, ils ont laissé quelques milliers d'euros de créances (en frais de port et escales impayées, Ndlr). Mais il n'y a pas à s'inquiéter, ce n'est pas une question d'argent pour eux. Quelques milliers d'euros, ce n'est rien pour cette compagnie », explique Luc Pointard.

« Pour eux, ce n'est peut-être rien. Mais pour moi qui suis retraitée, et qui ai économisé pour ce voyage, c'est beaucoup », rétorque Marie-Jeanne Chancogne, autre déçue du groupe. « Moi qui voulais tant aller à Rome... »

1. Les agences de « La Méridionale » et « Euromer » proposaient à la vente les billets pour la ligne La Seyne/Rome.
source: var matin

...cordialement...Nicky...