Un accord bientôt finalisé pour les ateliers mécaniques
Espace dédié à la mémoire des constructions navales mais aussi complexe cinématographique et activités commerciales (type discaire), le projet de conversion des hangars CPM sera bientôt sur les rails.
Un musée dédié à la Navale et un cinéma devraient voir le jour dans les anciens hangars CPM. La ville et Altarea sont presque tombés d'accord.
Les vertus de la patience. Fin décembre, la municipalité prenait une délibération pour prolonger de quelques mois les négociations avec la société foncière Altarea. Les discussions entre les deux parties traînaient sur la question sensible du profil et de la destination finale des anciens hangars CPM. Aujourd'hui, les deux protagonistes sont sur le point de trouver un accord. Un complexe cinéma de sept salles et des commerces accompagneront un espace dédié à la mémoire des chantiers. « La dernière proposition faite par Altarea est vraiment très intéressante. Il y a encore quelques points sur lesquels nous souhaiterions revenir mais sur le fond, c'est vraiment très bien », s'est réjouie Florence Cyrulnik, adjointe au patrimoine et à la culture.
Le projet revu et corrigé par Jean-Paul Viguier
Par superstition peut-être, par prudence surtout les élus préfèrent ne pas donner trop de détail pour l'instant. « Je ne souhaite pas livrer des informations qui éventuellement pourraient encore être modifiées », avance l'édile pour sa défense.
Ce qui est sûr, c'est que l'architecte du projet Jean-Paul Viguier (celui qui a dessiné l'hôtel) a largement revu sa copie par rapport au projet initial afin de répondre aux attentes des nouveaux élus.
Commerces différents de ceux du centre ancien
À savoir conserver l'empreinte visuelle des briques rouges. Le résultat est semble-t-il une réussite.
Autre point retravaillé : les commerces. Le maire a souvent répété vouloir préserver les commerçants du centre-ville d'une nouvelle concurrence. « On a eu l'expérience de Mayol, l'objectif est d'éviter ça », explique le premier magistrat. Traduction : pas de commerce de proximité qui pourrait nuire à ceux déjà existants. L'idée est plutôt d'implanter des activités diverses qui manquent aujourd'hui cruellement à la ville comme un discaire (type Fnac ou Virgin).
Site livré dans... 3 ans ?
Les responsables du projet planchent actuellement sur les calendriers à tenir mais sa livraison ne se fera pas du jour au lendemain. Trois ans seront peut-être nécessaire. Il faut d'abord dépolluer le site. Dans ses orientations budgétaires, la ville a engagé une « éventuelle » somme de 500 000 euros pour dépolluer le site des anciens chantiers navals. Il pourrait s'agir des hangars CPM. Les autres démarches administratives et légales obligeront les Seynois à... patienter.
source: Olivier Marino - var matin