Les équipes de la Sécurité civile se testent sur un faux séisme
Photo : Rina Uzan
D'importants moyens ont été mis en oeuvre hier soir, sur le site des anciens ateliers CPM.
Deux cent quarante morts, des centaines de blessés ensevelis sous les décombres : hier en début de soirée, un séisme de magnitude 7,6 a frappé les environs de Touljah, capitale du Mukalawi. Répondant à la demande d'aide internationale, la France a très rapidement dépêché une unité de la Sécurité civile afin de participer aux secours.
Voilà le point de départ du scénario catastrophe qui s'est déroulé hier soir, sur le site des anciens hangars CPM pour les besoins d'un exercice élaboré par l'Unité d'instruction et d'intervention de la Sécurité civile de Brignoles (UIISC 7) - sous le commandement du lieutenant-colonel de Villeneuve - pour son homologue de Nogent-le-Rotrou (UIISC 1).
Du virtuel au réel
Mis en alerte à 6 h 30 hier matin, les sapeurs sauveteurs de Nogent-le-Rotrou sont arrivés à l'aéroport de Hyères en milieu d'après-midi. Une première équipe a immédiatement pris la route direction La Seyne-sur-Mer afin d'établir au plus tôt la reconnaissance du site, et de mesurer les risques. Particularité de l'opération : le risque chimique du site, et la barrière de la langue... éléments inclus dans le scénario. Lors de l'arrivée des unités sauvetage déblaiement et des équipes cynophiles, le travail de reconnaissance a permis de repérer les premières victimes et d'organiser le travail en prenant en compte l'ensemble des risques. « Ils travaillent dans les conditions réelles d'intervention », explique le lieutenant-colonel Lena, de l'UIISC 7.
Jusqu'à jeudi matin
Pour les équipes de l'UIISC1, le travail ne faisait alors que commencer... « Au fil des heures, il leur faut également gérer les temps de repos », (maximum 4 h) poursuivait le lieutenant-colonel Lena. Dans le courant de la nuit, répondant à un appel à quelques kilomètres de là, une unité de sauvetage déblaiement devait être amenée à rejoindre le site de l'ancien hôpital des armées Sainte-Anne. « Les équipes présentes à La Seyne devront alors se réorganiser. »
Alors que les opérations seynoises s'achèveront dans la journée de mercredi, l'exercice se poursuivra sur Brignoles, jusqu'à demain matin.
source: K. M. -var matin