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Nicky
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Date du message : lundi 4 mai 2009 à 17h38


Inauguration des Journées de l'âge d'or

Inauguration - lundi 11 mai à 17 heures
à la Bourse du travail, située avenue Gambetta

Le programme de la semaine est le suivant :

* Lundi 11 mai. 14 heures. Bourse du travail. Forum « lutter contre l'isolement : de la solidarité aux solidarités »
* Mardi 12 mai. 10 heures. Espace Jean-Baptiste Coste : dictée des seniors. 14 heures. Bourse du travail. Fête de l'université du temps libre.
* Mercredi 13 mai. 10 heures. Centre de loisirs Janas. Journée intergénérationnelle.
* Jeudi 14 mai. 14 heures. Bourse du travail. Thé dansant.
* Vendredi 15 mai. 14 heures. Circoscène Les Sablettes. Spectacle de la troupe Daniel Paganelli en partenariat avec les enfants de la commission solidarité du conseil municipal des enfants.
source: Service Communication

...cordialement...Nicky...

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Nicky
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Date du message : lundi 11 mai 2009 à 00h24


Les journées de l'âge d'or ou comment bien vieillir


Photo : Dominique Leriche
Bernadette, Lucie, Hélène, Andrée et les autres fréquentent assidûment les après-midi récréatives pour « casser la solitude ».
Bernadette a 78 ans. Les yeux d'une jeune fille et la malice d'une femme qui aime la vie, malgré les chagrins. « J'ai perdu mon mari il y a 16 ans. Dans ces ateliers, j'ai trouvé la convivialité et la bonne humeur. Tant qu'on ne me mettra pas à la porte, je serai là ! » Grand éclat de rire autour de la table, où des mains appliquées cousent, crochètent, découpent. « Nous fabriquons des poupées en tricot pour le Téléthon », confie Hélène. Cette femme de 71 ans le reconnaît volontiers : « Moi, je vois plus ici les copines que ma propre famille, même s'ils habitent près. »

« On se lâche carrément »

Il en va ainsi pour les fidèles de ces après-midi récréatives, à l'espace J.-B. Costes, organisées par le service municipal du 3e âge. Que ce soit autour d'une belote contrée, d'un jeu de société ou de simples morceaux de tissus.

« Casser cette solitude » dit Bernadette. « Mais le premier pas est difficile » renchérit Lucie, 83 ans. « Au début, j'ai participé à des ateliers mémoire. On y fait des jeux d'observation. Par exemple, il faut mémoriser 18 figures et les redonner dans l'ordre. »

Les animatrices aiment à les chahuter avec tendresse. « On les appelle ''nos petits vieux ". Parce que " seniors ", c'est trop froid. » Anne-Marie ajoute : « On est à leur écoute, on parle de tout. Mais on ne s'apitoie pas. On essaye toujours de voir le bon côté des choses. » Et puis il y a les fous rires. « On arrive à se lâcher, carrément », ose Bernadette. Et pour les anniversaires, « on fait la fiesta, avec de la musique et des gâteaux et on pousse les tables », se réjouit Lucie.

Toutes activités

Plusieurs fois par semaine, les ateliers les plus divers sont organisés. Il y a les activités physiques, comme la gym douce que « certains font même assis sur une chaise », relate Françoise Aubry, directrice du service solidarité. Il y a les ateliers d'équilibre, les petites marches au parc Fernand-Braudel. « Le fil conducteur de toutes ces activités, c'est le lien social et le ''bien vieillir ". »

Il y a aussi les sorties en car à la journée, « par exemple prochainement au musée de la mine du cap Garonne au Pradet », les thés dansants. « Les mini-réveillons eux, attirent facilement 600 personnes ». Les cours de l'université du temps libre (organisés par la mairie) sont fréquentés par 149 Seynois. Quand aux après-midi récréatives, à l'espace J.-B. Costes et à la maison St-Georges, elles ont la faveur d'une centaine de seniors. En projet enfin, la ville prépare des ateliers de jardinage et des rencontres intergénérationnelles.

Lutter contre l'isolement

Dès qu'une personne âgée s'inscrit, une petite fiche lui est dédiée. « Nous avons ses coordonnées, ce qui permet de lui passer un coup de fil, si on voit qu'elle ne vient pas et si on sait que c'est quelqu'un d'isolé. Au besoin, on passe chez elle le soir même. »

Pour certains, cette présence est presque vitale, à l'instar d'Andrée, toujours coquette à 83 ans. « Je viens pour la joie que je trouve ici. J'ai eu de grands malheurs dans ma vie et je dois m'occuper. » Aujourd'hui, cette rapatriée d'Algérie n'est pas peu fière de chanter et danser le « Charleston country » (1). Il y a toujours plusieurs vies dans une vie.

1. Andrée fait partie de la troupe de Daniel Paganelli, qui présente un spectacle musical vendredi après-midi, voir programme en page suivante.
source: Sonia Bonnin - var matin

...cordialement...Nicky...