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Nicole
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Date du message : samedi 29 août 2009 à 14h18


Violences-Sécurités & Tolérances avec Jocelyne Léon


La Place Bourradet

Jocelyne LéonJocelyne LEON
Domaine de l’action socio-éducative, de la prévention et de la Police Municipale de la ville de la Seyne sur Mer, nous informe que la Police Municipale a Conscience des gros problèmes qui sont issus de ce quartier :

• lampadaires cassés mais rapidement réparés
• palmiers brûlés
• bruits nocturne
• Cannettes de bière jeté sur les balcons des usagés
• Jeux nocturne avec ces mêmes bouteilles (à qui en cassera le plus)

La petite histoire :

La place Bourradet est devenue un terrain de jeu.

On se souvient il n’y a pas si longtemps, un habitant du quartier, à été bombardé de pierres, les fenêtres de son appartement étant ouvertes, ce n’est pas que le balcon qui a souffert de ces attaques gratuites, mais c’est à l’intérieur de chez elle que les dégâts ont été important. Elle s'interroge et se demande si la place Bourradet est devenue un terrain de jeu ?

Au moment où les faits se passent, cette locataire très courageuse fait appel à la Police Municipale qui était entrain de faire le passage d’information au moment de la relève à 19h30.
Ils ne se sont donc pas déplacés.
C’est sur les conseils d’une amie de la Seyne.info qu’elle a appelé la Police Nationale qui s’est rendu sur les lieux des faits et a pu constater les dégâts causés par les pierres.
Nicky (photographe de la seyne.info) était sur place et bien sûr a pris quelques photos…
La Police Nationale forcé de constater les dégâts, a demandé à cette personne de venir porter plainte, au commissariat le lendemain.
C’est ce qu’elle à fait.
Avec photo à l’appui grâce à notre photographe que j’ai cité plus haut.

Nicole : Cette démarche à t-elle permise à la Police nationale, d’arrêter les malvenus de la place Bourradet ?
La Police Municipale fait-elle plus de ronde dans ce quartier mal fréquenté, où les habitants ne se sentent pas en sécurité ?

« Tout cela doit changer de niveau »

Jocelyne Léon nous répond: Quelle différence y a-t-il entre les quartiers et la ville ?
Il est sûr que les habitants de ce quartier , souhaite une présence policière de proximité, et en même temps, ils veulent être libre.
Si l’on intervient tout le temps, on risque de tomber sur des gros « bins ».
Je pense dit-elle que les gens qui veulent la sécurité dans leur quartier, doivent faire preuve de « tolérances ».
Ils doivent eux aussi se sentir responsable de la ville. «Tout cela doit changer de niveau ».

Il faut savoir que l'état n'octroie pas à la Police Municipale les mêmes droits qu'à la Police Nationale, car il y a une demande d’autorisation importante.
La police Municipale ne peut faire que de la prévention. On demande la Police tout le temps.
Mais attention, car lorsque que l’on ne l’a voudra pas, elle sera là quand même.

Nicole : Que faire ? C’est le règne de la terreur ?
Qu’elle différence entre la Cité et la place BOURRADET?

Jocelyne Léon : Il manque certainement des éducateurs de rue, on devrait en avoir un ou 2 dans ce quartier.
Pour le moment il n’y a pas de personnel prévu à cet effet pour la mise en œuvre de ce projet.

Le projet de la Police Municipale, ne remplace en rien ce que peux faire La police Nationale.

Ce n’est pas n’importe qui, qui peut s’adresser à nos délinquants. Il faut une formation sociale de proximité.
Sauf que ce n’est pas facile à mettre en place.
Un programme violence conjugale (réseau).

La prévention délinquance qui est à l’étude doit passer aussi par des acteurs de terrains, tel que L’APEA, car ils savent pourquoi cela se passent. Nous mettons en place un réseau avec les acteurs concernés (politique, administratif et associatif).
Car une police que l’on veut de proximité et qui fonctionne seul, ce n’est pas vraiment possible.

S’il y a des enfants au milieu, à qui doivent –ils s’adresser ?

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...cordialement...Nicole...

Message modifié le samedi 5 septembre 2009 à 23h30 par Nicole

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veritas
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Date du message : dimanche 30 août 2009 à 18h48


Rappellez moi svp qu'elle est l'expérience et les compétences de cette élue dans le milieu de la sécurité et de la prévéntion
Un boulanger n'aura jamais les compétences d'un garagiste et biensûr un garagiste n'aura jamais les compétences d'un boulanger.
Bon si quelqu'un à une réponse!
ET UNE BONNE!!!MERCI

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Andree
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Date du message : dimanche 30 août 2009 à 20h37


Je suppose que l'expérience et les compétences de cette élue sont au moins équivalent à l'expérience et aux compétences de nos anciens élus....

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mafee
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Date du message : lundi 31 août 2009 à 08h55


veritas a écrit : Bon si quelqu'un à une réponse! ET UNE BONNE!!!MERCI
c'est quoi, une "bonne réponse", selon toi ?

moi, celle d'Andrée me convient tout à fait ... Si pour être élu aux anciens combattants, il fallait obligatoirement avoir été au front ..., si pour être élu en charge des cimetières, il fallait avoir déjà été mort une fois, ... ce serait vite génant.
Nos élus, (ceux de La seyne comme de toutes les villes du monde, et comme ceux de toutes les collectivités) sont là pour prendre des décisions "politiques" (au vrai sens du terme : la vie de la cité) en fonction des données que les techniciens leur communiquent, et dans le respect de la Loi.

Soit on voit le verre à moitié vide, soit on le voit à moitié plein. La seconde solution rend la vie bien plus agréable !

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Arlesienne
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Date du message : lundi 31 août 2009 à 20h17


Bonsoir véritas, et les autres.

Quel rapport avec le sujet, c'est ce qu'elle dit qui est important.
Tu sais Véritas, il y a un proverbe qui répond bien à ta méfiance des compétences de l'élue à la sécurité et la prévention.
"Il faut se méfier de l'eau qui dort".

Dit Véritas, même si selon ce que tu dis ; cette personne, n'a pas les compétences pour assumer sa fonction. Elle est élue, elle à le droit d'apprendre à avoir les compétences pour assumer sa nouvelle fonction.

N'est ce pas en se forgeant que l'on devient forgeron ?

Dans tous les cas je trouve qu'elle a beaucoup de courage d'assumer un rôle comme celui ci.
Pas vous ?

A la revoyure

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Nicole
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Date du message : mardi 1 septembre 2009 à 07h30


Violences-Sécurités & Tolérances Suite...

Que faut-il faire pour changer les choses ?

« Une seule personne peut faire changer le monde ».

Nicole : Qu’elle action comptez-vous mener pour protéger les enfants, ados, et jeunes adultes de la « violence » ; « non sécurité » ?

Jocelyne Léon: Il faut changer les choses en profondeur, que les adultes soient responsables et donnent l’envie à leurs enfants d’avoir un comportement d’enfant.
« Une seule personne peut faire changer le monde… »

Il faut leur inculquer les valeurs du respect de soi et des autres et ceci dans tous les domaines.
J’ai moi-même trois enfants qui sont adultes aujourd’hui.

Nicole : Est-ce le rôle de la Police Municipale ?

Jocelyne Léon : Le rôle de la Police Municipale est d’accompagner et, comme vous le savez il est difficile de faire changer les choses, de faire changer les comportements, cela n’est pas simple.

« Nous ne sommes pas des Fadas ».

Le Problème des élus est que nous n’avons pas de moyens.
Si la mise en œuvre de la commande politique n’est pas appliquée, il nous faut un peu de temps pour réagir.
Tout le monde à l’impression que les choses tournent entre 1 an et 6 mois.

La force d’inertie des fonctionnaires est telle qu’il faut motiver et donner l’envie de faire.
Ce qui n’est pas simple, car de notre point de vue politique, tout est à reprendre.
Avant et Après…
Avant de tout chambouler n’importe comment, il faut suivre les règles, il faut prendre en compte TPM –Le Conseil Général- Le conseil Régional.
Il faut faire bouger la ville de la Seyne et les autres structures administratives.

Nous sommes un peu les habitants du village d’Astérix contre les Romains. Sauf que l’on n’a pas de potion magique.

« Comme nous ne sommes pas des fadas » on dialogue entre les gens qui ont des décisions à prendre.
Le dialogue se passe bien.
Nos partenaires au départ avaient d’énormes à priori pour ne pas dire préjugé.
Mais,Une fois que la relation humaine et le dialogue ont été mis en place, leurs états d’esprits ont changés. Maintenant nous pouvons travailler ensemble. La balle est au centre.

...cordialement...Nicole...

Message modifié le samedi 5 septembre 2009 à 23h27 par Nicole

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Nicole
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Date du message : mardi 1 septembre 2009 à 07h53


Violences-Sécurités & Tolérances Suite...

« Pas d’armes S’il Vous Plaît. »

Nicole : certains citoyens ont envie de faire cesser les bruits des scooters et motos avec leurs propres armes. Qu’en pensez-vous ?

Jocelyne Léon : A un moment Arthur Paecht à armé la Police Municipale…
La nouvelle équipe de gauche est arrivé, accompagné d’un ensemble de gens qui n’avaient pas envie de prendre le rôle de la Police Municipale. Après renseignement sur les autres villes de France « désarmé ».

Une Police Municipale sans arme est-ce un danger ? « Pas d’armes S’il Vous Plaît ».
Après discussion, je ne prendrais pas ce risque, ce sont des femmes et des hommes que je mettrais en danger hors des quartiers trop de danger.
Le problème est que lorsque la police est armée, le comportement des gens change, c'est-à-dire que les Policiers Municipaux ne jouent plus leurs rôles mais celui de la Police Nationale, C’est un état d’esprit.

Nicole : Où en êtes-vous entre les jeunes et la Sécurité routière ?

Jocelyne Léon : La Sécurité Routière est un des cas de travail de la Police Municipale, proximité et prévention. Les enfants qui savent ce qu’ils font sur la route c’est mieux.
Piétons – Vélos - Scooters
On’ espère qu’au volant des voitures se seront des automobilistes avertit c’est un moyen pour avoir une meilleur route pour demain.
Donc moins d’accidents y compris parmi les plus jeunes.
Nous n’avons pas toutes les réponses. Comment fait-on ?
Qu’elle est la solution ?

Nicole : Pensez-vous accentuer les contrôles des motos et scooter qui roule en échappement libre. Car c’est ce qui gêne vraiment les citoyens Seynois « Le bruit ».

Jocelyne Léon : M. Sheel (spécialiste de la prévention) à fait une proposition.

Dans un premier temps effectuer un contrôle sur l’état de l’engin,
2 - Contrôler la façon de piloter,
3 - et l'interpellation.

« Tant pis ! Si nous ne sommes pas populaire »

Jocelyne Léon : Les 15-25ans devront se soumettre à un questionnaire qui sera montré à leurs parents dans le cadre de la prévention.

Pendant l’interpellation le questionnaire sera remplit avec le conducteur du scooter et ensuite une visite chez les parents s’imposent.
La famille du jeune conducteur doit connaître l’attitude de leur progéniture en dehors de leur domicile.

Il faut que les parents soient responsables de leurs mineurs. Donc comme il faut avoir le courage de dire aux parents ce que font leurs enfants. « Et tant pis ! si nous ne sommes pas populaire ».

...cordialement...Nicole...

Message modifié le mercredi 2 septembre 2009 à 20h49 par Nicole

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Nicole
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Date du message : mardi 1 septembre 2009 à 08h02


Violences-Sécurités & Tolérances Suite... et Fin.

En conclusion si votre enfant à une conduite dangereuse ?

"Que les parents retrouvent leur place".

Ensemble trouvons une solution, semble nous dire l’élue. Jocelyne Léon (adjoint à la sécurité et à la prévention de la ville) veut dire au citoyen de la Seyne sur Mer que le service de la Police Municipale est limité.

Selon ce qu’elle voit, L’adjoint à la sécurité de la ville compte sur les citoyens pour changer avec elle les comportements, en se respectant les uns et les autres.
L’éducation des enfants par les parents reste pour elle importante.

Ce que souhaite le service de la Police Municipale, c’est que les parents retrouvent leur place et que les jeunes puissent profiter d’un apprentissage et d’une prévention que la Police Municipale à déjà mis en place dans nos écoles, collèges et lycée ce qui donnera du résultat du moins on l’espère, comme elle nous le dit : nous verrons bien dans 10 ans.

Merci Jocelyne Léon

...cordialement...Nicole...

Message modifié le mardi 1 septembre 2009 à 19h15 par Nicole

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Roro83
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Date du message : mercredi 2 septembre 2009 à 12h01


On va reproduire le même schéma que dans les écoles, à savoir que les parents vont dire "non mon enfant n'a rien fait, c'est vous qui dites n'importe quoi".
A mon époque (né en 1980), un mot du prof ou la venue de la police (ce qui ne m'est jamais arrivé), c'était une "torniolle" bien salée.

Pas sûr que cela change les choses.
Le meilleur moyen c'est de toucher aux sous (allocations, autres,...). La ca mobilise les parents.

Message modifié le mercredi 2 septembre 2009 à 12h02 par Roro83

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NASS
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Date du message : mercredi 2 septembre 2009 à 14h39


QUAND VAS T ONT PARLER DE L'ABSOLUT NESSECITE DE METTRE DES EDUC DANS LA RUE (PAS D'ACCEUIL A LA CITE POUR LES + DE 12ANS, 3 educ cet ete pour le quartier, aucune politique pour la jeunesse, le smj a la derive...) mais bon on verra dans dix ans (haha mort de rire)
mon point de vue c'est qu'il y a une grave question de moyens et de volonté
et puis pour fédéré tout le monde il faut s'adresse a tous alors qu'a la seyne les choses se decide a l'interieur de réseaux "d'amis" qui par definition exclu certain