Les histoires de pépé Gambi

Aujourd'hui et pour commencer je vais vous raconter comment dans ma jeunesse on attrapait des GRILLONS.

Je dois d'abord vous dire que le grillon, celui appellé grillon des champs (ordre des Orthptères de la famille des Gryllidés) est un insecte innofensif vivant dans les champs et poussant des cris (cricris) surtout la nuit.

L'attraper, rien de plus simple mais il faut employer des ruses de sioux, se munir d'une longue paille et se diriger EN SILENCE vers l'endroit où est supposé se cacher l'animal.
Il a des oreilles comme des radars le baard car au moindre bruit il s'arrête de chanter alors, arrêt total du chasseur puis quelques pas encore dans la direction du bruit.

Le logis du grillon est enfin localisé, il est là quelque part caché dans un trou.
C'est alors que l'arme du chasseur va entrer en action.la paille est indroduite trés doucement dans le logement, car il est là, je sens que la paille a troUvé une résistance alors.........cette résistance est certainement le cul du grillon.
Il suffit alors de chatouiller le cucul de la bestiole, bestiole qui craint les chatouilles et qui sort.
Il ne reste alors qu'à le recueillir pour qu'il puisse la nuit venue, chanter dans nos foyers.

Cette histoire est véridique et elle fait partie de mes souvenirs de jeunesse à La Seyne mais à présent, à la place es champs et des prairies à grillons il n'y a plus que du bitûme et des villas

Ecoute cette histoire

Tout minot -c'est quoi un minot pépé ?- Je recommence: Tout enfant, les vacances scolaires étaient les bien venues pour vivre avec les copains du quartier les instants et les jeux les plus divers et les bêtises les plus folles.
Je vais te dire une chose petit, une chose que jamais il ne faudra copier car c'est pas bien du tout, ton grand père était (pas tout seul) un voleur, oui un voleur mais rassures toi, jamais les gendarmes ne l'ont attrapé.
C'est qu'ils étaient malins les gars de la bande de Barban, malins et finatchous.
Le grand Clément était préposé au guet (c'était le seul à savoir siffler sans les mains) et il était chargé de surveiller l'arrivée éventuelle de Mme Oddone, la propriétaire de cet immense verger où des pêches et les poires étaient à foison.
Alors, comme une volée de moineaux, passant au dessus du grillage nous allions faire la maraude journalière mais attention, nous mangions les fruits sur place et jamais l'idée ne nous serait venue d'emporter des fruits à la maison.........dieeeeeeeu garde!!!!........c'est que nous n'étions pas des voleurs mais des Gaspard de Besse à notre façon. On volait le riche mais nous, contrairement à Gaspard on ne distribuait rien aux pauvres, on les distribuait à nous et bouffait ces beaux fruits quitte le soir à avoir le soir, une bonne chiasse -dyarhée-

Madame Oddone, celle des Mouissèques??

Espèce de galapiat!!! Il y a prescription, mais quel exemple pour les jeunes

et coucou Lucien. Tu sais faudrait qu'ils soient maso les enfants maintenant pour voler les fruits ! Ils n'ont plus aucun goût ! Que du trafiqué.

Figurez vous que nous étions également les défenseurs de ce verger car les railles venues de la ville (avec Lucien notamment) montaient régulièrement à la maraude mais là, c'était à nous, c'était notre trésor et gare aux pillards venu des terres basses.

Asseyez vous les enfants et soyez sages je vais vous raconter une histoire.

A onze ans j'ai fait ma communion eh oui, vous savez plus ce que sait vous à présent la communion solennelle, vous vous en foutez, vous n'avez que le portable en tronche.

"La communion solennelle c'est la première fois que t'as le droit de goûter à l'hostie et que tu reçois le bon dieu dans le corps. C'est sûr vous pouvez pas savoir vous, c'est plutôt le diable au corps que que vous avez reçu."

Fan dé petan, la communion, vous pouvez pas savoir ce que ça représentait dans une bonne famille catholique comme la notre.

C'était la promesse d'une bringue à tout casser, l'occasion de rassembler la famille éloignée et enfin pour toute la famille de se saper.
Je ne pense pas que mon paternel ai mis le costard, lui il était principalement occupé à choisir les bonnes bouteilles de pinard et de Royal Muscat car le champagne on connaissait pas chez nous, c'était un breuvage réservé aux riches.

Si le paternel n'était pas sapé par contre les femmes avaient cassé la garde robe et le chapeau de Cambrésier de rigueur.

Moi, j'avais un beau costume gris qui me venait d'un cousin de Bretagne et un magnifique brassard.
Après la cérémonie religieuse nous étions allé chez Chabert pour les photos et enfin c'était le retour à Barban dans la Citroën de madame Oddone.

Je passe trés vite sur la fiesta du midi qui dura jusqu'au bout .........de la nuit non sans vous dire que cette communion étai aussi l'occasion de recevoir des cadeaux et le plus beau cadeau, le plus classique était la montre et le stylo à plume.

Et oui, je n'en ai pas connu des communions, mais j'ai vu des photos et on me l'a raconté. Pas aussi bien que toi Gambistorti, je l'avoue. Mais moi qui suis une nostalgique, je peux comprendre le sens de ton histoire empreinte d'émotion. Tu as bien raison, nos générations suivantes n'ont que les nouvelles technologies dans la tête et tellement le dialbe au corps, qu'à 20 ans, ils ont déja tout vécu. Ils ont vécu une vie d'une personne de 50 ans et sont blasés de tout. Le vrai bonheur c'était avant, pas maintenant, société de consommation oblige...

C'est vrai, les temps changent mais avant c'était plus familial.
Les gens n'étaient pourtant pas riches mais ne manquaient jamais une occasion de faire la fête.
Communion, baptèmes, mariages étaient prétextes à réunir familles amis et voisins. Il faut dire aussi que la télé n'existait pas ou du moins, personne ne l'avait.
Les hommes du quartier faisaient la partie de boule chaque dimanche et ils mettaient des sous dans une cagnotte et à un moment choisi c'était un grand repas avec femmes et enfants.