Message

Nicky
webmaster

Voir plus


Date du message : vendredi 30 octobre 2009 à 00h53


Expulsions : « Des associations m'insultent, je leur tends la main »


Marc Vuillemot a répondu à ses détracteurs... en les invitant à travailler plus avant avec lui pour mieux prévenir les situations de détresse des locataires.
Devant les critiques de quelques structures, Marc Vuillemot propose d'améliorer la prévention et le partenariat entre tous les acteurs.

«On me somme d'apporter des réponses dans les plus brefs délais, je m'efforce de le faire. » Marc Vuillemot a peu goûté les critiques de plusieurs associations (1) après l'expulsion la semaine dernière d'une femme et de ses quatre enfants dont deux majeurs vivant sous son toit (notre édition du 22 octobre).

Le maire et président de l'office public « Terres du Sud habitat », soutenu par le directeur Joël Canapa, et le vice-président Jean-Luc Bruno, a donc souhaité mettre - vigoureusement - les choses au point, et, plutôt que d'entretenir un débat stérile, se faire force de proposition.

« Certaines associations ont fait le choix de nous insulter, moi et l'office public. Et bien je leur réponds en leur tendant la main », lance Marc Vuillemot.

« Meurtris par l'échec »

« Afin de prévenir au mieux les expulsions, toujours dramatiques, nous invitons tous les acteurs du logement à s'installer autour d'une même table, et de prendre place tous ensemble, associations de défenses des locataires - CNL, Adil (Agence départementale pour l'information sur le logement), Fondation Abbé-Pierre, etc. - mais aussi les bailleurs publics et privés et les institutions municipale et départementale. »

Le maire invite donc tout ce petit monde « à partager une structure commune, dans une maison municipale qui pourrait s'appeler " Maison de l'habitat " ou " Maison de l'habitant ". Cela permettrait à ces associations, plutôt que de hurler avec les loups quand le mal est déjà fait, d'accomplir en amont leur soutien. »

Cette maison se situera « en plein coeur de ville, car c'est là, et non pas dans les quartiers nord, que l'on rencontre le plus de misère. » L'une des bâtisses en cours de réhabilitation, sur l'îlot Bourradet, devrait ainsi être disponible dès 2010.

... @ suivre ...

...cordialement...Nicky...

Message

Nicky
webmaster

Voir plus


Date du message : vendredi 30 octobre 2009 à 00h59


... suite ...

La "mauvaise foi" n'a rien de subjectif

Visiblement remonté, Marc Vuillemot a tenu à rétablir « la vérité sur les réalités de l'office. Sur 5 000 logements, nous avons 276 dossiers de contentieux. Le juge - car nous sommes dans un État de droit et c'est la justice qui décide d'une expulsion après être saisie par le préfet - a demandé 18 expulsions cet automne. Même après ces décisions de justice, l'office continue de soutenir les familles en détresse, et nous avons eu finalement deux expulsions au lieu de 18. Une où les gens sont partis d'eux-mêmes, et une où la préfecture a dû mettre en place la procédure d'expulsion physique. »

Concernant les deux expulsions - dont une a nécessité l'usage de la force - le maire a tenu à rappeler la définition de la « mauvaise foi ».

« La "mauvaise foi" n'a rien de subjectif, elle est clairement définie par cinq critères fixes, dont l'impayé des loyers, le non-respect des engagements pris, etc. Donc les associations qui ont choisi de mettre sur la place publique le cas de cette pauvre dame - que je n'accable pas et dont je ne rappellerai volontairement pas le nom- ne lui ont vraiment pas rendu service... »

Les trois hommes « meurtris par l'échec qu'est toujours une expulsion, comme par le mauvais procès intenté ensuite » rappellent que l'office emploie sept personnes à temps complet qui travaillent sur la prévention des impayés. « Alors que rien ne nous y oblige. L'office remplit son rôle, et va même au-delà pour éviter ces expulsions. Mais on ne peut pas non plus pallier à nous seuls les manques de l'État et du conseil général », observe Joël Canapa. « Je ne blâme pas le conseil général, car si sa mission de service social et d'accompagnement est peu efficace, c'est parce que les politiques actuelles menées par l'État ne lui en donnent pas les moyens. »

« L'office fonctionne par ailleurs sur ses fonds propres, ajoute Joël Canapa. Il faut donc savoir que quand un locataire affiche des années d'impayés, ce sont les autres locataires de l'office qui paient pour lui... »


Le directeur de l'office rappelait par ailleurs « qu'une cinquantaine d'expulsions avaient eu lieu sous la précédente mandature, alors que déjà, beaucoup avaient été empêchées grâce au travail de l'office. En 2002, 400 000 euros de dettes ont ainsi été effacés... »

L'invitation est donc lancée, « mais cette maison ne devra pas être un simple endroit où on affiche des prospectus, ou un simple lieu d'accueil et d'informations. Il s'agira de travailler tous ensemble, pour aider les gens dans la détresse. »

Car il y aura du boulot : « Huit cents familles font aujourd'hui l'objet d'un plan d'apurement. Et l'on sait tous que le nombre de ces situations va aller en s'augmentant, avec la misère qui gagne chaque jour du terrain... »
1. Le maire a cité la CNL (confédération nationale du logement) à plusieurs reprises. La Maefe (Maison associative enfance famille école) avait également condamné cette expulsion.
source: Philippe Zamari - var matin

...cordialement...Nicky...

Message

marc83500
Membre

Voir plus


Date du message : vendredi 30 octobre 2009 à 03h30


il ya quelque chose d'incomprehensible monsieur le maire

comme communiquer sur deux pages sur la presse que le maire

de la seyne prend un arreté contre les expulsions et faire

croire aux personnes les plus fragiles qui n'ont plus rien à

craindre sachant que cet arrété n'a aucune valeur puisque

c'est le préfet qui a autorité . comment appele t on cela . sauf

du paupulisme de bas niveau au se foutre de la gueule du

monde .et aprés on reproche aux associations d'être en colére

Message

chris83
Membre

Voir plus


Date du message : samedi 31 octobre 2009 à 00h14


« L'office fonctionne par ailleurs sur ses fonds propres, ajoute Joël Canapa. Il faut donc savoir que quand un locataire affiche des années d'impayés, ce sont les autres locataires de l'office qui paient pour lui... »

Il est annormal que les locataires qui paient leur loyer, soient également obligés de payer celui de ceux qui ne paient pas.
J'ai entendu dire, il n'y a pas si longtemps, que les offices publiques d'HLM avaient accumulé plusieurs milliards d'euros qui "dormaient" dans les coffres forts. Ce trésor devrait servir à couvrir les impayés au lieu de les faire supporter par les locataires en règle.

" Vous n'aurez pas, ma liberté de penser" Florent Pany

Message

chris83
Membre

Voir plus


Date du message : samedi 31 octobre 2009 à 00h15


quel est le montant des loyers impayés dans les HLM à la Seyne?

" Vous n'aurez pas, ma liberté de penser" Florent Pany

Message modifié le samedi 31 octobre 2009 à 00h17 par chris83

Message

ThierryFrondelas
Membre

Voir plus


Date du message : samedi 31 octobre 2009 à 11h06


"J'ai entendu dire, il n'y a pas si longtemps, que les offices publiques d'HLM avaient accumulé plusieurs milliards d'euros"

Peut-être dans les hauts-de-Seine, mais pas à La Seyne!
Ils parviennent à peine à l'équilibre budgétaire!
Le vrai scandale, ce sont les autres communes qui n'appliquent pas la loi sur les logements sociaux, et qui préfèrent payer une amende qui - quand elle n'est pas supprimée par le préfet - est dérisoire!
A quand une politique du logement qui ne repose pas que sur la communication et les effets d'annonce??