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Nicky
webmaster

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Date du message : vendredi 12 mars 2010 à 04h06


Grève des bus inopinée : la confusion


Photo : P. Bl.
Avec la sortie des classes et celle des bureaux, c'est une foule dense qui attendait sans information, hier, aux arrêts de bus.
Hier, sur les coups de 17 h. La réunion entre la direction et les syndicats de la régie mixte des transports toulonnais est close. Après un conciliabule, les représentants du personnel décident d'un mouvement de grève avec prise d'effet immédiate (lire par ailleurs). Le message est passé par radio aux chauffeurs et contrôleurs. Petit à petit, les bus rentrent au dépôt.

Hier, à partir de 17 h. Les conséquences du mouvement se mesurent en nombre de personnes attendant désespérément un bus. Place de la Liberté, il y a foule. C'est le coup de feu, sortie de bureaux et fin des cours dans les établissements scolaires. L'info commence à circuler. « Ma femme a appelé la régie. Je sais que la ligne 15 est bloquée », dit un usager.

« Ça va me coûter 15 euros de taxi... »

« Ça doit être à cause des agressions de ces derniers jours, devine une habituée du réseau Mistral. Je comprends la colère des chauffeurs, mais c'est très désagréable d'être pris en otage. Ça me coûte 15 E de taxi à chaque fois que les bus n'assurent plus leur service. » En quelques minutes, c'est la confusion en centre-ville. Un taxi : « La grève des chauffeurs de bus ? Alors c'est pour ça que la demande de courses vient d'exploser... »

Sans panneaux électroniques d'information, la clientèle est laissée pour compte aux arrêts de bus. La responsable de la communication du réseau : « Sans préavis de grève, comment voulez-vous qu'on fasse de l'information clientèle ? Nous avons mis un message sur notre site Internet, notre standard fonctionne à plein régime et nous communiquons par voie de presse. »

La prochaine innovation du réseau Mistral touchera justement la relation avec les usagers. Un système d'aide à l'exploitation et à l'information des voyageurs sera testé sur deux premières lignes en fin d'année. En cas de succès, il sera opérationnel sur toutes les lignes en juillet 2011. Outre le géopositionnement des bus, le système permettra d'informer la clientèle en temps réel.


Savoir + www.reseaumistral.com

"Les salariés ne se sentent plus en sécurité"

Le débrayage des chauffeurs et contrôleurs de la RMTT a été décidé par les représentants du personnel et les syndicats CGT, FO et UNSA, hier, au terme d'une réunion du comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT). Le mouvement prendra fin ce matin, 5 h.

La direction n'a pu garantir d'amélioration immédiate des conditions de travail, mais des mesures à long terme : renforcement du lien avec la police (direction départementale de la sécurité publique), installation de caméras sur certains points sensibles du réseau, formation sur la gestion de la violence urbaine pour le personnel de contrôle.

La série noire des agressions

« Suite aux nombreuses agressions sur le personnel de l'entreprise, et dernièrement le braquage d'un conducteur [...], les salariés ne se sentent plus en sécurité sur leur lieu de travail, souligne un communiqué de l'intersyndicale. Une première action avait déjà été menée samedi, jour du braquage, en faisant rentrer les bus (au dépôt) à 19 h 45 et en supprimant totalement le service de nuit. Une nouvelle agression, survenue lundi après-midi, a renforcé la colère du personnel. »

Par solidarité et parce qu'ils se sentent aussi concernés, les syndicats des sociétés Orlandi et Sodetrav ont appelé le personnel à rejoindre le mouvement. Hier soir, toutes les lignes n'étaient pas assurées à l'ouest entre Six-Fours et Toulon, Ollioules et Toulon, et à l'est entre Hyères et Toulon.

Le réseau Mistral déplore que les services scolaires suivants n'aient pu être assurés : Cordeille, Notre-Dame-des-Missions 1, et Chambre des Métiers. Le mouvement de grève traduit une série noire de trois agressions en moins d'une semaine dont ont été victimes deux chauffeurs et un contrôleur à Toulon.
source: S. M. - var matin

...cordialement...Nicky...

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sagamore
Admin - Forum UL CGT

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Date du message : samedi 13 mars 2010 à 09h41


Réaction devenu habituelle d'un usager mécontent : "Désagréable d'être pris en otage".
Cette réflexion devient insupportable. Comment comparer la situation d'une personne menacée de mort, attachée à un radiateur, à peine nourrie, avec celle d'un usager qui n'a pas de bus ? (ou de train)
C'est insultant pour les otages véritables, mais pas innocent.
Qui prend en otage ? des terroristes... ah mais non, les grévistes aussi .
D'où :
terroristes = preneurs d'otages = grévistes syndicalistes
d'où
grévistes syndicalistes = terroristes.....
Et hop..enlevé c'est pesé ...

Plus tu pedales moins fort, moins tu avances plus vite !!