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Nicky
webmaster

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Date du message : mardi 12 octobre 2010 à 14h11


Programmes Immobiliers Seynois: La crainte d'être deux fois lésés


C'est un îlot de six villas, qui va se retrouver peu ou prou ceint d'immeubles. À l'est et au nord, deux bâtiments ont déjà poussé. à l'ouest, le projet de Porte Marine verra le jour. Du lourd.

Ce bout de rue Pierre-Fraysse est devenu « ultra-constructible » en 2007, décision de l'ancienne municipalité.

Fidèle à ses engagements électoraux, l'équipe actuelle a fait deux promesses : donner un coup de frein général, mais aussi épargner « les dents creuses ». Une dent creuse est un groupe de maison entouré d'immeubles. L'idée est d'y maintenir la possibilité de construire, afin que leurs propriétaires puissent encore vendre à bon prix.

Perte de valeur

Dans le cadre de la révision du plan local d'urbanisme, la dent creuse n'est pas comblée.

« On se sent lésé car nos biens vont perdre de la valeur deux fois », clame Marguerite Gavini, une riveraine. « Déjà à cause des constructions immédiates. Ensuite parce que le futur plan d'urbanisme a réduit la "constructibilité" ». Ici, le maximum constructible passerait de cinq étages à trois étages. Une perte de valeur manifeste.

« Cette doléance est légitime », reconnaît l'adjoint au maire Claude Astore, en charge de l'urbanisme. « En fonction des remarques du commissaire-enquêteur (1), nous sommes favorables au fait de revoir la copie ».

L'objectif de la mairie était « de faire la greffe entre des immeubles de cinq étages et des quartiers plus bas ». D'après Marguerite Gavini, cette nouvelle règle est « illogique, car elle fera encore une dent creuse ».

Andrée Patiès, du comité d'intérêt local des Mouissèques, « craint qu'on laisse des gens à l'arrière d'immeubles, dans des maisons qui ne valent plus rien ».

1. Le commissaire-enquêteur rendra ses remarques sur la révision du plan local d'urbanisme début novembre à la mairie.
source: var marin

...cordialement...Nicky...

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Nicky
webmaster

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Date du message : mardi 12 octobre 2010 à 14h23


Après le chantier les nuisances continuent


Dans son jardin surplombé par un immeuble de 15 m, Jacqueline Étienbled tente de retrouver une vie « comme avant ». Elle se bat pour obtenir une expertise sur sa maison (au fond), après la fin du chantier. photo: Dominique Leriche
Au pied d'un immeuble neuf, des voisines demandent réparation pour les dégâts subis par leurs maisons. Et s'inquiètent de la perte de valeur de leurs biens

«Vos dégâts ? Ce n'est rien ! » Voilà ce qu'ont entendu ces deux habitantes de la rue Pierre-Fraysse et voisines de l'immeuble neuf « Le Meridiana ». à deux pas du centre-ville.

« Ce sont des malotrus, vous savez ! » Jacqueline Étienbled, 84 ans, en frémit de révolte. Elle pointe du doigt les fissures aux angles des plafonds. Le fronton au-dessus de sa verrière part en morceaux. Les portes, même rabotées, ne ferment plus. Toute la maison a bougé. La salle de bain est en train d'être refaite, « quand on a tiré un carreau, la faïence est tombée toute d'un coup. Si j'avais été dans la douche... ».

Depuis le début du chantier, Mme Étienbled est en conflit avec son voisin, le promoteur. Aujourd'hui, elle demande réparation pour les dégâts, dont elle tient le chantier pour responsable. Sa voisine est dans le même bateau.

Diligence et mauvaise foi

« En 2008, un expert payé par le promoteur a fait une visite initiale », détaille Mme Étienbled. « J'ai toujours cru que l'expertise à la fin du chantier était prévue ». Erreur.

L'expert lui a expliqué par téléphone qu'il n'avait jamais été question de revenir. Les deux dames tombent des nues.

L'avocat du promoteur, Nexity, se dédouane de toute négligence. « La mission de l'expert était écrite dès le début. Ces dames sont de mauvaise foi, car elles étaient avisées », plaide Me Vaison de Fontaube. « Elles mentent ou bien ne savent pas lire », ose-t-il.

L'assurance des deux voisines, la Matmut, n'est pas du même avis. « Quand on fait une expertise préventive, d'expérience, il y en a une à la fin. À moins que le promoteur ait des choses à se reprocher ».

L'assureur se réserve le droit d'aller devant le juge des référés, pour demander désignation d'un expert judiciaire. « On essaye à l'amiable ». Dans le cas précis, « le promoteur a refusé de signer le rapport contradictoire établi par notre expert ».

Alors, « de temps en temps, cela fait du bien de rappeler aux constructeurs qu'ils ne font pas ce qu'ils veulent ».

L'avocat de la partie adverse pense au contraire que « Nexity est diligent pour répondre aux souhaits des voisins ». Et sous-entend qu'il n'y a pas tant de dégâts.

L'autre voisine, Michèle Sauvère, s'échine à pointer les étais qui soutiennent son balcon fissuré. Elle ajoute : « On a été obligé de refaire la toiture, tout avait bougé. On a dû s'équiper de parabole, la télé ne captait plus. Le puits est à sec et ils s'en foutent ».

Désormais, à l'ombre des immeubles, leur qualité de vie a changé du tout au tout. Mais cela est encore moins « indemnisable ».
source: Sonia Bonnin - var matin

...cordialement...Nicky...

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foglino janine
Visiteur


Date du message : mercredi 13 octobre 2010 à 21h44


et la responsabilité de M. paecht, ancien maire qui a signé les permis de construire ?

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azertuyop
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Date du message : mercredi 13 octobre 2010 à 23h31


Il est frappé de sénilité, j'ai essayé de le relancer là dessus sur ce forum, il ne m'a jamais répondu !!
Il a tout oublié, tous ces permis accordés qui font qu'aujourd'hui des centaines de petits propriétaires se retrouvent emmurés par des constructions de 5 étages, ça ne l'empêche pas de dormir !!!

l'aiguillon

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buk
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Date du message : mercredi 13 octobre 2010 à 23h40


je pense qu'il a dû zapper ce post, vous savez les politiques, hein ? ça balance, ça s'explique très peu sur leur bétonnage qui dénature tout ( mais sans déc qu'est-ce qu'il est arrivé à ma ville me disais un collègue absent depuis 6 ans ! je reconnais plus rien !!!! ), ah bien sûr il va nous parler de logements sociaux patati-patata...