Dans l'ouest-Var l'immobilier se porte bien
photo: Laurent MARTINAT
La chambre syndicale de la Fnaim (Fédération nationale des agents immobiliers) du Var, composée de 385 agences immobilières réparties de Saint-Cyr à La Seyne en comptant l'arrière-pays, a organisé une réunion, vendredi, au Dolce Frégate, à Saint-Cyr.
L'occasion de faire le point sur l'état du marché de la zone. Gérard Mézou résume : « On note une amélioration depuis 2009, en terme de volume de transactions. On n'a pas vraiment ressenti l'après-crise, comme dans certains secteurs. Côté prix, on peut dire que c'est stable. »
A La Seyne des "micro-marchés"
Le prix du mètre carré varie, lui, toujours autant selon l'endroit. A Bandol, Sanary et Saint-Cyr par exemple, le mètre carré peut atteindre la somme vertigineuse de 10 000 e. Mais selon l'emplacement, l'aménagement, etc., ça peut, évidemment, beaucoup varier. « On peut trouver des villas depuis 400 000 e, jusqu'à 3 millions d'euros. » Le profil-type de l'acquéreur sur ce secteur : le retraité qui cherche une résidence secondaire (à 70 %), à payer cash.
Les primo-accédants tenteront davantage leurs chances dans l'arrière-pays (par exemple Le Beausset, Signes, Le Plan-du-Castellet), où le mètre carré se négocie entre 2 800 et 3 200 euros...
Les professionnels de l'immobilier ont aussi constaté que Six-Fours était devenu un secteur mixte.
Un bon compromis avec des tarifs attractifs et la proximité du littoral.
Autant de résidences principales que secondaires. Un studio coûte aux alentours de 100 000 euros.
La Seyne, enfin. La ville se décline en plusieurs micro-marchés : un fossé sépare le centre-ville, par exemple, de la corniche de Tamaris.
« On trouve encore à La Seyne des studios bien en dessous de 100 000 euros. Le président met cette morosité sur le compte des atermoiements politiques : l'arrêt du port notamment... C'est catastrophique pour le marché de l'immobilier. »
A la Fnaim, dont l'une des missions est de réguler le marché, on rappelle une règle d'or : « Un bien proposé au bon prix est généralement vendu en moins d'un mois. »
source: var matin