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Nicky
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Date du message : mardi 14 décembre 2010 à 07h17


Base nautique de Saint-Elme : un nouveau chenal de bataille


Les désaccords notoires entre Ports Toulon Provence, la mairie et le conseil général sur le réaménagement du port ont monopolisé les débats pendant plusieurs heures. Ici, Raphaëlle Leguen et le directeur général des service de Ports Toulon Provence. photo: Eric Estrade
Une étude pour permettre l'avivement du port a été lancée. Un débat houleux a éclaté hier autour des projets de réaménagement .

Un avis de tempête était lancé, en prévision de ce conseil portuaire. La météo ne s'était pas trompée. Le ton est très vite monté, hier matin, à la base nautique de Saint-Elme, entre Ports Toulon Provence, la mairie et le conseil général, lors de la présentation du budget primitif 2011.

Les représentants des usagers ont assisté, presque impuissants, à une énième passe d'armes entre des « partenaires » dont les désaccords sont criants.

Le syndicat mixte Ports Toulon Provence a prévu la création d'un chenal d'avivement pour un montant estimé à 1,32 million d'euros hors taxes (1).

Lancement d'une étude

Il y a deux semaines, le service « développement » de Ports Toulon Provence a lancé une étude sur le positionnement du chenal pour vérifier sa compatibilité avec les projets de réaménagement 4 et 4 bis.

« On a demandé au bureau d'études d'envisager d'autres solutions au cas où ce ne serait pas possible », a souligné Rémy Cassan-Barnel, directeur général des services à Ports Toulon Provence.

Cette dernière hypothèse a fait bondir Raphaëlle Leguen, présidente du conseil portuaire. « Je suis un peu surprise. Lors du conseil portuaire du 3 juin, le syndicat mixte s'était engagé à faire un chenal en accord avec un projet final. On ne se dirige pas vers ça. Si on ne présente pas un projet global, on aura du mal à trouver un écho auprès des partenaires financiers », a-t-elle souligné.

Selon le positionnement du chenal, le projet de réaménagement du port pourrait s'en trouver modifié, ce que craint la première adjointe.

« C'est juste une toute petite porte qu'on se laisse ouverte au cas où. Il ne faut pas se focaliser là-dessus», a répondu Rémy Cassan-Barnel.

Pas de réponse de la mairie

« On était d'accord sur l'urgence des travaux d'avivement. Il a été décidé de chiffrer le chenal. Il est normal que le syndicat mixte présente un budget en accord avec le conseil portuaire », a renchéri le conseiller général Gilles Vincent, par ailleurs très agacé de se retrouver assis en retrait de la table des discussions, côté « invités ».

Et de faire remarquer que « seuls TPM et le conseil général financent pour l'instant le chenal, on attend toujours la réponse de la mairie de La Seyne et de la Région ! »

La présidente ne se démonte pas : « Moi, en tant que représentante de la commune de La Seyne, je reçois (le 10 décembre, Ndlr) une demande de subvention pour un projet de 4,5 millions d'euros à Saint-Elme. On demande à la Ville de financer quelque chose qui n'a rien à voir avec ce qui était inscrit. »

« 4,5 millions, c'est le dragage, plus le chenal !, rétorque Rémy Cassan-Barnel. Si vous pensez qu'il faut présenter un budget global, on repousse encore les décisions à plusieurs années... »

Finalement, Raphaëlle Leguen propose un point d'étape sur l'étude du chenal autour du 15 février. La bataille se poursuit autour du chiffrage des projets.

A 11 heures, Gilles Vincent quitte la salle pour une autre réunion. Le budget primitif 2011 est voté - sans lui - à l'unanimité. Les tarifs d'amarrage, en augmentation de 2 %, ont été adoptés avec une abstention (2).

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Nicky
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Date du message : mardi 14 décembre 2010 à 07h18


Guerre des chiffres sur les projets

On attendait avec impatience le chiffrage des différents projets de réaménagement du port, toujours en discussion. Le directeur général des services de Ports Toulon Provence l'a annoncé hier. Le projet 4 (présenté à l'époque par le conseil général) s'élève à 14,7 millions d'euros TTC, le 4 bis (mairie) à 13,8 millions d'euros TTC. La « variante a minima » réclamée par Gilles Vincent (3) est évaluée à 5,4 millions d'euros TTC.

Gilles Vincent attaque : « Nous n'avons pas les moyens de faire un projet à 13 millions. A aucun moment, on n'a indiqué aux plaisanciers combien ils paieraient pour les projets 4 et 4 bis. J'ai écrit au maire le 6 juillet pour lui demander quel était l'apport de la ville, je n'ai pas eu de réponse... »

« Le port n'est pas juste un bassin d'eau, il est posé dans un quartier avec des gens qui vivent autour. Il faut le mettre en corrélation avec la circulation, les parkings », oppose Raphaëlle Leguen. « Vous voulez faire payer le Syndicat mixte des aménagements qui n'a rien à voir avec le port ! », rétorque le conseiller général. « Personne n'a dit que nous ne paierons rien ! Quand on aura des éléments plus précis, on se prononcera », renvoie Raphaëlle Leguen. « On ne pourra guère avoir d'éléments plus précis... », répond le DGS du syndicat mixte.

Et pendant ce temps-là, les usagers du port sont pris en otage, toujours englués dans leurs posidonies.

1. La facture sera financée à hauteur de 600 000 euros par TPM et le conseil général, le reste fera l'objet de demandes de subventions auprès des autres collectivités (mairie de La Seyne et Région).
2. Pascal Venel, président de la société nautique de Saint-Elme.
3.Gilles Vincent propose la sécurisation des quais, un dragage du port, la création du chenal, une réfection de la capitainerie et une création de 50 anneaux supplémentaires.
source: M. V. - var matin

...cordialement...Nicky...

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Nicky
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Date du message : jeudi 30 décembre 2010 à 11h32


Le port de Saint-Elme continue de faire couler de « l'ancre »


Photo doc D. L.
Suite à l'article var matin sur le conseil portuaire de Saint-Elme (« Var-matin » ci-dessus), le conseiller général Gilles Vincent tient à préciser qu'il a assisté à cette réunion en tant qu' « invité permanent représentant le conseil général sans droit de vote ».

S'il n'a pas pris part au vote sur le budget, Gilles Vincent se « réjouit » qu'il « ait été voté à l'unanimité et qu'il comprenne des recettes qui permettront de réaliser l'avivement que tout le monde réclame ». L'élu relève en outre que « les recettes de ce budget proviennent à leur grande majorité du conseil général et de TPM car le budget du port, uniquement alimenté par les redevances des plaisanciers, ne suffit même pas pour enlever les algues chaque année ».

Quant au chiffrage des différents projets (14,7 millions pour le projet 4, 13,8 millions pour le projet 4 bis et 5,4 millions d'euros pour le projet « a minima » proposé par Gilles Vincent), l'élu note que « ce conseil portuaire a eu au moins pour avantage de confirmer le montant exorbitant [des projets 4 et 4 bis] mais aussi le silence de la Région et de la ville sur leur participation ».

« Mieux vaut s'acheter 5,4 Me de pots de moutarde ! »

Pascal Venel, président de la société nautique de Saint-Elme, représentant les plaisanciers au conseil portuaire, se montre quant à lui très critique vis-à-vis du dernier projet présenté par Gilles Vincent. Dans une note à ses adhérents, Pascal Venel souligne que le projet du conseiller général « ne propose pas de mouillages » alors qu'il existe 94 postes actuellement pour un total de 164 places. Pour lui, « le compte n'y est pas ». Il note aussi « l'imprécision sur la situation du chenal d'avivement ». Et de conclure amèrement. « Tout ça pour 5,4 millions d'euros. Il vaut mieux s'acheter pour 5,4 millions de pots de moutarde. Projet piège, sinon bidon. A rejeter ».
source: M. V. - var matin

...cordialement...Nicky...

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Gilles VINCENT
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Date du message : dimanche 2 janvier 2011 à 14h48


Il est dommageable que M. VENEL ne sache pas compter que ce soit des pots de moutardes ou des places de bateaux. En effet le projet dit a minima que nous avons proposé prévoit une trentaines de places en plus de celles qui existent aujourd'hui, mais là n'est pas le débart. En effet;
L'ancien Maire alors 1 er vice president du Conseil général a présenté un projet dit N°4 qui a été choisi aprés un semblant de concertation. Aprés les élections municipales Mme LEGUEN 1 éré adjointe a proposé un projet dit 4 Bis qui présente l'avantage d'étre moins couteux. les 2 projets ont fait l'objet d'une concertation du public sans que l'on indique le cout des projets ni leurs répercutions sur les plaisanciers. Or ces deux projets actualisés en 2014, année de réalisation, et en cout TTC, sont de 14,3 et 13,7 millions € De ce fait ils ne seront jamais réalisés sauf à augmenter de 300% les taxes d'ammarrage; Suite ci aprés

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Gilles VINCENT
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Date du message : dimanche 2 janvier 2011 à 19h20


Est il normal que les plaisanciers aient à payer des amenagements qui ne les concernent pas comme la promenade sur la jetée ou le déplacement de la base nautique.Pour moi la réponse est non et je rajouterai que si la commune veut faire un projet somptueux , elle n'a qu'a se l'offrir . Mais au fait en a t elle les moyens et d'un autre coté ces deux projets 4 et 4 bis ne dénaturent ils pas le caractére pittoresque de St ELME ?. La réponse est oui.
Concernant l'avivement estimé à 1,5 millions seul le conseil général et TPM se sont engagés à financer 30 % des couts, qu' à proposé la commune et le conseil régional aujourd'hui rien et qu'en aux plaisanciers les taxes d'amarrage n'arrivent même pas a payer l'enlévement des algues chaque année (100 000€/an).
J ai donc proposé un projet dit a minima qui conporte comme les projets 4 et 4 bis l'avivement qui est absolument ncessaire pour éviter que les algues envahissent le port chaque année, puis un léger aggrandissement de la capitainerie pour que soit réalisé douches et WC corrects, la sécurisation des quais, et l'augmentation des places.Ceprojet a été chiffré à 5,4 millions et son cout est réaliste.
Le président des ports de Toulon Provence en charge du port de ST Elme dans une réunion en conseil portuaire a dit qu le syndicat ne pourrait jamais se payer un port à 14 million .
Suite ci dessous

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Gilles VINCENT
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Date du message : dimanche 2 janvier 2011 à 19h30


En conclusion,il est important que l'avivement soit fait en urgence,et pour cela le syndicat attend que la ville et le Conseil Régionnal(Le Maire est vice président cela devrait être facile) se positionnent sur leurs participations, il manque 900 000 E pour boucler le financement.Ensuite il faudra régler les problémes de domanialité et les problémes administratifs faire les appels d'offres etc, je crains forts que nous ramassions encore des posidonies pendant plusieurs années ce qui est une catastrophe pour les usagers du port et les riverains et je crains qu' a force d'attendre la moutarde de M. VENEL leurs montent aux nezs et ils auraient raisons.

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Night Owl
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Date du message : dimanche 2 janvier 2011 à 21h04


Personnellement ce projet ne m'intéresse pas spécialement, cependant, je serai curieux de connaitre les détails car on passe du simple au triple, de plus de 5 millions d'euros à presque 15!!!

Cela me rappelle le parc de la navale.....

A ce titre, effectivement, il serait intéressant de connaitre la part que le contribuable seynois devra mettre....

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Nicky
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Date du message : samedi 15 octobre 2011 à 20h43


Elimination des posidonies à Saint-Elme : essai infructueux à La Seyne (25/02/2011)


Le maître de port Jean-Luc Boucher tente tant bien que mal d'utiliser la barge et son agitateur, pour permettre de dégager les posidonies à Saint-Elme. photo: Sonia Bonnin
La méthode est à l'essai depuis le début de l'année 2011. Une barge équipée d'une sorte de ventilateur à moitié immergé « tente de dégager quelques chenaux dans le port de Saint-Elme ».

Histoire de permettre aux bateaux d'entrer et sortir. Le syndicat Ports Toulon Provence précise que « c'est une phase de test. On est en tain d'apprendre à s'en servir ».

Celui qui a la charge de manoeuvrer la barge est le maître de port Jean-Luc Boucher. Et il est bien conscient des difficultés. « Même la barge s'est retrouvée bloquée dans les posidonies. Impossible de bouger. »

De l'avis général, cette barge n'est pas la panacée, « surtout en ce moment, car la mer est basse ».

Pêcheurs bloqués

Un pêcheur témoigne avec véhémence : « Tous les jours, je reste planté dans la passe, c'est la catastrophe ». « Je sais ce que vivent les pêcheurs », répond Jean-Luc Boucher.

Évoquée lors du conseil portuaire, l'adjointe au maire Rapahëlle Leguen s'est interrogée sur « les conditions de sécurité de la barge », qui fonctionne à l'électricité. Le matériel est parfaitement aux normes a fait savoir Ports Toulon Provence.

Dragage en mai

La barge et son agitateur ne sont qu'un pis aller en attendant le dragage du port. Celui-ci est programmé pour le mois de mai, par une grue. Après les dernières largades de printemps et avant la saison estivale.

Et surtout avant de trouver une solution pérenne pour délivrer le port de Saint-Elme des posidonies. Comme ce projet de chenal, dont le principe a été accepté à la quasi-unanimité, au conseil portuaire de lundi dernier (14 février).
source: Sonia Bonnin - var matin

... cordialement ... Nicky ...

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Nicky
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Date du message : samedi 15 octobre 2011 à 20h45


Les usagers du port de St-Elme veulent (enfin) du concret (11/04/2011)


Chaque année, des tonnes de posidonies viennent s'entasser à Saint-Elme. Sur le rivage, mais surtout au fond de la mer, elles empêchent les usagers d'entrer et sortir du port. photo: Christophe Gaignebet
Lassitude ou nostalgie ? Les deux mon capitaine ! Hier matin, lors l'assemblée générale annuelle de la société nautique de Saint-Elme, son président Pascal Venel s'est laissé aller à l'évocation d'un passé radieux... et lointain.

« Il y a quarante ans, avant la création de la société, nous étions des pescadous. Et puis, le mode de gestion du port a changé et nous sommes devenus des plaisanciers. C'était la fin de la douceur de vivre... »

Un constat manifestement partagé dans l'assistance.

À quand le bout du chenal ?

« Avant, nous étions peut-être des nantis, mais maintenant nous sommes des vaches à lait », a encore lancé, avec énergie, le président Venel qui a calculé qu'en quarante ans, le tarif pour amarrer son bateau a été multiplié par 50, contre 6,3 pour le coût de la construction (source Insee). Comparaison ne vaut pas toujours raison... mais tout de même. Sujet majeur qui empoisonne la vie des usagers depuis des années, la présence de posidonies dans le port. Balayées par le vent d'ouest, elles s'accumulent dans la baie de Saint-Elme. Source de nuisances olfactives pour les riverains, et surtout handicap sérieux pour les plaisanciers et les pêcheurs, incapables de sortir leurs embarcations.

Au cours du rapport d'activité, Pascal Venel est revenu sur les réunions du conseil portuaire au cours desquelles différents scenarii ont été évoqués (voir nos précédentes éditions).

« On s'oriente vers la création d'un chenal qui permettrait l'évacuation des algues. Le coût est estimé à 1,1 million d'euros ».

Reste à voir qui va mettre la main à la poche. Le 14 février, Gilles Vincent, conseiller général, avait indiqué que TPM (Toulon-Provence-Méditerranée) et le conseil général contribueraient à hauteur de 50 % environ. « Pour le reste, c'est le flou, a poursuivi Pascal Venel. La Ville dit qu'elle n'a pas les moyens. Mais ces travaux sont éligibles à des subventions régionales, nationales ou européennes. Il faut chercher l'argent là où il se trouve », a encore martelé le président, décidément très en verve.

« On veut pêcher »

Une réunion est prévue mi-mai au cours de laquelle un échéancier et la liste des financeurs devrait être dévoilée.

Dans la salle, le scepticisme a laissé la place à la grogne. « C'est bien d'avoir des dégrèvements, des compensations, mais nous, ce qu'on veut c'est pêcher ! », a lancé un usager, tandis que, de l'autre côté de la salle, on a préconisé des méthodes plus musclées. « Il faut faire un blocage ! Il n'y a que ça pour faire bouger les choses »

Pascal Venel a tenté d'apaiser les choses. « Attendons le mois de mai, nous verrons bien ». Un appel au calme qui a de plus en plus de mal à passer.
source: Christophe Gaignebet - var matin

... cordialement ... Nicky ...

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riri
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Date du message : samedi 15 octobre 2011 à 20h45



Avant, il n'y avait pas d'algues....

Regretter le passé, c'est courir aprés le vent.