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Nicky
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Date du message : mercredi 29 décembre 2010 à 15h48


Finances, logement : La Seyne vue par la presse nationale


La Seyne s'est hissée au troisième rang des communes françaises, dans un palmarès sur le logement social publié dans « Libération ». Photo : Photo doc. M. R.
Une ville aux finances précaires, mais très bon élève en ce qui concerne le logement social. Voilà ce qui ressort de deux enquêtes publiées dans « Challenges » et « Libération »

Elles font tomber les Etats, vaciller les bourses et trembler les politiques... Les agences de notation font aujourd'hui la pluie et le beau temps sur l'économie mondiale. Inconnues du grand public, il y a encore quelques mois, elles sont devenues l'objet de tous les fantasmes.

Comme les États, les collectivités locales ont droit elles aussi à leur agence. « Public Evaluation System » publie chaque année depuis 2004 un palmarès des communes, basé exclusivement sur les finances.

Le dernier cru, calculé à partir du budget 2009 a été publié il y a quelques jours par le magazine « Challenges ».

« On ne juge pas le travail des élus »

Verdict : La Seyne est reléguée dans le peloton de queue avec une note comprise entre 8 et 10 sur 20. Sur la vingtaine de communes varoises analysées (voir ci contre), seul Fréjus est logé à la même enseigne.

« Ce classement n'a pas vocation à juger du travail des élus, mais de rendre compte d'une situation, tempère Stanislas Boutmy, cofondateur de l'agence. Un maire efficace peut se retrouver aux manettes d'une ville en difficulté et inversement. »

Il s'agit donc d'une photographie à un temps « T » des finances de la ville : son taux d'endettement, sa fiscalité, ses perspectives. Du côté de la mairie seynoise, on ne souhaite pas s'étendre sur les résultats de cette enquête, qui n'ont, il est vrai, rien de surprenant. Le maire n'est-il pas allé jusqu'en préfecture afin d'expliquer à quel point l'équilibre des finances municipales était précaire ?

Logement social : la ville sur le podium

La Seyne n'est pas vouée à être un cancre sur tous les tableaux. Ainsi, la commune a eu récemment les honneurs du journal « Libération ». Le quotidien publiait mi-décembre, une étude à l'occasion des dix ans de la loi « Solidarité et renouvellement urbain », texte qui instituait en 2000, l'obligation pour les communes de proposer 20 % de logements à loyer modéré.

Cette enquête comparait les objectifs fixés par le texte et le nombre de logement effectivement construits.

Avec un ratio de 841 %, soit huit fois mieux que les attentes formulées, La Seyne décroche la troisième place nationale, derrière Béziers et Grenoble. Un résultat à tempérer légèrement, le ratio étant déjà très bon à La Seyne en 2000, les objectifs étaient moins ambitieux que dans d'autres communes fortement en retard.

Fortunes diverses pour les communes de l'ouest-Var

PES a analysé les finances de 869 villes françaises de plus de 10 000 habitants, en prenant soin de les regrouper en sous-groupe, afin que les résultats soient comparables (critères de population, d'appartenance ou non à une structure intercommunale)... Dans l'ouest-Var, quatre communes ont été analysées. Aucun très bon élève (au-delà de 16/20) n'a été distingué.

Parmi les bons élèves (entre 13 et 16 sur 20), on note Ollioules et Sanary. Saint-Cyr de son côté, récolte une note moyenne comprise entre 10 et 13 sur 20. Enfin, l'étude précise que « certaines communes n'ont pas souhaité communiquer des documents publics nécessaires à (leur) travail et ont donc été exclues de la notation. » Parmi ces villes on trouve Six-Fours-les-Plages.

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Nicky
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Date du message : mercredi 29 décembre 2010 à 15h49


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Les critères de l'étude PES

« L'étude est réalisée sur les chiffres 2009, explique Stanislas Boutmy de Public Évaluation System. Nous récupérons une partie des documents au ministère et ensuite, lorsque nous souhaitons des précisions, nous sollicitons directement les communes concernées. Ces données sont ensuite analysées par de puissants algorithmes que nous avons mis au point pour décrypter tous ces chiffres. »

Pour arriver à une notation sur 20, cinq critères sont pris en compte. Chacun est noté entre - 3 et + 3 (voir tableau ci-contre).

La rigidité, tout d'abord. Il s'agit de confronter les charges courantes aux recettes de fonctionnement, afin d'étudier la marge de manoeuvre de la commune, en cas d'imprévu.

Le service de la dette, c'est la charge annuelle de la dette (capital et intérêts) rapportée aux recettes de fonctionnement.

La solvabilité, c'est le stock de la dette rapporté aux recettes de fonctionnement.

Le critère de fiscalité, s'intéresse à l'évolution des taux ainsi que leur niveau.

Enfin, au niveau des réalisations, l'agence compare les prévisions budgétaires aux comptes administratifs.

source: Christophe Gaignebet Nice-Matin

...cordialement...Nicky...