Christophe Chabert (président des Vitrines seynoises) s'exprime sur le stationnement du centre ville
photo: André DUPEYROUX
C. Chabert, président des Vitrines seynoises, siège au sein du comité des usagers, soucieux de porter le message des commerçants du centre-ville, particulièrement concernés par la problématique.
Que pensez-vous de la mise en place de ce comité ?
C'est une bonne chose d'ouvrir le débat, de donner la parole aux résidents et aux commerçants. Le stationnement conditionne beaucoup notre activité. Si la fréquentation du parking Martini a fortement baissé entre 2008 et 2009, cela doit être, au moins en partie, dû à la politique tarifaire. Et je peux vous dire que cela a des répercussions sur le chiffre d'affaires des commerçants.
Quelles solutions préconisez-vous ?
Il y a des choses à faire, ne serait-ce que pour augmenter la rentabilité du parking. On peut y mettre un peu de publicité, trouver des partenariats afin que les tickets soient financés par des annonceurs.
Au niveau de la tarification également, on peut faire des aménagements, notamment avec des prix par tranche et non plus par heure. Cela encouragerait les clients, les parents d'élèves à utiliser davantage cet équipement.
Qu'en est-il de la première heure gratuite ?
Ce serait, bien sûr, la solution idéale. Mais pour la commune cela représente un coût très important et les commerçants seynois ne sont pas en mesure de le prendre à leur charge. Si cela a pu se faire à Toulon, c'est que les commerçants là-bas perçoivent des dotations spécifiques que nous n'avons pas.
Reste la solution des chèques parking (1). Cela a fonctionné un temps. Seulement avec le délégataire, même quand nous achetions plusieurs certaines de ces chèques, nous n'avions aucune remise...
Le stationnement en centre-ville ?
Zone bleue ou dépose minute, plusieurs solutions sont effectivement à l'étude. Ce qu'il faut c'est plus de souplesse.
En tout cas il y a urgence. Il faut que les choses avancent vite, pour donner de l'oxygène et de la vie au centre-ville.
« Donner de l'oxygène au centre-ville »
Christophe chabert
Président des Vitrines seynoises, association de commerçants du centre-ville
1. Le commerçant paye le parking du client, à partir d'un certain montant d'achat.
source: var matin