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Nicky
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Date du message : mardi 1 février 2011 à 14h33


Canton de La Seyne : Martinenq face à une ribambelle de candidats


L'état des lieux

Le canton de La Seyne concentre les cités (Berthe, La Rouve...), les difficultés sociales et économiques. C’est un bastion de gauche depuis sa création en 1967. L’ancien maire communiste, Maurice Paul, a d’ailleurs conservé son fauteuil de conseiller général pendant 37 ans ! En 2004, trois ans après avoir perdu la mairie, le PCF voit le canton lui échapper, même s’il reste à gauche. Le socialiste Patrick Martinenq remporte la mise dans une triangulaire contre le FN et l’UMP. Aujourd’hui, face à lui, pas moins de neuf candidats déclarés, soit deux de plus qu’en 2004 (et ce n’est peut-être pas fini !).

Les enjeux

Pour la gauche, l’enjeu est de conserver dans son giron un canton qu’elle a toujours gagné. Avec une difficulté pour Patrick Martinenq, qui revendique son soutien à Marc Vuillemot : ne pas être sanctionné par les éventuels déçus du maire socialiste, notamment après la note salée de la taxe d’habitation. La réélection de Patrick Martinenq dépendra aussi du score des autres prétendants de gauche (Front de gauche, NPA, Europe-Ecologie/Les Verts ) qui constitueront un réservoir de voix au second tour. Alors que la droite est divisée, Patrick Martinenq pourrait néanmoins tirer son épingle du jeu.

Pour le candidat présenté par le PCF dans le cadre du Front de gauche, Anthony Civettini, l’élection s’annonce tendue sachant qu’il est contesté par une partie des militants communistes.
La droite et le centre espèrent, eux, ravir un canton qui leur a toujours fait défaut.

La partie s’annonce très difficile avec la multiplication des candidats : UMP, Nouveau centre, Modem, auxquels s’ajoutent l’ancien maire UMP Arthur Paecht et son ex-adjoint, Fathi Bousbih, qui partent tous deux en francs-tireurs. Arthur Paecht pourrait notamment « piquer » des voix à la candidate investie par l’UMP, Sandra Torres. Reste le Front national, bien implanté dans les urnes. En 2004, l’extrême-droite s’était imposée comme la troisième force politique devant le PCF.

L’abstention pourrait aussi jouer des tours aux candidats. En 2004, la participation était relativement importante (54,6 % au second tour) car les cantonales étaient couplées avec des élections régionales, ce qui n’est pas le cas cette fois-ci.

Ce qui fera débat

Parmi les thèmes qui feront débat, il y aura sans doute le logement et l’emploi dans un canton où la précarité est particulièrement prégnante. Nul doute aussi que le thème de la sécurité sera également mis en avant par certains, notamment le FN. Il sera aussi question des services publics (disparition de la maternité), des transports (TCSP). Enfin, le futur conseiller général, quelle que soit sa couleur, devra démontrer sa capacité à pouvoir appuyer les projets structurants sur la ville alors que le conseil général a supprimé près de 3 millions d’euros de subventions.
source: Marielle Valmalette - var matin

...cordialement...Nicky...