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Nicky
webmaster

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Date du message : samedi 26 février 2011 à 06h32


Les candidats aux cantonales à l'unisson pour sauver la maternité de La Seyne


La maternité de l'hôpital George-Sand doit rester à La Seyne, estime la majorité des candidats aux cantonales. Problème hors sujet, selon certains d'entre eux... photo: Rina UZAN
Quel est le point commun entre les différents candidats au canton de La Seyne ? La maternité bien sûr ! De l'extrême droite à l'extrême gauche, tous les challengers s'accordent à dire qu'il faut maintenir les accouchements dans la deuxième ville du Var. A une voix près : celle de la représentante de l'UMP, Sandra Torres

La maternité, un thème qui rassemble au-delà des clivages politiques ? « Sur une question de santé publique comme celle-ci, les candidats ont pris conscience de l'engouement de la population, très attachée à ce service de proximité », avance Anthony Civettini (PCF-Front de gauche).

Pour lui, la maternité est évidemment un sujet de campagne, « parce qu'il touche à l'hôpital et à la défense des services publics ». Le Front de gauche, qui soutient l'action du Collectif d'accès aux soins, va tirer un tract spécifique sur la santé et l'hôpital.

« Pourquoi démanteler un service qui marche ? »

Au NPA aussi, la maternité a sa place dans le débat, d'autant que le parti anticapitaliste fait partie du Collectif d'accès aux soins. « Le transfert sur Sainte-Musse n'est qu'une question budgétaire. Et au-delà de la maternité, c'est l'hôpital de La Seyne qui est vidé de ses services », martèle Joëlle Arnal. Et d'interroger : « Pourquoi prendre le risque d'avoir des femmes qui accouchent dans les voitures ? Pourquoi faire disparaître une maternité où il y a plus de naissances qu'à Toulon ? ».

C'est aussi la question que se pose Denise Reverdito (Europe Ecologie-Les Verts ). « Je ne comprends pas pourquoi les pouvoirs publics veulent démanteler un service qui marche et qui répond à un besoin ». L'argument du plateau technique qui serait plus performant à Sainte-Musse ne la convainc pas.

A gauche encore, le socialiste Patrick Martinenq ne dit pas autre chose. « Si cette question ne relève pas directement de la compétence du conseil général, il doit se mobiliser pour le maintien de la maternité. Ce service est important, le fermer reviendrait à appauvrir encore un peu plus le canton », souligne-t-il.

« Plus d'identité seynoise »

Au centre, Gérard Beccaria (Modem) se sent très concerné. « Je suis attaché à l'hôpital, mon épouse y travaille. Si la maternité disparaissait, ce serait déplorable. Il n'y aurait plus d'identité seynoise : il y aura écrit "né à Toulon" sur les cartes d'identité. Et puis les problèmes de circulation pour aller à Toulon sont à prendre en compte », estime-t-il.

C'est aussi l'avis d'Alain Chapparo (NC), lequel estime qu' « en cas d'urgence, il faut traverser Toulon et l'état de l'infrastructure des transports n'est pas adapté pour assurer et garantir la sécurité des patients faisant la route ».

Coralie Piccinelli, suppléante de Fathi Bousbih (DvD), a elle-même accouché à La Seyne. Elle se dit « catastrophée ». « La maternité de La Seyne rayonne sur les autres communes de l'ouest-Var. Les mamans qui vont devoir traverser Toulon entre 11 h et 19 h vont être en danger ».

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Nicky
webmaster

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Date du message : samedi 26 février 2011 à 06h33


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« On va créer une usine à gaz à Toulon »

A l'extrême-droite encore, on veut défendre le « service public de proximité » et le dire pendant la campagne. Gilbert Péréa (FN) dénonce une décision de « technocrates qui calculent comment amoindrir les coûts » au détriment « d'un hôpital de qualité ». Selon lui, Sainte-Musse va devenir « une usine à gaz ». Et de taper sur « l'hyper libéralisme rampant de Bruxelles » qui conduit à ce type de décision.

Enfin, l'ancien maire et docteur Arthur Paecht est opposé à une délocalisation de la maternité. « On avait réussi à faire un bel équipement, avec un pôle mère/enfant d'excellence. Mais la vision comptable et économique ne cadre pas avec la vision de la santé », juge-t-il.

En revanche, il estime que le sujet « n'a rien à voir avec les cantonales ». « Certains se trompent un peu de bataille.

Mais la mobilisation est une bonne chose », conclut Arthur Paecht.

A contre-courant des autres candidats, Sandra Torres (UMP) considère que le débat sur la maternité n'a pas sa place dans la campagne électorale. « Je suis un peu étonnée, ce débat ne concerne par les compétences du conseil général. Le conseiller général n'a absolument aucun pouvoir pour fermer ou maintenir la maternité de La Seyne », souligne-t-elle. Pour la candidate, surfer sur cette thématique en période pré-électorale est « purement démagogique ». Que dira-t-elle si les électeurs l'interrogent à ce sujet ? « Je suis pour la fermeture si c'est pour avoir une maternité de niveau 3 (1) à l'hôpital Sainte-Musse », répond-elle. Sandra Torres estime que « la mutualisation des moyens pour avoir un plateau technique performant est une bonne chose. Quand on est touché, comme je l'ai été dans mon entourage, par des complications à l'accouchement et qu'il faut partir en catastrophe à Marseille, je pense qu'il vaut mieux avoir tous les services nécessaires sur Toulon. De toute manière, la plupart des femmes de l'ouest-Var accouchent déjà à la clinique Saint-Jean... »

Elle s'inscrit dans la droite lignée de la position du député UMP, Jean-Sébastien Vialatte qui juge qu' « avoir une seule maternité publique est légitime ». Ce dernier d'ailleurs de préciser : « Je vais poser une question orale à la ministre sur la nécessité de voir à Toulon une maternité de niveau 3. Techniquement, on ne peut pas entretenir deux blocs opératoires, deux services néonatalogie. L'objectif est une maternité de niveau 3, qui ne peut être atteint qu'avec le regroupement ».

1. Les établissements de niveau 3 disposent d'un service de réanimation néonatale et sont spécialisés dans le suivi des grossesses pathologiques (hypertension sévère, diabète) ou multiples, celles dont on sait, dès la conception, qu'elles présentent un risque pour l'enfant à naître. Les prématurés de moins de 33 semaines, par exemple, naissent dans ce type d'établissement, car les médecins doivent intervenir immédiatement pour des raisons de détresse respiratoire.

« Ce débat ne concerne pas les cantonales »
source: Marielle Valmalette - var matin

...cordialement...Nicky...

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Andree
Marraine du Gobie Bleu

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Date du message : samedi 26 février 2011 à 08h56


Lisez bien les propos de Sandra Torres... Elle dit la même chose que la plupart des candidats, mais sa pensée sur la maternité à la Seyne (ma foi, elle l'aime vraiment cette ville???) laisse bien apparaître son état d'esprit... C'est peut être plus classe de naître à Toulon (ou à Hyères??) qu'à la Seyne !

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PRETORIUS
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Date du message : samedi 26 février 2011 à 09h54


Gilbert Péréa du FN parle d'"usine à gaz" à ste Musse, peut-on m'expliquer plus précisement, je ne comprends pas

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stack
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Date du message : samedi 26 février 2011 à 10h07


Bizarre en effet pour le représentant d'un parti qui considère les chambres à gaz comme un détail de l'histoire.

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LoulouDesLilas
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Date du message : samedi 26 février 2011 à 10h39


Sandra Torres a un mérite : elle est à l'UMP, c'est l'UMP au pouvoir qui, à travers sa restructuration de la Santé, ferme les hôpitaux de proximité. Donc elle est pour la fermeture ! (Voir d'ailleurs les votes des élus membres du Conseil d'administration du CHITLS lors de la décision )
Contrairement à d'autres qui mettent le temps d'une élection leur carte en "réserve", pour pouvoir dire le contraire de ce qu'ils font, ont fait ou feront !
Bon, ceci dit, elle est claire, mais je suis pas d'accord avec ce qu'elle dit!

Les défauts, c'est comme les phares des voitures. On est toujours aveuglé par ceux des autres !

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PRETORIUS
Membre

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Date du message : samedi 26 février 2011 à 11h03


D'accord avec vous stack, j'ai pensé immédiatement la même chose.

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minimir
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Date du message : samedi 26 février 2011 à 13h31


J'invite les personnes qui compare "l'hôpital public " à une chambre à gaz, mot que je présume volontairement prononcé par le représentant du FN ,à regarder le film " LA RAFLE" et peut être il comprendra l'ignominie de son idéologie.
La politique est la démocratie et non l'apologie de la haine.
Bravo stack , continue.

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mafee
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Date du message : samedi 26 février 2011 à 15h21


@ minimir

Dieu sait (s'il existe) que j'exècre le FN ...
mais le représentant du FN n'a pas dit "chambre à gaz", mais "usine à gaz" ...

ils disent assez de conneries pour ne pas rajouter celles qui n'existent pas ....

Soit on voit le verre à moitié vide, soit on le voit à moitié plein. La seconde solution rend la vie bien plus agréable !

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mafee
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Date du message : samedi 26 février 2011 à 15h23


sur "Wikipedia" :
lien vers la page "Usine à gaz"

extrait : En français, l'expression « usine à gaz » est un terme péjoratif, désignant quelque chose de très grand, de très compliqué, voire de très coûteux et dont on a beaucoup parlé, mais ne servant pas ou ne produisant pas grand chose en réalité. On l'utilise généralement pour désigner une chose très disproportionnée par rapport à sa finalité. Ce terme prend son origine dans la comparaison faite avec une usine de fabrication du gaz de ville, d'aspect monstrueux, compliqué et incompréhensible pour le non initié.

Soit on voit le verre à moitié vide, soit on le voit à moitié plein. La seconde solution rend la vie bien plus agréable !

Message modifié le samedi 26 février 2011 à 15h24 par mafee