Un orgue de barbarie sur Seyne
Au hasard de nos déambulations du samedi 14 mai, lors de la fête de la moule de tamaris, il nous a été donné de rencontrer au coin d’une rue, une véritable représentante de l’ancienne noblesse russe, la princesse Barouline, dont le grand-père connut la cour du dernier Tsar.
Celle-ci, simplement, en toute modestie, jouait le l’orgue de barbarie, qui n’est pas, malgré son nom, un instrument barbare, mais le souvenir lointain de cette belle époque, où les chanteurs des rues foisonnaient, proposant aux badauds qui avaient le temps de s’arrêter, les fameux « petits formats, où ils pouvaient lire les paroles des derniers succès à la mode, souvent en trois temps, et accompagner ceux-ci.
Certes, le répertoire actuel que la comtesse Barouline propose est réactualisé grâce aux « noteurs », métier qui existe toujours et qui consiste à fabriquer les cartons percés qui, une fois introduits dans l’orgue, feront sonner les accords, au rythme du manipulateur et de sa manivelle.
Après avoir appartenu à une équipe de « théatreux » qui possédait un orgue, la princesse tomba amoureuse de cet instrument, et, velléité d’indépendance faisant, pris son envol après en avoir acquis un .
Elle vit en Ardèche, près d’Aubenas, et, pas bégueule, « fait » les mariages, les communions, les fêtes votives, enfin toutes sortes de lieux conviviaux qui la demandent, voulant retrouver pour un jour, un passé qui ne connaissait pas le stress et la consommation à outrance. Elle était accompagnée d’une demoiselle d'une dizaine d'année, Alexiane, fille d’un commerçant seynois, qui la pilotait dans les rues de la cité, ce qui était, vous l’admettrez, plus gracieux que le sempiternel petit singe que l’on voit sur les épaules du musicien dans les images d’Epinal.
Tiens, pour finir, je vous transmets les coordonnées de la princesse, dès fois que…
contact:0475363636 - 0628633188
barouline@gmail.com - www.barouline.org