La rénovation du Mont des Oiseaux avance. Pour éviter les déperditions de chaleur, on emballe nos immeubles comme des glaces Miko dans du polystyrène. Cet aménagement entre dans le cadre d'un programme de travaux bénéficiant d'un éco-label.
SAUF QUE : sans filet de protection autour des façades, la neige de polystyrène a envahi la cité, et la forêt communale du Fort Napoléon juste à côté.
Les ouvriers ont déposé une énorme benne à ordure où il jette toutes leurs chutes... en lisière de forêt. Les morceaux de polystyrène s'envolent au grès des rafales de mistral (fréquentes en ce moment).
Le polystyrène est une des rares matières classée dans les polluants GRAVES : à ne JAMAIS se décomposer, ni se dégrader. C'est à dire que les polluants restent à vie dans la nature. Elle est de plus ultra toxique en cas d'incendie.
Je vous invite à lire cet article où le secteur du BTP pense sérieusement à le boycotter. L'Union Européenne recommande d'ailleurs fortement d'en restreindre l'usage. Lisez plûtot :
Isolant de Polystyrène : risque de boycott
Extrait :
"Utilisé dans des millions de bâtiments à haute efficacité énergétique depuis
1953, le polystyrène « devrait être évité dans les bâtiments » car il contient un retardateur de flamme
toxique, persistant et bioaccumulatif qui pourrait être interdit. Cette recommandation choc vient
d’être faite par le bulletin Environmental Building News (EBN ), considéré par plusieurs comme la
bible américaine du bâtiment vert. C’est que le polystyrène contient du hexabromocyclododécane
(HBCDD), un ignifugeant halogéné dont l’Union européenne recommandait,
en octobre 2008, de restreindre l’usage tout en l’inscrivant sur sa liste
de substances chimiques les plus dangereuses.
Fin de l'extrait
... des substances chimiques des plus dangereuses qui s'envolent ça et là, s'infiltrent partout, et resteront là à vie.
Un appartement a brulé au Mont il y a un mois environ. Les flammes ont léché la façade du bâtiment G.
Dieu merci, juste avant les travaux !