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Nicky
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Date du message : jeudi 24 novembre 2011 à 14h33


HLM: La Présentation rénovée fin 2012


Le directeur de l'office HLM, Joël Canapa (à droite) s'est rendu dans le quartier où plusieurs locataires lui ont fait part de leurs nombreuses doléances. (Photo: Dominique Leriche)
Cela fait des années que les locataires du quartier attendent une remise en état de leur petite cité, située derrière l’IUFM. Le financement est enfin trouvé, parole du directeur de l’office HLM

Le hasard fait parfois bien les choses… Brahim a grandi à La Présentation et son père y vit toujours aujourd'hui. Il y a quelques jours, excédé, il s'apprêtait, avec des locataires, à saisir un huissier afin de mettre les loyers en dépôt tant que des travaux ne seraient pas entrepris. Il dénonce « l'état de dégradation avancée » de cette petite cité HLM qui compte 180 logements, située derrière l'IUFM. « La Présentation est un quartier tranquille avec des gens tous très respectables, dont beaucoup de personnes âgées qui n'ont plus la force de batailler. » Il déplore que, « malgré les nombreuses sollicitations de locataires auprès de l'office HLM, aucuns travaux n'y ont été effectués depuis sa sortie de terre il y a 35 ans. On nous promettait déjà une rénovation sous Maurice Paul ».

« Le chauffage ne sert à rien en hiver »

Il s'interroge : « Pourquoi le quartier de La Maurelle, pourtant construit la même année, a eu droit à une rénovation en 1998 ? Et pourquoi, à La Présentation, paie-t-on 80 euros de plus pour un appartement identique, mais non rénové ?»

Brahim nous fait la visite de l'appartement familial : les fenêtres et la porte du balcon sont incontestablement mal isolées.« Quand le vent souffle en hiver, le chauffage ne sert strictement à rien ».Le panneau d'installation électrique est d'une autre époque. Quant aux portes coupe-feu… « Les assurances pourraient refuser d'assurer de tels logements », selon Brahim qui explique encore avoir « fait un bond »en mettant le nez dans les détails du loyer de son père : «Les charges liées à l'entretien des espaces verts sont conséquentes… mais on n'a vu personne depuis au moins un an. »

La proximité de la mer ayant accéléré l'usure, par endroits les fers sont apparents, des rambardes sont branlantes…

Les dernières intempéries ont, plus que jamais, mis en lumière la désuétude de l'architecture. De nombreuses fenêtres en façade ont laissé rentrer l'eau. Au 6e étage, l'une d'elles a même volé en éclats suite à une rafale de vent.

« Début des travaux fin 2012 »

Alors, délaissés les habitants de La Présentation ? Joël Canapa, directeur de l'office HLM Terres du Sud Habitat, est allé sur place mardi matin à la rencontre de locataires. Même s'il était porteur d'une bonne nouvelle, l'accueil qu'il a reçu ne fut pas des plus chaleureux.

Après les reproches, contre lesquels il s'est défendu en expliquant notamment qu'il n'était en place que depuis 5 ans, il a pu annoncer que des travaux sont enfin prévus : « Vous avez des raisons de vous plaindre. La rénovation est attendue depuis longtemps, mais nous avions un problème, depuis la disparition des subventions de l'Etat il y a quelques années. Mais avec le maire, après avoir longtemps bataillé, nous avons enfin trouvé le financement. Près de 3 millions d'euros ». La solution est venue de la Caisse de garantie du logement locatif social (CGLLS) : « La Présentation va être rénovée. Le temps de réactualiser les études sociales et techniques, et de mener la concertation, dont une partie au pied des immeubles… » Joël Canapa l'affirme : « C'est le dernier hiver que les locataires passeront comme ça. »Selon lui, les travaux pourraient commencer avant fin 2012.

Malgré la promesse du directeur de Terres du Sud Habitat, les locataires disent « attendre de le voir pour le croire ».
source: J.P. - var matin

... cordialement ... Nicky ...

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christine sampere
Visiteur


Date du message : jeudi 24 novembre 2011 à 22h28


Le Directeur de l’OPH se félicite d’avoir trouvé une cagnotte de près de 3 millions d’euros pour la rénovation de la Présentation….

Nous ne pouvons tous que nous en féliciter car pour la rénovation du parc HLM : mille fois oui !

Ce qu’il ne précise pas c’est que cette cagnotte versée par la Caisse de garantie du logement locatif social (CGLLS) est alimentée en grande partie par les loyers perçus par l’Office de l’Habitat (cotisation forfaitaire par logement plus une part variable)

En effet, les fonds de la Caisse de garantie du logement locatif social (CGLLS) proviennent des cotisations versées par l’Office lui-même, 40 à 50 % de ces cotisations financent aussi les dépenses de rénovation urbaine.

Ce sont donc bien aussi les loyers des locataires HLM qui financent en grande partie de façon directe ou indirecte la rénovation de leurs logements.

Mais en augmentant encore le prix des loyers de 2 %, pour les locataires, c’est la double peine !

Double peine, triple ou quadruple peine même !

Alors que le gouvernement annonce dans son plan d’austérité le plafonnement de l’augmentation des prestations sociales – aide au logement, prestations familiales – au taux de 1 % (indexation sur le taux de croissance espéré au lieu d’être indexées sur le taux INSEE d’augmentation des prix)

Alors que la loi Fillon de 2008 dite loi de modernisation de l’économie permet aux banques privées de « profiter du gâteau » du livret A grâce à la Commission Européenne qui estimait que le monopole de la Caisse d’Epargne, de la Banque Postale et du Crédit mutuel était « une entrave à la concurrence » !
Face à une économie « solidaire », l’Union européenne impose une économie libérale.
Résultat : alors que le fonds d’épargne sécurisé du livret A devait assurer 70 % des financements du logement social, il n’en finance plus que difficilement 65 % d’où un déficit récurrent de logements en France.
Mais aussi, le 1 % logement, c’est-à-dire le prélèvement initialement fixé à 1 % de la masse salariale destiné à la construction de logements (appelé communément 1 % patronal alors qu’il s’agit de salaire différé) a été réduit au taux de 0,45 % depuis 1992.

Depuis 2001 ce prélèvement ne finance plus exclusivement la construction de logements sociaux puisqu’il finance aussi une partie de l’ANRU (agence nationale de rénovation urbaine), l’ANAH (agence nationale de l’habitat) et la politique de rénovation des quartiers anciens dégradés.

Ce sont bien les salariés qui participent ainsi au financement de leur logement et ils devraient donc pouvoir participer à la gestion de ces fonds.

Enfin, l’aide à la pierre, subvention de l’Etat à la construction de logements sociaux, est en diminution constante alors qu’il manquerait près d’un million de logements en France (rapport 2011 sur le mal logement de la fondation de l’abbé pierre)

En même temps, la rareté de l’offre et l’accroissement de la demande de logement ont pour conséquence la cherté des loyers privés.

Une seule solution : adapter le taux de logement social à la demande et geler les loyers !

Le logement social : c’est donc l’affaire de tous !

Enfin malheureusement sauf ceux qui spéculent sur la misère des autres….

un toit : un droit pour tous !

Christine Sampéré

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christine sampere
Visiteur


Date du message : jeudi 24 novembre 2011 à 22h50


Exigeons que chaque commune respecte déjà le taux largement sous évalué de 20 % de logements sociaux (il en faudrait au moins 30 % pour satisfaire les demandes prioritaires aujourd'hui)

Ce ne sont pas les pénalités ridicules qui feront changer les choses.
Dans les villes qui refusent d'appliquer la loi SRU les opérations immobilières ne s'arrêtent pas pour autant. Au contraire !

La puissance publique devrait dès lors refuser la délivrance de tout permis de construire en cas de refus de construire des logements sociaux.

Je propose aussi l'interdiction pure et simple d'une quelconque subvention de la part de l'Etat pour les villes hors la loi dans le domaine du logement social.

Le gouvernement sait trouver des moyens de pression quand il veut faire appliquer une loi : celle là relève d'un droit républicain primordial, avoir un toit !

Christine Sampéré