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Nicky
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Date du message : jeudi 24 novembre 2011 à 22h35


Marseille, La Ciotat et La Seyne paradis pour super-yachts


Marseille, La Ciotat (ci-dessus) et La Seyne sont les trois piliers d'un immense institut de beauté à ciel ouvert dans lequel les plus beaux yachts de la planète viennent se faire lifter ou refiter.
Photo: Guénaël LEMOUEE
Les sites de Marseille, La Ciotat et La Seyne-sur-Mer constituent à eux trois le premier pôle mondial de réparation.

Travaillant dans la plus grande discrétion afin de respecter l'anonymat de leurs richissimes clients et préserver l'intimité de leurs palaces flottants, les chantiers de réparation navale spécialisés dans la grande plaisance font rarement la "une" de l'actualité. Ce qui explique sans doute que la montée en puissance, au cours des dernières décennies, du pôle provençal réunissant les sites de Marseille, La Ciotat et La Seyne-sur Mer, soit passée quasi inaperçue.

Ce besoin de reconnaissance exprimé de plus en plus souvent par les opérateurs locaux mais aussi une conjoncture plutôt bien orientée en dépit de la crise mondiale, ont alors conduit le Pôle Mer Paca et l'association Riviera Yachting Network à concevoir, en partenariat avec Méditerranée Technologies, un événement dédié à l'activité de réparation, d'entretien et de transformation de yachts.

Baptisée Syrren (Super yacht repair & refit networking), cette première convention d'affaires s'est ouverte ce matin au fort Ganteaume, à l'entrée sud du Vieux Port. Pendant quarante-huit heures, les responsables de 140 entreprises représentant huit pays, vont pouvoir échanger de visu leur expérience et leur savoir-faire. Une manifestation que les organisateurs souhaitent adosser dès l'an prochain au Sea Trade Med, salon international de la croisière en Méditerranée dont Marseille accueillera pour la toute première fois l'une des éditions ; avec l'ambition de contribuer à l'ancrage définitif du Sea Trade dans la cité phocéenne.

Si le grand public découvre ce secteur d'activité, en revanche, les sociétés internationales auxquelles les propriétaires des super-yachts confient la gestion de leur navire ont suivi de près cette ascension. Bon nombre d'entre elles considèrent d'ailleurs désormais la Provence comme le nouveau paradis de la grande plaisance; certaines n'hésitant pas à lui décerner le titre de "premier pôle mondial", loin devant les Etats-Unis et l'Espagne. Au plus fort des deux grandes saisons d'arrêts techniques que sont l'automne et le printemps, les entreprises ciotadennes font le plein. Et l'on dénombre jusqu'à 16 bateaux de plus de 24 m (la taille minimale requise pour qu'un navire soit qualifié de "yacht") accueillis simultanément dans les bassins de Marseille. Ils y subissent des interventions aussi différentes qu'une visite de classe, un grand carénage, l'application d'une laque sous atmosphère contrôlée, un changement d'arbre d'hélice ou l'installation d'une plate-forme de bain hydraulique, voire une délicate jumboïsation qui consiste à accroître les dimensions de tout ou partie du bateau.

Place de leader confortée par une situation géographique exceptionnelle, au bord d'une Méditerranée de plus en plus courue par les "super-plaisanciers" et dont les eaux tempérées baignent des ports emblématiques, à fort pouvoir d'attraction comme Monaco, Antibes ou Saint-Tropez. On estime que 60% de la flotte mondiale des yachts de plaisance y séjournent au moins une fois chaque année, soit près de 3000 navires. Grâce auxquels la douzaine de chantiers provençaux concernés réalise un chiffre d'affaire d'environ 150 M€. Les politiques ne s'y sont pas trompés. A l'image du vice-président communiste du Conseil régional, Jean-Marc Coppola, lequel n'hésite plus à afficher ouvertement son soutien à une filière certes toujours excessivement "bling bling" mais qui fait avant tout la richesse de ses entreprises et de ses sous-traitants, avec des retombées non négligeables en terme d'emploi; près de 2000 sur les trois sites.
source: Philippe GALLINI - www.laprovence.com

... cordialement ... Nicky ...

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