Le retour de la F1 se précise au Castellet ...
Un accord sur le financement vient d'être trouvé et tous les feux semblent aujourd'hui au vert pour que le Castellet renoue en 2013 avec son prestigieux passé - Agrandir - cliquez ici
La clé de contact a été tournée. Le pied est sur l’accélérateur. Selon Hubert Falco, maire de Toulon, le dossier est finalisé. Reste encore à obtenir le feu vert de plusieurs intervenants
Cette fois, ça se précise vraiment ! Validé par le Premier ministre François Fillon fin janvier, le principe du retour d'un Grand Prix de France au Castellet dès 2013 en alternance avec le circuit belge de Spa Francorpchamps, est désormais acquis pour l'ensemble des décideurs français.
Il vient de marquer une nouvelle avancée qui doit permettre de trouver un accord définitif d'ici quelques semaines avec FOG (Formula One Group), le holding détenteur des droits commerciaux de la discipline représenté par l'Anglais Bernie Ecclestone.
«On est prêt»
Initiée récemment à Toulon par Hubert Falco, une réunion a en effet permis de trouver l'accord préalable indispensable portant sur la répartition du tour de table financier du futur groupement d'intérêt public (GIP) qui sera chargé de l'organisation, mais surtout de réunir les financements pour l'accueil du Grand Prix.
C'est le maire de Toulon et président de TPM, qui le confirme : « Je travaille sur le retour du Grand Prix de France au Castellet depuis maintenant 3 ans avec François Fillon et aujourd'hui on est prêt ! Nous avons finalisé le dossier en préfecture la semaine dernière avec les services du Premier ministre : on est tombé d'accord sur la répartition du tour de table au sein d'un GIP qui garantira le financement des collectivités.»
Pour l'heure, ce GIP qui, selon le vœu d'Hubert Falco, pourrait être présidé par Jacques Bianchi, le président de la CCI du Var, réunit le Conseil général, TPM, la Communauté de communes Sud Sainte-Baume, la Chambre de commerce et d'industrie du Var, l'État et la Fédération française de sport automobile.
« Mais il n'est pas fermé» précise Hubert Falco qui est évidemment prêt à accueillir d'autres sources de financement notamment de la Région et pourquoi pas des Alpes-Maritimes comme Christian Estrosi avait pu le laisser entendre au début de l'année...
Si Hubert Falco a confirmé, à demi-mots, être tombé d'accord sur une répartition du financement de 55% pour les collectivités, 35% pour l'État et 10% pour la FFSA, il a surtout dévoilé l'effort global que devront prendre en charge les collectivités locales et la CCI du Var : « 7 millions d'euros sur 2 ans puisque le Grand Prix se fera en alternance avec la Belgique. »
Faire valider ces accords
Rappelons là que le budget global pour l'organisation d'un Grand Prix avoisine généralement les 30 millions d'euros, avec des recettes propres estimées à 20 millions d'euros entre la billetterie (10 Me), les loges villages (5 Me) et les contrats de sponsoring (5 Me).
Sur cette base de 30 M d'euros, le GIP aurait dû financer au total 10 millions environ.Ce sera peut-être un peu plus (13 millions?)...
Mais 7 millions d'euros (3,5 par an) pour les collectivités locales, même en période de crise économique, ne seront pas si lourds à digérer, au regard du rêve qu'apportera le retour du Grand-Prix dans la région et surtout des importantes retombées économiques qu'il générera.
Selon une étude très sérieuse commandée à Kénéo Sport Solutions, la région Paca peut espérer 50 millions d'euros de retour sur investissement pour l'organisation d'un seul Grand Prix.
Reste donc maintenant à faire valider ces accords par les différentes assemblées locales et finaliser cette co-entreprise avec nos amis belges puis Bernie Ecclestone.
Mais, le ministre des Sports, David Douillet qui a rencontré le grand argentier de la F1 en février, affiche là aussi un optimisme de bon aloi...
source: Philippe Bersia - var matin