Les réseaux sociaux… Ah ! phénomène intéressant et incontournable de cette décennie.
Le français, toujours râleur, peut y exprimer sa ire du gouvernement, du tarif du gaz, de la « policequinéjamaislàouilfô » de son boulanger même !
Ils permettent (surtout face book) au dépressif adolescentrique de croire qu’il a des milliers d’amis virtuels, qui lui disent « j’aime ce que tu fais, j’aime tes photos, j’aiiiiime ton travail, et qui lui permettent de reconstruire parfois un égo malmené par la vie. Mais la vie, elle, c’est justement ce qui est en dehors de tout çà, la vie, c’est savoir se remettre en question, la vie, c’est ne pas se croire à jamais martyre de la société, du groupe, de l’institution, de quelques personnes qui se permettent de conseiller, ayant quelques expériences ? Ca, il faut savoir l’admettre, et ne pas se réfugier dans l’apparence de ce qui fait accroire qu’on peut exister uniquement par ces réseaux.
Je ne suis pas rétrograde, mais je plains ceux qui prennent ces réseaux sociaux comme le parangon de leur propre vitrine, et non pas comme, tout simplement, un jeu sur la toile, agréable parfois, puéril souvent.