Ils ont quitté leur cher Lycée depuis plus de … Quarante Ans … Une Histoire peu commune …
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Il est des jours où, dès le matin, on sait qu’il va se passer un évènement qui fera date dans nos mémoires.
Je n’ai pas pour habitude de me servir du site pour raconter ma vie, mais aujourd’hui, c’est comme si je devenais « foromeur » comme dirait Andrée, et que je ne faisais pas acte de journalisme, mais que je vous raconte une histoire… à la Gambi.
Alors, voilà, imaginez-vous une trentaine d’élèves du lycée Beaussier, autour d’un de leur professeur, faisant la fête dans un restaurant de Six-Fours, un vendredi soir.
C’est banal me direz-vous ? Combien de groupes, scolaires, d’entreprises, de sportifs, éprouvent ce besoin, en parallèle de leur vie professionnelle, de se rencontrer pour parler d’autre chose que du « boulot ?
Certes, mais quand vous apprendrez que ces élèves de Beaussier, ces ex-élèves dirais-je, ont quitté leur cher lycée depuis plus de… quarante ans, (entre 1967 et 70) çà laisse un peu rêveur, non, cette persistance à vouloir rester en contact ? Vous m’objecterez que les réunions d’anciens combattants, çà existe ! Oui mais ceux-ci (dont je fais partie) , n’avaient rien d’anciens combattants, dont le mérite et la gloire furent de servir la France, mais qui, de ce fait, ne débarquent pas à trente un soir de retrouvailles ! Non ceux-ci étaient bien vivants, et étaient certains de leur affirmation en se retrouvant… ah ! oui, c’est untel… vraiment, tu n’as pas changé…. ???
Donc, entourant avec affection Mademoiselle Toccoli, un de nos anciens professeurs, car c’est le nom qu’on lui connaissait alors, nous nous sommes revus, vingt ans après une première réunion, et pour ceux qui n’y étaient pas, quarante cinq ans après la sortie du lycée !
Nous devions cette joie à Emilienne Parisi, la pièce maîtresse de l’édifice, qui, avec Brigitte Renaux, œuvra patiemment sur la toile pour rechercher dans toute la France les brebis non pas égarées, mais que leur propre histoire avait éparpillée. Qu’elles en soient remerciées toutes les deux.
Certains venaient de Paris, d’autres du Pont du Gard, beaucoup de la région, souvent habitant à quelques kilomètres les uns des autres, se revoyant parfois, s’étant perdu de vue la plupart du temps. Mais, quand le capitaine Emilienne fait l’appel, tous répondent présent. Certes, quelques uns n’étaient pas de la fête, soit qu’on ne les ait pas retrouvés, soit à cause de leurs obligations.
Mais un nous manquait particulièrement : Michel Morandin, assassiné dans l’exercice de ses fonctions, en 1988. Il était inspecteur de police, nommé commissaire à titre posthume, et les plus de quarante cinq ans s’en souviennent certainement encore. Tu étais, ce vendredi, avec nous, Michel.
Mais l’atmosphère n’était pas triste, car Michel, avec d’autres dont je faisais partie, était un joyeux luron, quoiqu’un des plus timides. Nous nous sommes quittés tôt le matin, en nous promettant de ne pas attendre encore vingt ans pour nous revoir... Nicky m’a fait ce plaisir de m’accompagner à la fête, et voici quelques photos ... Le Reportage Photo entier ... @ suivre ...
Mlle Toccoli : Pourrait-on croire que cette jeune fille a été notre professeur ?
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Elles ont tout organisé : Emilienne Parisi et Brigitte Renaux
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Après 40 Ans - le 14/09/2012 - Agrandir - cliquez ici