Message

Nicky
webmaster

Voir plus


Date du message : mercredi 2 janvier 2013 à 16h58


Fiasco de Knysna: Squillaci offre sa prime aux clubs seynois et toulonnais


Depuis le mois de juin, Sébastien Squillaci n'a pas pu revenir dans la région. Il ne l'oublie pas pour autant en offrant l'argent de Knysna à ces deux clubs formateurs (photo: Dominique Leriche)
Le footballeur international, Sébatien Squillaci, a décidé de donner 53.500 à chacun de ses clubs formateurs, le Football club seynois et au Sporting club de Toulon

Il s'agit de sa prime de droit à l’image sur le Mondial 2010. Tous les joueurs de l’équipe de France qui avaient participé à la grève de l’entraînement lors de la Coupe du monde en Afrique du Sud, avaient publiquement promis de rendre l’argent qui leur avait été versé

Lors de la dernière assemblée générale financière du Football club seynois, les dirigeants ont applaudi à l'unisson lorsque le trésorier du club a annoncé que Sébastien Squillaci avait fait don de 53 500 euros. La même somme a été également distribuée au Sporting club de Toulon. Soit les deux clubs qui lui ont appris à jouer au football avant de partir à Monaco. Joint par téléphone, le défenseur d'Arsenal nous explique sa démarche.

Pourquoi avoir fait don d'une telle somme au football seynois et toulonnais ?

Cet argent représente la prime que nous avions touchée lors de la coupe du Monde 2 010 en Afrique du Sud.Après les événements de Knysna, on nous a demandé de redistribuer cet argent au football amateur.

Il m'a paru naturel de le donner au FC Seynois (dont il est le parrain) et au Sporting. J'ai évolué sept ans à la Seyne, puis cinq saisons à Toulon. Mes deux clubs formateurs. Deux associations qui ne roulent pas sur l'or. C'est un juste retour des choses.

À quoi va servir cet argent ?

Les clubs peuvent le dépenser comme il le souhaite. Je crois savoir qu'il va surtout servir les écoles de foot, afin que les enfants puissent jouer avec du matériel correct, des éducateurs pour les accompagner… Bref, pour la formation en général afin que les enfants s'épanouissent dans leur club.

Vous jouez très peu depuis un an à Arsenal. Comment vivez-vous cette situation ?

Je subis cette situation, qui ne me réjouit guère. Mais je le savais dès le départ. Avec Koscielny, Mertesaker, Vermaelen et Djourou, la concurrence est féroce. J'ai joué dernièrement en Champion's League au Pirée. J'ai fait cinq matches avec la réserve et je m'entraîne toujours avec sérieux. Mes relations sont bonnes avec Arsène Wenger. Je reste le plus professionnel possible. En attendant mieux.

Un retour sur la Côte d'Azur dès le mercato d'hiver est-il envisageable ?

Je serai en fin de contrat à la fin de la saison. Selon les propositions, je partirai. Peut-être durant le mercato ou bien j'attendrai le mois de juin. Bien évidemment, revenir en PACA - dans ma région natale - est quelque chose qui m'intéresse. Marseille, Nice, Monaco, Ajaccio ou Bastia sont des clubs qui me parlent. J'ai 32 ans. Il me reste encore deux ou trois belles saisons à faire. Sur la Côte d'Azur ou ailleurs. Je choisirai en fonction des opportunités qui se présenteront.
source: Sébastien Bottasso - var matin