Quais d'Ondine à La Seyne: le parc social version vue mer
La résidence, construite par le promoteur Imodeus et achetée clés en main par Terres du sud habitat, a été inaugurée hier (photo: Dominique Leriche)
Les imposants murs tagués des barres d'immeubles ne seront-ils bientôt plus qu'un mauvais souvenir ? C'est ce qu'on pouvait penser devant Les Quais d'Ondine, une nouvelle résidence de 38 logements sociaux située avenue Esprit-Armando et inaugurée le 09/01/2013
Architecture type standing, cadre agréable avec vue mer et/ou colline, prestations équivalentes à celles du privé, construction dans des matériaux « faits pour durer », selon le directeur de l'office Terres du sud habitat Joël Canapa, parkings souterrains et visiophone, terrasses ou balcons pour chaque appartement... rien ne laisse supposer que le bâtiment fait partie du parc social. C'est le loyer qui fait toute la différence : moins de 400 euros pour un T3.
Réalisée par le promoteur Imodeus, la résidence a été achetée clés en mains par l'office d'habitat social seynois. Les appartements sont déjà occupés. « J'y suis très bien. Beaucoup mieux qu'au Germinal où j'étais avant», nous confiait Mme Aubard, présente à l'inauguration.
« J'interpelle mes amis maires »
« C'était important, pour des questions de mixité, d'implanter du logement social dans un quartier comme celui-ci», soulignait Joël Canapa. « C'est le 504e logement inauguré par Terres du sud habitant en 3 ans. 504 logements, peu y croyaient. Et on est loin d'avoir fini. Vous verrez en 2013.»
« J'interpelle mes amis maires. Je leur dis, venez voir ce qui se fait à La Seyne en matière de logement social», a lancé Marc Vuillemot, président de TSH. « Ce logement-là n'a rien à envier aux appartements de standing. La différence c'est que l'on ne fait pas de bénéfices. Ce programme est emblématique d'une stratégie globale. On est à la 4e année d'une démarche de reconstitution de l'offre locative. A ceux qui s'étonnent que l'on construise encore, je dis : la loi impose 25 % de logements sociaux et la loi impose de répondre aux besoins. A Terres du sud, plus de 3 000 familles sont en attente d'un logement. Ne parlons de construction effrénée telle que le premier PLU l'avait prévue. J'entends en ce moment, beaucoup de bêtises à ce sujet. En matière de construction, il faut trouver un équilibre. Nous travaillons à trouver cet équilibre. »
source: C.H.-B. - var matin