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Nicky
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Date du message : mardi 17 septembre 2013 à 10h35


Marquet : le château de cartes ...


Le stade Marquet n'est plus craint par les adversaires des Seynois qui s'y sont imposés à cinq reprises entre septembre 2011 et aujourd'hui (photo: Luc Boutria)
Le stade Marquet n'est décidément plus la forteresse imprenable qu'elle était à une certaine époque. Si les Seynois sont parvenus à y rester invaincus de 2006 à 2009, cela fait trois saisons que jouer à domicile n'est plus un gage de sécurité

Trois défaites en 2011-2012 (Montauban, Romans, Tyrosse), une face à Bourgoin la saison dernière et déjà un accroc dans ce nouveau championnat face à Chalon-sur-Saône (23-21). Soit cinq défaites en deux ans !

Il faut dire que si le public est nombreux (près de 1 500 dimanche), il joue rarement son rôle de seizième homme. A l'image d'un « sagno-sagno » qui ne fait vibrer personne, si ce n'est les cordes vocales du toujours excellent Nabil le pirate. Un manque de communion qui n'excuse en rien la performance seynoise face à Chalon.

Un adversaire direct pour la qualification qui a impressionné par la densité physique de ses joueurs, même si notre confrère du journal de Saône-et-Loire, Salvatore Barletta, prévient que « Macon et Aubenas sont encore plus costauds que les Chalonnais ».

Aubenas, les voilà !

Aubenas justement, le futur adversaire des Seynois qui réalise un début de saison tonitruent avec deux succès consécutifs à l'extérieur contre Vienne et Chalon !

Autant dire que la tâche s'annonce complexe dimanche, surtout si les partenaires de Frédéric Arniaud mettent plus d'une mi-temps à rentrer dans le match.

« On les a regardés jouer durant les quarante-cinq premières minutes, analyse Manu Prospero. On a subi leur densité physique et on s'est montré fébrile sur quelques touches importantes. Néanmoins, on a une super réaction derrière en marquant deux beaux essais. Le coaching nous a faits du bien. Mais l'adresse de leur buteur nous tue dans les dix dernières minutes ».

Face à un adversaire de ce calibre, les absences de Traversa, Sénac, Orméa et Capdeillayre ont aussi pesé. Ces quatre-là ne seront toujours pas là lors des deux prochaines journées ... Il faudra donc faire avec et s'appuyer sur le jeu produit en deuxième mi-temps pour espérer rebondir.
source: Sonia Bonnin - var matin