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Nicky
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Date du message : mardi 29 octobre 2013 à 11h03


Rugby: La Seyne renverse les montagnes ...


Clément Médina laisse exploser sa joie après son essai victorieux qui permet à son équipe de réaliser un nouvel exploit au stade Marquet (photo: Eric Estrade)
Après Mâcon, les Seynois sont encore parvenus à bouleverser la hiérarchie face à Aix grâce à des vertus qui compensent leur manque de moyens par rapport aux clubs professionnels

Qu'on se le dise : le derby du sud-est entre La Seyne et Aix-en-Provence n'a pas accouché d'un grand spectacle. D'un point de vue du jeu, entendons-nous !

Les organisations défensives ont pris le pas sur les attaques. On a senti de la fébrilité à tous les étages même si les intentions étaient là. Sauf qu'un match de rugby peut valoir son intérêt autrement que par la technique et les grandes envolées. Et de ce point de vue-là, le match livré par les Seynois a été exceptionnel.

Avec son effectif amateur, composé à 90 % par des joueurs issus de l'agglomération toulonnaise, la troupe de Martial Cottin, Patrick Pézery et Manu Prospero s'est sorti les tripes pour aller chercher un exploit XXL.

Un mental à toute épreuve

Quand Aix et son budget pharaonique pour la Fédérale 1 (soit 3,5 millions d'euros) s'incline à Marquet, il faut y comprendre que certaines vertus ne seront jamais compensées par l'argent. Oyonnax l'a prouvé au plus haut niveau face à Clermont et Toulon. La Seyne également face à Mâcon et au PARC.

La solidarité, la générosité dans l'effort et cette envie farouche de s'imposer ont permis aux Seynois de renverser des montagnes.

À l'image de ce coaching effectué par les deux équipes. Quand Aix fait rentrer Longépée, Latapie, Labarthe, Colliat et consorts - tous habitués aux joutes du Pro D2 - l'USS lui a répondu avec les Ramel, Doukbi, Bodéré et Saorine qui découvrent tout juste la Fédérale 1, cette saison.

C'est pourtant dans le dernier quart d'heure que les locaux ont arraché ce succès. En se sortant les boyaux pour remonter au tableau d'affichage (6-13 jusqu'à 17-13) avant de sortir les barbelés dans les cinq dernières minutes. De quoi priver les Provençaux d'une semaine de vacance qui leur était promise en cas de victoire. Mais qu'ils se rassurent. Les Seynois sont tous au boulot depuis hier matin, 8 heures. Non pas sur un terrain de rugby. Mais dans les bureaux ou sur les chantiers. Vive le monde amateur !
source: Sonia Bonnin - var matin