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Nicky
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Date du message : samedi 9 novembre 2013 à 16h20


Le Club de la Presse du Var: pour que la liberté se presse jusqu’aux otages ...


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Didier François, Edouard Elias, Nicolas Hénin, Pierre Torrès. Ce sont les journalistes actuellement retenus en otage en Syrie, et c’est pour eux qu’étaient réunis une vingtaine de personnes ce 06/11/2013 à midi devant le Théâtre Liberté

Journalistes, pour la plupart, mais pas seulement. Philippe Berling, codirecteur de l’établissement culturel, par exemple, était là aussi pour marquer l’engagement de sa structure en faveur de la libération des professionnels de l’information.

Mais c’est par un hommage rendus à Ghislaine Dupont et Claude Verlon, ces deux journalistes de RFI tués au Mali samedi dernier, qu’a commencé le rassemblement. Jean-Marie de Peretti, vice-président du Club de la presse 83, a demandé d’observer une minute de silence en leur mémoire, avant d’aborder les conditions de détention des confrères aujourd’hui emprisonnés. « Ils sont détenus depuis le 6 juin dernier. » Exactement 5 mois avant la date de ce rassemblement. « L’union des clubs de la presse est sous le choc. C’est un sentiment d’indignation, de consternation et de révolte qui nous anime », lance Jean-Marie de Peretti.

« L’expression pure et simple de la barbarie »

Il poursuit : « Ces crimes, ce sont l’expression pure et simple de la barbarie », en cela qu’ils atteignent de plein fouet la liberté de la presse. « Cette liberté, ce droit d’informer, est l’un des piliers fondamentaux de tous les pays démocratiques. Et c’est un droit qui n’est pas toujours acquis », précise-t-il. D’où le rôle nécessaire de ces journalistes, et d’où aussi l’importance de leur libération.

Gérard Hoang-Cong, responsable de l’antenne du Conseil régional à Toulon, connaît bien Didier François : « Je l’ai connu à Paris, nous étions ensemble à SOS Racisme. » Il parle de celui qu’il surnommait « Rocky » : « Je le connais depuis longtemps. Il a toujours été reporter de guerre, il a énormément d’expérience, il a fait tous les conflits. Et franchement, je m’attendais toujours à une mauvaise nouvelle. » Et désormais, il en attend une bonne.

Venu lui aussi apporter son soutien aux otages, Robert Alfonsi (PS) parle de « solidarité » avec le mouvement. Une solidarité dont fera aussi preuve le Théâtre Liberté, qui, outre l’engagement de son codirecteur, affichera bientôt sur sa façade un message de soutien aux otages.

Devant cette place et ce théâtre aux noms si symboliques, le groupe s’est ensuite dispersé. Juste après que Jean-Marie de Peretti ne lance : « Ne nous donnons pas rendez-vous le 6 décembre. J’espère... »
source: Romain ALcaraz - la marseillaise