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Nicky
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Date du message : vendredi 24 janvier 2014 à 13h38


Marcher droit en tapant un SMS ?.. C'est impossible et c'est prouvé


Les personnes qui envoient des SMS marchent plus lentement, dévient de leur trajectoire en ligne droite et bougent davantage la tête. (Justin Sullivan/Getty Images/AFP)
Des chercheurs ont constaté que taper et envoyer un SMS en marchant, et dans une moindre mesure lire sur son téléphone, modifiait les mouvements du corps

Envoyer des SMS sur son téléphone portable en marchant altère la posture et l'équilibre du corps, selon une petite recherche australienne publiée mercredi 22 janvier aux Etats-Unis.

Les SMS sont un moyen de communication très populaire mais on en sait peu sur son impact physiologique, explique Siobhan Schabrun, un chercheur de l'Université de Queensland en Australie, le principal auteur de cette étude menée avec 26 personnes.

Pour cette recherche, chacun des participants marchait à un rythme normal en ligne droite sur une distance d'environ 8,5 mètres. Certains n'utilisaient pas leur portable, d'autres marchaient en lisant un SMS et un troisième groupe tapait un texto tout en marchant. Les mouvements du corps ont été capturés et mesurés à l'aide d'un système vidéo d'analyse des mouvements en trois dimensions.

Attention aux chocs

Les chercheurs ont constaté que taper et envoyer un SMS en marchant, et dans une moindre mesure lire sur son téléphone, modifiait les mouvements du corps. Les participants qui envoyaient des SMS marchaient plus lentement, déviaient de leur trajectoire en ligne droite et bougeaient davantage leur tête que ceux qui lisaient un texto ou n'utilisaient pas leur téléphone.

Bien que les mouvements des bras et de la tête étaient coordonnés avec le tronc pour assurer la stabilité de la main tenant le téléphone et faciliter la lecture ou l'envoi d'un texto, la tête bougeait beaucoup plus ce qui affectait le système d'équilibre, précisent ces chercheurs.

De plus envoyer des SMS en marchant accroît le risque de collision avec d'autres piétons ou des obstacles ainsi que le danger de traverser la chaussée. Cette étude paraît dans la revue scientifique américaine "PLOS ONE".
source: Le Nouvel Observateur avec AFP