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Michelle Baschièrie-Theuriet
Les Chroniques littéraires

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Date du message : mercredi 9 avril 2014 à 16h24


Joël Dicker, un jeune auteur prometteur


En ouvrant cette page littéraire, j’ai l’espoir de partager, avec vous tous, ma passion de lire et d’écrire. Sans la première, la deuxième ne me parait pouvoir réellement exister.

J’ai, tout d’abord, choisi d’échanger avec vous sur le deuxième roman d’un tout jeune auteur, Joël Dicker:

« La vérité sur l’affaire Harry Québert ».
Ce n’est pas plus son grand succès auprès des lecteurs, que les récompenses qu’il a obtenu - Grand prix du roman de l’Académie française 2012, ni son prix Goncourt des lycéens 2012 – qui m’ont poussée à vous en parler. Mais plutôt, parce que au-delà de l’enquête policière qui nous met en haleine durant quelques 660 pages, l’auteur mène parallèlement une réflexion sur le travail de l’écrivain qui m’a profondément touchée. Inutile de vous dire que je la partage et que j’y ferais souvent référence.

Roman contemporain, il repose essentiellement sur les investigations que va mener un jeune auteur en mal d’inspiration, Marcus Goldman, pour sortir d’une situation critique son ancien professeur devenu son mentor, Harry Québert.

Celui-ci étant accusé du crime d’une jeune fille, Nola Kellergan disparue 30 ans plus tôt, en 1975, avec laquelle il aurait entretenu, malgré son jeune âge, une relation intime.
En 2008, le corps de Nola est retrouvé dans le jardin de l’écrivain.

Pour tenter d’innocenter Harry Québert qui déprime en prison, Marcus Goldman, qui ne peut voir en lui un assassin, va s’installer dans sa maison et rencontrer tous les personnages de la ville d’Aurora qui peuvent l’aider dans sa démarche. Des personnes parfois inquiétantes qui sèment de plus en plus de doutes.

Joël Dicker nous dépeint la société de cette petite ville américaine, fouille dans la vie de chacun et dépasse de loin les classiques polars. Il mêle le côté marketing des maisons d’édition, les contingences politiques du moment avec la campagne de Barak Obama, les travers d’un policier qui se veut psychologue.

Joël Dicker nous livre un roman plein de rebondissements. Nous avons envie de tourner la page pour dévorer la suite. Mais il nous réserve pour la fin, un véritable coup de théâtre. L’inattendu et l’imprévu sont vraiment au rendez-vous.

Ces chroniques se veulent inter-actives et je vous invite d'ores et déjà à échanger avec moi, que vous ayez lu l'ouvrage ou pas.

... cordialement ... Michelle ...

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