Au Vendémiaire, l'eau chaude coule à nouveau ...
Début mai, les locataires de quatre immeubles du Vendémiaire ont dû mettre de l'eau à chauffer pour la toilette et la vaisselle. La gêne avait duré plusieurs jours, puisque les voleurs avaient agi durant le pont (photo: RPM)
Durant le pont du 1er mai, des vols de câbles et de tuyauterie ont été perpétrés au Vendémiaire, dans le bâtiment A5, aujourd'hui inhabité ...
Le souci est qu'il fournit en eau chaude les immeubles A6, I, H1 et H2, grâce à une chaufferie située sur son toit. Conséquence : de nombreux locataires ont été privés d'eau chaude durant plusieurs jours. Le problème, récurrent, a provoqué la colère de plusieurs familles, qui envisageaient de signer une pétition à l'attention du maire ...
Les voleurs passaient par le 2e étage
A la direction du bailleur social Terres du Sud Habitat (TSH), on explique pourquoi il n'y a pas eu d'intervention rapide. « Je comprends bien l'agacement des locataires, mais les sociétés que nous faisons habituellement intervenir ne travaillaient pas durant le pont, explique Joël Canapa, le directeur général. Dès le 4 mai en revanche, elles étaient sur place et en deux jours les réparations avaient été réalisées. Depuis, l'eau chaude est rétablie ».
TSH intervient régulièrement pour remplacer du matériel dérobé, contenant principalement du cuivre, dont le prix élevé à la revente alimente les marchés parallèles. « C'est un vrai problème depuis qu'il n'y a plus d'occupants dans l'immeuble. Mais nous n'en avions jamais eu de cette importance. » Il regrette que, lors du dernier vol, « plusieurs habitants ont expliqué avoir repéré les nombreuses allées et venues des voleurs, qui passaient par le deuxième étage. Mais personne n'a prévenu la police pour autant. Et à Terres du Sud, nous n'avons pas de service de sécurité ».
Pour éviter tout nouvel incident, TSH a fait sécuriser les lieux, en condamnant l'accès au deuxième étage. « On espère que ça va suffire, mais les voleurs font souvent preuve de beaucoup d'imagination ».
A Berthe, certains pensaient que le bâtiment A5 était voué à la démolition. Il n'en est rien : « Il doit subir une réhabilitation lourde, poursuit le directeur. Une partie sera consacrée à du logement social et l'autre accueillera des hébergements pour les locataires qui restent encore au foyer des travailleurs immigrés API. » Mais ce n'est pas pour tout de suite. Les prévisions font état de 18 mois de travaux et les appels d'offres ont été lancés il y a peu.
source: J.P. avec RPM - var matin
