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Nicky
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Date du message : jeudi 23 octobre 2014 à 14h34


Le nouveau Combat contre les OGM et les Pesticides dans le Var ...


Parmi les importations autorisées figure le colza génétiquement modifié
Le collectif « Consommateurs pas cobayes» du Lorguais Bernard Astruc a enregistré la réponse de Ségolène Royal. Elle prend en compte la demande de moratoire contre leurs importations

Dans ses bureaux installés au pied de la collégiale Saint-Martin à Lorgues, Bernard Astruc est souvent inquiet. Notamment lorsqu'il s'agit d'environnement et de santé publique. Mais il lui arrive de reprendre espoir.

Surtout lorsque Ségolène Royal, ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, l'informe avoir pris en compte la demande de moratoire sur l'importation massive en France du pesticide Roundup et de tous les OGM - en particulier le maïs NK603 - destinés principalement à l'alimentation animale.

Mieux, la ministre a demandé à la Direction générale de la prévention des risques de lancer une étude de faisabilité sur l'application du moratoire demandé.

130.000 signatures pour le moratoire

« C'est une étape importante dans notre quête », insiste le coordinateur national de la campagne - pétition « Consommateurs pas cobayes ».

À ce jour, près de 130 000 personnes ont signé le document demandant la mise en place de ce moratoire. Pourquoi ? « En application du principe de précaution prévu par notre constitution, eu égard aux résultats particulièrement alarmants des études conduites par l'équipe du professeur Gilles-Eric Séralini et du Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique (CRIIGEN) ».

L'étude du professeur Gilles-Eric Séralini, indépendante et autonome, démontre les effets toxiques sur les rats d'un maïs OGM et de l'herbicide.

« Contrairement aux autres études qui ont duré quatre-vingt-dix jours, celle-ci a été réalisée sur vingt-quatre mois. Et dès le quatrième mois, le professeur et son équipe ont constaté que les animaux étaient victimes de lésions au rein au foie et surtout de tumeurs mammaires. C'est bien la preuve que les OGM sont préjudiciables pour la santé. »

Le principe de précaution fait débat

Certes, de tels travaux ont vivement été critiqués mais le cri d'alarme de Bernard Astruc et ses amis semble avoir attirer l'attention du gouvernement qui, rappelons-le, est parvenu au printemps dernier à faire voter une loi interdisant les cultures de maïs OGM de plein champ. « Il serait donc logique qu'il obtienne la suspension de toute importation ».

Pour l'heure, l'avis de Ségolène Royal a permis d'entamer des discussions. Après plusieurs entretiens, dont le dernier au début du mois, les deux parties planchent sur l'analyse juridique du principe de précaution sur des risques sanitaires. « En effet, si dans ce cas le risque de précaution est codifié au niveau européen, il ne l'est pas très bien au niveau français. Il nous faut donc travailler sur ce point ».

Toujours très vigilant, Bernard Astruc ne souhaite en rien relâcher la pression. «Nous poursuivons notre combat et souhaitons obtenir 200 000 signatures au bas de notre pétition. Nous savons très bien qu'en matière de santé publique le rapport de force est prédominant. Plus les consommateurs seront nombreux à nous soutenir, plus nous serons en mesure d'obtenir gain de cause».

Plus d'infos ...

sur: www.bioconsomacteursprovence.com
et sur: www.labioestdanslepre.fr
source: Alain Revello - var matin