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Nicky
webmaster

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Date du message : samedi 11 avril 2015 à 11h20


Fraude dans les transports: la lutte s’intensifie dans le Var


La SNCF et les réseaux de transports en commun ne veulent plus payer pour les fraudeurs et ont décidé de durcir leur arsenal répressif
Dans le sillage de la SNCF, les professionnels du transport en commun partent en guerre contre les mauvais payeurs ...

Il est midi passé ce vendredi quand Franck Druart, Diego Lopez et Joël Mongeot, tout trois contrôleurs sur le réseau Mistral à Toulon, prennent leur service. Un peu perturbée par la présence des journalistes de Var-matin, l’équipe monte par l’avant d’un bus de la ligne 40. «Normalement, deux contrôleurs montent à l’arrière et un à l’avant», fait remarquer le chef d’équipe Franck Druart ... «Ils avaient tous validé», les rassure aussitôt le conducteur en faisant référence aux voyageurs descendus – sans empressement –à l’arrêt Mayol. Un début en douceur.

Geste commercial

Deux arrêts plus loin, les trois contrôleurs descendent. Direction l’embarcadère. Peu avant 13h00, c’est la grosse affluence. Encore plus le vendredi avec le départ en permission des marins.

Les trois vedettes à passagers qui desservent La Seyne (8M), Les Sablettes (18M) et Saint-Mandrier (28M) arrivent quasi simultanément. Pour des raisons de réglementation, les contrôleurs n’ont pas le droit de monter à bord des bateaux. Le contrôle des titres de transport se fait donc sur le ponton.

Décodeur en main, les contrôleurs lisent les cartes magnétiques à la chaîne. Sur la ligne 8M en provenance de La Seyne, Joël verbalise un premier passager sans ticket. Le ton est courtois, mais l’amende tombe: 51,50 euros!

«La première chose qu’il nous a dite pour s’expliquer est que le matelot n’est pas passé. On sait que des tickets ont été vendus à bord, il suffit de se manifester», explique Joël.

À deux mètres de là, Diego dresse lui aussi un procès-verbal. Cette fois, c’est la carte d’abonnement qui est périmée…depuis 2014. Franck n’est pas en reste. Il discute avec deux femmes – la mère et la fille – sans titre de transport elles non plus. Argent en main, les deux passagères affirment qu’elles n’ont vu personne à bord à qui acheter un billet. Franck les écoute.

Avec l’expérience, il les croit de bonne foi et consent à leur accorder un geste commercial. «Je vous crois, mais je suis obligé de vous verbaliser. Je vous dresse une amende de 35 € pour les deux, au lieu de 51,50€ par personne». La mère apprécie, mais ne peut s’empêcher de lâcher: «Ça fait mal au ventre».

Un travail d’équipe

Quatre contrevenants sur un seul bateau. Les lignes maritimes ne sont pourtant pas réputées sensibles. Rien à voir en tout cas avec les lignes qui desservent certaines cités identifiées comme difficiles. «On est présent partout. On n’abandonne pas le terrain. Mais sur certaines lignes, comme la 8 qui passe par la cité Berthe, on ne s’attarde pas trop. Avec les associations de quartier, on essaye de faire de la sensibilisation, plutôt que de la répression. Mais on verbalise quand même», confie Franck.

On l’aura compris, le métier de contrôleur n’est pas de tout repos. Et la politesse, la courtoisie à laquelle s’astreignent les contrôleurs du réseau Mistral ne suffit pas toujours à éviter que la situation ne dégénère. «Il y a quelques années, on est tombé dans un véritable guet-apens à la Beaucaire. On s’est retrouvé à six contrôleurs contre une vingtaine d’individus», se souvient Franck.

«En novembre dernier, un collègue s’est fait bousculer. Il est mal tombé. Il est toujours en arrêt», rajoute Joël. «Les mentalités, la société ont changé», lâche Diego. Franck relativise: «En 14 ans de métier, je n’ai été agressé physiquement que deux fois. Les agressions verbales, elles, sont plus courantes, mais ça ne me touche pas». A-t-il songé à changer de métier? À reprendre le volant d’un bus? «Non. On est plus exposé, c’est sûr, mais on travaille en équipe, on rigole. C’est beaucoup moins monotone que chauffeur».
source: var matin


Opération de contrôle de tickets à bord d’un bus toulonnais

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Echalotte
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Date du message : samedi 11 avril 2015 à 14h00


il serait plus simple de réfléchir à la gratuité des transports en commun dans l'aire toulonnaise

un grand proverbe chinois dit:
" si on voit un grand canard blanc sur un lac, c'est un cygne "

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Ghjuvan
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Date du message : samedi 11 avril 2015 à 17h39


La gratuité comme du temps de la défunte Union soviétique ?

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Echalotte
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Date du message : samedi 11 avril 2015 à 17h46


Ghjuvan a écrit : La gratuité comme du temps de la défunte Union soviétique ?
avant de raconter des conneries, cliquez sur le lien ! tiendez je le remets ici

un grand proverbe chinois dit:
" si on voit un grand canard blanc sur un lac, c'est un cygne "

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seynoise
Visiteur


Date du message : dimanche 12 avril 2015 à 00h16


Vive la gratuité des transports collectifs !
un enjeu de société, pour l'environnement, la santé, le lien social et intergénérationnel, le développement économique, le tourisme, le droit et la liberté de déplacement, la culture...
ou comment la gratuité émancipatrice peut révolutionner la société....
La pollution et l'individualisme ont aussi un coût...

Lire :
La gratuité, un projet de société
A Aubagne, une expérience républicaine
par Magali Giovannangeli et Jean-Louis Sagot-Duvauroux, octobre 2012
http://www.monde-diplomatique.fr/2012/10/GIOVANNANGELI/48289

"Voyageurs sans ticket : liberté, égalité, gratuité : une expérience sociale à Aubagne" de Magali Giovannangeli ,Jean-Louis Sagot-Duvauroux chez Au diable Vauvert (Vauvert, France)