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Nicky
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Date du message : mercredi 27 mai 2015 à 21h47


"Ca pue" dans une HLM seynoise; après l'explosion d'une canalisation d'eaux usées


Exaspérés, les locataires du bâtiment E, incommodés par les mauvaises odeurs, n'en peuvent plus et ont le sentiment d'être oubliés (Photo: Luc Boutria)
Depuis plus d’un mois, des désagréments olfactifs liés à l’explosion d’une canalisation d’eaux usées qui passe sous leur immeuble, empoisonnent la vie des 32 locataires du bâtiment E

Ils n'en peuvent plus et le crient haut et fort. Sur les hauteurs de la résidence de HLM Le Mont des oiseaux, les trente-deux locataires du bâtiment E, pourtant entièrement réhabilité l'été dernier, subissent depuis plus d'un mois des désagréments olfactifs lié à un problème d'évacuation des eaux usées. De plein fouet.

"Moi je crains particulièrement ça! Je porte un masque de protection pour rentrer chez moi. Vous trouvez ça normal?, tempête Gérard Monnet, résident sur place depuis 40 ans.

"Je vous laisse juger. Sentez!", s'exclame-t-il en poussant la porte d'accès au hall de l'immeuble et en se bouchant le nez ... L'odeur, acre et chaude, pesante, presque suffocante, imprègne l'atmosphère et prend à la gorge.

Huile essentielle et encens

Elle stagne dans l'ascenseur et s'atténue à peine lors de la montée vers le septième étage. La descente par l'escalier montre que les résidents se sont adaptés à la situation avec les moyens du bord.

Sur chaque palier, les odeurs d'encens le disputent à celles des cuisines et masquent en partie la pestilence. Il est 18 h 30.

"Le matin et en soirée, sont les moments où l'odeur est la plus prenante. C'est une véritable infection! S'étrangle le guide. Ici, tout le monde fait brûler de l'huile essentielle ou de l'encens"... La source du désagrément est connue. Visible même.

"Ça vient du vide sanitaire à hauteur du local technique de l'immeuble où, manifestement, des canalisations fuient en plusieurs endroits", diagnostique Gérard Monnet, au niveau le plus bas de l'immeuble, devant le local ouvert d'où s'échappe un douteux filet d'eau.

Celui-ci s'étend en une grosse flaque sur le chemin bitumé qui court le long de l'immeuble, dont la bordure a été cassée au niveau du coude, pour diriger l'écoulement de l'eau vers un espace vert. "C'est la seule intervention qui a eu lieu il y a une quinzaine de jours. Sinon, l'eau s'écoulerait contre l'autre immeuble en contrebas…", glisse le locataire ... Des problèmes de refoulement d'eaux usées qui ne dateraient pas d'hier, mais qui se sont aggravés.

"Chez moi, ça dégorge souvent par les toilettes, sans prévenir, s'émeut Denise Guichard, locataire du rez-de-chaussée. Mon interlocuteur au service des HLM m'a conseillé de bloquer le reflux avec des serpillières".

Une technique qui a ses limites. «Il y a 15 jours, ça a refoulé chez ma voisine âgée de 80 ans, je l'ai aidée à nettoyer jusqu'à 23 heures!", déplore la locataire ... Des résidents impuissants qui ont l'impression d'être abandonnés à leur sort.

"On est tous allés se plaindre individuellement à la permanence des HLM, en centre-ville, mais rien ne bouge! On paye nos loyers, en retour nous voulons des conditions de vie normale", exigent-ils exaspérés, regroupés devant l'immeuble.

En désespoir de cause, le 19 mai, Gérard Monnet, a écrit au président et au directeur de Terre Sud Habitat, le bailleur social gestionnaire du bâtiment ; au maire de La Seyne, Marc Vuillemot, au préfet du Var et à la Direction départementale des affaires sanitaires et sociales (DDASS) ... Pour l'instant ses courriers sont restés sans réponse.
source: Jean-Marc Vincenti - var matin

Message

emilie
Visiteur


Date du message : mardi 9 juin 2015 à 13h26


Par contre si vous avez oublier de payer votre loyer vous avez vite une lettre