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Nicky
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Date du message : mercredi 17 juin 2015 à 14h39


Ils veulent le retour à une gestion municipale de l'eau à La Seyne


Un collectif lance une pétition pour la remunicipalisation de la gestion de l'eau courante (photo: Dominique Leriche)
Le "collectif des usagers seynois de l’eau" a pour objectif de convaincre le maire de remunicipaliser la gestion de l’eau courante ... Pour eux, ça coule de source:

"L'accès à l'eau pour tous doit être réintégré dans le service public municipal, loin de tout intérêt privé et des profits, dans le but de garantir ces services essentiels dans une dynamique de partage et de solidarité et non dans le cadre du marché".

Eux, ce sont les membres du "collectif des usagers seynois de l'eau », dont leur porte-parole Vincent Albertini, qui espèrent "convaincre" le maire de passer à la remunicipalisation. Explications.

Qui est derrière ce collectif ?

Il a été créé par le "groupe de réflexions et de propositions des retraités municipaux" et compte dans ses rangs plusieurs associations, des sympathisants de gauche, des organisations syndicales (CGT, FSU…) ou encore des militants d'ATTAC ou du PCF. Une pétition a été lancée, qui recueille déjà "200 ou 300" signatures pour la remunicipalisation de l'eau.

Quels sont leurs arguments ?

En gros, deux arguments principaux ressortent pour défendre la reprise en régie municipale.

D'abord, "la recherche de profits sur cette ressource, qui n'est pas une marchandise, doit être combattue." Le second: "A terme, les prix pour le consommateur baisseront forcément."

Et pour asseoir leur raisonnement, Vincent Albertini pointe "180 grandes villes, Paris et Berlin en tête, qui ont toutes choisi de remunicipaliser."

Quelle est la situation seynoise ?

Le service de l'eau a été privatisé en 1987 par le maire (de droite) de l'époque, Charles Scaglia, qui l'avait confié en délégation de service public (DSP) à la SEERC (1). Ce contrat avait été signé pour une durée de 30 ans ; la DSP arrivera donc à terme en octobre 2017.

Cette situation peut-elle changer ?

En 2008, puis en 2014, c'était un argument de campagne du maire Marc Vuillemot: "créer les conditions d'une remunicipalisation de l'eau".

Mais rompre le contrat par anticipation aurait coûté "plus de 4 millions d'e d'indemnités".

Quant à savoir si ces conditions seront bien réunies en 2017, il faudra désormais attendre les résultats d'une étude lancée dans les jours à venir.

1. La Société d'équipement et d'entretien des réseaux communaux est une filiale de Suez.
source: Ma.d. - var matin